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Ma réalité, mon Maître

 
Faute !


Faisant rien, ayant rien, disant rien, commettant pas non plus l'erreur !



Non ! Ma réalité, mon Maître !


Il la chante et charme... lâchant son arme, la danse - fluide, innocentant vertical, aux cerneaux d'angle méticuleux et droits mon antenne droite et sa vision gauche...

 

Sa réalité invisible tient à la Vie, force de gravité de l'urgence à aimer un silence non négligeable, et son ardent menteur peut l'oublier, donner son baiser - offert à sa prière, un oxygène actif, intense, jouissif et transfiguré aux coups reçus bleutés...

 

 

 Un livre demeure un livre, stèle... 

 

 

Je rêve à toi libre !
 
Aventure indexée répertoriée dans son émoi.
 
Les mots reculent, à force d’être à toi…
 
Qui es-tu ?
 
Voix du monde ?
 
Autosuffisante violence et transe non apprêtée...
 
Amour courant à rebours du temps, emblématiques tours...
 
Il n’est pas d’amour absent - le féminin détend des mots clos.
 
Nous ne sommes pas égaux.
 
Les mots sont un aperçu du couvent !
 
Et ce courant m’attend diligemment.
 
J’aime la fête...
 
C’est triste, de s’enfermer là-dedans ?
 
Quelqu’un m’entend ?
 
Je suis la convertie à d’autres panoplies surprise d’un refus : n’étions-nous pas tous blancs ?
 
J’ai parlé pour des fleurs n’étant en pleurs que pour quelques amants…
 
Débutants, encerclés par des vents percutants agonisant pour moi à l’autre place - celle où j’étais néant ?
 
Je n’arrive plus à écrire, ton prisonnier.

 

Commentaires

  • "Les mots sont un aperçu du couvent". Je me souviens Yvon Leloup dont le pseudo était Sédir :" Nous sommes les moines d'un couvent invisible". Pensait-il aux littérateurs ?Pensiez-vous à Yvon Leloup ?

  • quelle rigolade, ces paroles de tâcheron!
    gmc n'a rien d'un écrivain, il n'y a que dans ta tête qu'il existe ainsi, tu es vraiment une burne, ami insalubre!


    en réponse à Hihi :

    Quand à l'autre névrobythe, quand il vous laisse un texte içi, modifiez le pour bien mettre l'accent sur le pathétique ridicule
    de l'aspect "petites crottes grises et sèches" de sa littérature, qui n'est plus qu'un tic compulsif, signe avant-coureur d'une pathologie pitoyable contractée à force essayer d'exister aux crochet de ceux qui ont du talent. L'effort pour se faire passer pour un écrivain lui aura été fatal...Une épave...C'est affreux...M'en parlez pas ma p'tite dame. Oui, oui, allumons un cierge...

  • Cher Hihi, merci de me faire découvrir cet auteur - que j'ai failli confondre avec l'un de nos contemporains, vous connaissant encore bien mal.

    Je vais donc réfléchir à votre question (pour l'instant, j'ai les yeux fatigués).

    Bonne journée à vous,

  • PENITENCIER

    Dans les cachots de l'éther carcéral, bagne évanescent dont les geôliers sont anthropophages, les prisonnières continuent à délirer à d'improbables évasions, se noyant dans l'absence d'absinthe, vidée petit à petit de leur jus acidulé par la gangrène aux ongles incarnés. La vérole progresse chaque jour, la zombification s'amplifie, signe des deals improbables dans lesquels se noient les avidités et les peurs. Dans la zone concentrationnaire, les abdiquées sont happées par les sucs digestifs de leur soumission à la rébellion, préférant l'hypnose libertaire aux caresses de la douceur. Leur saveur réjouit les crocs insatiables de la fange qui les a enjôlées et leur seule activité consiste désormais à regarder ramper sur elles la splendeur de la moisissure avariée dont le travail digestif de nécrose a commencé. Il est des cercueils dont même un indigent grabataire ne voudrait pas, l'amputation lente n'est pas ce qui se fait de mieux en tant que plaisir extatique.

  • comme on ne peut sortir d'Alcatraz que par la mer, on ne peut sortir de la fange que par le feu de la lumière. tu sais où se trouve la porte, à toi de savoir.

  • comme on ne peut sortir d'Alcatraz que par la mer, on ne peut sortir de la fange que par le feu de la lumière. tu sais où se trouve la porte, à toi de savoir.

  • "Amour courant à rebours; emblématiques tours ? Ce ne serait pas la lame " la lune "du tarot, dans laquelle une ecrevisse marche à reculons entre deux tours ? Aurais-je éventé un secret ? Aurais-je perçu le filigrane d'une parole initiatique (malgré le tintamarre grinçant de l'autre givré qui s'excite tout seul çi-dessus :))) ? )
    La lune est en fait un visage d'homme : la face de l'homme projetée sur le ciel, c'est cet anthropocentrisme qui se contemple en tout et s'interdit ce faisant de s'éclairer au soleil des mystères... (Comme gmc.. The General Motor Convulsive.)

  • si tu n'existais pas, auguste hihi, il faudrait t'inventer, toi l'empereur des nains de jardin.
    gmc n'écrit que des textes OBJECTIFS et non pas objectivo-subjectifs, tu piges, le neu-neu?

  • Hihi > à propos de Sédir... je n'ai pas eu l'honneur de lui être présentée, mais j'aurais - oui ! - tendance à penser qu'il lui aurait été donné de ressentir quelque bien de notre pratique du partage littéraire, non pas qu'il ait pu jamais avoir eu à se sentir lui-même "partagé" dans le cadre d'une entente à ce niveau... bien entendu.

    Je reste néanmoins sceptique sur le mouvement rosicrucien dans sa globalité, ainsi que sur un aspect que je qualifierais volontiers de - "gratuit", dans la gnose pratiquée de nos jours.
    Cela dit, je n'ai pas pris le temps de m'informer encore - au-delà de ce que les rencontres de ma vie s'en seront alors fait l'écho.

    Concernant les mots comme "aperçu du couvent", vous touchez là à un sujet sensible qui se trouve être actuellement en pleine gestation, et pour lequel j'ai précisément à reprendre mon souffle...

    Oui, je médite sur la chasteté, en rapport avec la fidélité et la liberté - ces deux derniers termes formant certainement la base d'un triange... A suivre, donc...

  • Une fois quittée les 16 sociétés secrêtes auquel il appartint, Sédir
    se convertit au christianisme. Si cela peut vous rassurer...
    " Tout ce que ces gens merveilleux (ses innombrables maîtres) m'avaient appris s'évapora comme la vapeur légère qui s'élève au matin de la terre surchauffée..."
    Comme quoi la vie est pleine de surprises.
    Chasteté, liberté, fidélité ?...Projet presque grandiose...Haussées au plan métaphysique, (car il existe bel et bien une chasteté intellectuelle) ces trois "grâces" vous engageront je pense dans une ronde qui n'est pas prète de finir...Mes amitiés et bon courage.

  • hihi > merci.

    Je crois que ce que vous avez nommé projet est en fait à désemmêler, ou bien à tisser, je n'en sais pas plus ; il s'agira certes de ne pas s'en tenir au petit bout de la lorgnette, car c'est lui - qui est à l'origine d'un certain désordre de la pensée, et donc du reste... du reste... de ce reste qui nous encombre, à mon avis.

    La pointe du triangle est ce qui permet n'est-il-pas de dépasser l'opposition. Et en l'occurence, vous avez raison, pas de ronde, pas de mouvement, pas de triangle, pas de vie.

    Je vous embrasserais dans la foulée si vous ne voyiez à cela pas d'inconvénient ! Bien que je ne tienne pas à ce que l'on dise chez nous : "comme du bon pain"... allez savoir pourquoi ?!

  • PENITENCIER

    Dans les cachots de l'éther carcéral, bagne évanescent dont les geôliers sont anthropophages, les prisonnières continuent à délirer à d'improbables évasions, se noyant dans l'absence d'absinthe, vidée petit à petit de leur jus acidulé par la gangrène aux ongles incarnés. La vérole progresse chaque jour, la zombification s'amplifie, signe des deals improbables dans lesquels se noient les avidités et les peurs. Dans la zone concentrationnaire, les abdiquées sont happées par les sucs digestifs de leur soumission à la rébellion, préférant l'hypnose libertaire aux caresses de la douceur. Leur saveur réjouit les crocs insatiables de la fange qui les a enjôlées et leur seule activité consiste désormais à regarder ramper sur elles la splendeur de la moisissure avariée dont le travail digestif de nécrose a commencé. Il est des cercueils dont même un indigent grabataire ne voudrait pas, l'amputation lente n'est pas ce qui se fait de mieux en tant que plaisir extatique.

  • Une conscience toute pure apercevrait en elle-même la Route, la Vérité, la Réalité. Mais il n'y a pas de conscience sans tache sur la terre. C'est pourquoi nous interrogeons les faits, les livres et les hommes.
    Sédir

    Merci pour ce superbe texte !
    cat

  • Oh, la belle citation ! Merci cat, on se sent moins seul avec des perceptifs comme vous !

  • Le Sédir de "Les amitiés spirituelles" ? Tiens je vais le feuilleter ce week-end, je sais où trouver un exemplaire... M'en vais chercher de quoi citer moi aussi, na !

  • allez, je vous offre un autre extrait (le Poète), juste pour le fun :-)

    Les modes de la matière, les panaches des mondes lancés dans l'espace, les êtres individuels, les feux d'artifices de la pensée, les constructions du savoir, les jets flamboyants des amours, tout possède son hégémonie, tout est le vêtement d'un esprit, tout aussi est, un combattant. Dans ces tableaux innombrables, le poète surprend la seconde où l'harmonie éternelle de la cause et des moyens, du mobile et des organes, s'inscrit dans le geste, dans le contour, dans la résonnance, dans les mots, dans la couleur. Toute chose possède plusieurs âmes, créées, et une âme essentielle: cette dernière oeuvre toujours selon le mode de 1'unité, et, le beau en est l'irradiation longtemps captive mais qui éclate à coup sûr dès que les relativités adverses arrivent, enfin à une combinaison harmonieuse quoique fugace.

    L’artiste est le chasseur à l'affût de cet éclair, il promène son butin afin que la foule sente, plutôt, que comprenne, la splendeur de l'Univers : l’Art est donc un sacerdoce: son mode central est religieux: son intégration est l'Absolu.
    Sédir

    bon we
    cat

  • c'est amusant, c'est ce que la plupart des gens disent des textes de gmc...

  • "La plupart des gens" adorent les crottes : y a qu'à les regarder voter...
    Merci pour ce joli texte qui sait ne parler qu'aux initiés et aux avertis. Le mystère est caché aux yeux des scrutateurs dans sa lumière même, inaccessible à l'emprise du vulgaire, il murmure des vérités radieuses à l'oreille intelligente comme il inspire des niaiseries risibles à des collégiens attardés et aux gros beu/ofs qui se tissent tout seul des couronnes avec de l'herbe à chat régurgitées dans les chardons.

  • alors, le pourcentage, pas de réponse?
    normalement, l'innocence a une capacité de réaction fulgurante, plus rapide qu'immédiate, il faut que tu ailles consulter la hiérarchie? c'est bizarre, ça, pour un preux de l'égalité comme toi!

  • Ben, j'ai feuilleté ce week-end l'ouvrage "Sacrifices" de Sédir et... il m'est tombé des mains. "Amitiés spirituelles" est le titre de la collection et non un ouvrage de lui, comme je le croyais.

  • Le vrai maître n'est-il pas plutôt le Réel plutôt que la Réalité...

    Je me demande tandis que je vous embrasse...

    @)>-->--->---

  • Je suis très touchée par votre délicatesse à inverser les genres, Nebo... (car je choisis de vous lire ainsi). Votre réalité / mon réel, mais c'est un peu risquer de couper les cheveux en quatre, non ?

    Je reste sur ma réalité, et vous embrasse aussi.

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