Terre
Quel mystère ?
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Quel mystère ?
Quel auteur ?
Panino Pianino n'avait pas rougi - les yeux pourtant braqués des angles dessinés présents repentants naïfs, à cet axe fastueux qui conduit en magie au mot simple qui meurt...
Elle, amoureuse - arrachait par poignées les cheveux tombés de main forte à la rosée qui s'éveillait homme gris - l'oreille des mots promettait le suc onctueux d'une chair égale à ce goût pimenté de la coquille Saint-Jacques...
Un coeur enchaîné, la dame embellie tambourina s'investissant de la dague encore profondément enfouie - son histoire, secrète - le ton de son amour saccadé d'un creux de la voix qui s'inonde - à la flamme tremblante de toute idée ; le verbe absent s'aimait ainsi, laissant aller ces mots : "Ecris-moi des étrennes sur la peau...".
Jouer sur les mots intime veto...
(Au milieu des chants, p.8)
Au flanc de la colline, se trouve un coteau qui flambe – auquel arrêter vos bêtes. N’y buvez jamais seul…
Perdue, morte, endormie, la peur au fond de la matière... tu n'es jamais peureux. Où lisais-tu que j'allais mieux ? Devais-tu - quoi ? aux aïeux ? Je suis élue. Le tracé des doigts retenu, je viens blanche combattre des nues. Pas d'échelle... Tu parades à ventre creux le regard gesticule un peu du verrou obscur des cieux qui débusque mes intimes factions ! Je veux perdue au fond de l'océan, quitter celui que je livre à mon étoile des mers caillées redoutant qui m'a déjà créée. Je vois en toi l'aîné : ce fils de fou. Ta parole domptée parle une énergie mûre fleurie de fruits masculins qu'une blessure aura fait ressurgir des flots... Je ne souhaite pas mourir ayant grandi, car j'ai besoin de pères au lit du lieu qu'on m'interdit. Un petit nerf gelé redoutant à jamais sa fronde désossée, enchantée, désirée, violée, malmenée, réclamée, féconde, et bannie mammifère violé - savait, l'autorité de son être héritier.
(A mi-parcours, p. 45)
Mes compagnons d'une évasion...
A quoi servirait de parler sans la condition ? - qui était tristement.
L'élocution vainquit notre amant : roulade de paon suffit à l'éteindre car il était vivant. L'enfer de se perdre au milieu des onguents : voix d'hiver souffle chantant, anniversaire de notre versement.
Je suis avertissement.
(Le livre de l'anomalie, p. 59)
La colère de tes doigts empêchés de jointer la joue envenime ma loi qui fuselait le poids du magnétisme à l'homme de bois - ravisant ton minois...
...redevable d'un harcèlement.
(Le livre de l'anomalie, p. 53)
Un sexe qui pénètre ronge et range édifice d'audace requise à de nouveaux supplices. Mes peurs auront séché son oeil rougi par la brise des cieux, corsettant le dieu sincère que j'étais en colère du dessein des adieux au choc maléfique.
(A mi-parcours, p. 90)
"Sexe - outrage à l'amant, ouvrage de suie. Mon sexe indissociable, humble cordage au mirage qui trahit, vous m'encombrez de vers zébrés... je vous aime à présent. Vous m'aimez damnée. Malingre répétition de paons, cela - redîtes-le souvent, segment amical ! Vous croyez simplement, sans être jamais sûr. Je sais comment vous profitez de cet instant où j'entends. Je barre pour émietter face au vent, car je veux vous quitter, un temps. Solitude. Les mots simples et tranchants, je tremble et vous assure n'entendre pas vos murs... Je suis au masculin quand une colère m'étreint. Je crois que je n'arriverai pas à prendre la place qui mappartient. Il est si beau qu'il n'en fait pas souffrir... Le laisser au hasard ? Il est des mots qu'on étourdit... Des corps longs à s'éteindre... Si prompts à la saisie. C'est un livre très féministe assez bon... et redoutablement machiste, plutôt long."
(A mi-parcours, p. 40-41)
"Ma colère est sincère : la balle - que j'enterre, n'est pas prête se taire. Elle est une autre mère porteuse d'un autre voeu. J'y vois du caractère et dessine un peu mieux... voudriez-vous, mon père, claquer cette portière ? Je dirai cet adieu - et tairai ma misère..."
(Le livre de l'Anomalie, p. 35)