Un domino s'attribuait les hommages d'un tigre idiot :
- Arrh ! que faire des troubles oripeaux ? ruminait-il crapeau, dardant trois vers de peau sous la lune arrangeante...
- Domino, si peux là, chuchota la crevasse à l'envers de ses bas...
- Joli jeu... quel troupeau ! bina-t-il dodelinant ses ailes de feu à l'azur de ses yeux.
- Increvable !
- Minuscule étrangère, alors que faire de vos hivers ? pensait-il fort haut, pauvre idiot !
...plutôt contre son corps... épouser la vague très longue sans forcer la matière douce et concentrée de son île à s'éclipser impatientée de vos mots envolés ou posés sur la tombe balancée au gré de ses soupirs étouffés.
Commentaires
Oui... nous n'écrivons pas... les mots s'écrivent juste à travers nous...
Pas d'accord du tout. Les mots sont travaillés par la ressource intime et la loi du plus fort.
C'est toujours le même poème, le même roman, la même pensée... qui s'écrivent à travers nous... seulement, parfois, certains écrivains, penseurs et poètes loupent la cible, font barrière, détournent le propos, s'aventurent mal... le Verbe tente sa percée... et le travail consiste à l'accueillir... au moment de l'acte il faut juste être humble... modeste antenne... continuer à creuser le filon qui se présente pour se saisir des pépites... ou du charbon pour l'oeuvre au noir... en priant...
Certaines femmes, aussi... mauvaises, à la jonglerie.