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Médina

 

Que l'idée motrice gravée tende le bûcheron, tangue de plomb l'horizon sans un rire, et ce afin que tout l'effort chargé du motif de nos peurs devienne réalité... crainte et partage des mondes par une ouverture à l'écrit de nos références communes dans l'histoire à vivre, de près ou de loin regard voilé de la médina, au mien noir qui s'en trouve...

 

 

"épouse-moi !", disait-il à la réalité.

La réalité ? Sa réalité... 

 

 

L’ennui réduisant à de tout petits riens, nous savions que dehors se trouvaient sous les morts des chansons...

Un filet logeait seule, la confiance que nous lui accordions, je prenais l’autre résolution…

Rivière à des gonds de chats modeste émanation des pierres que nous désunissions, paroles élaborées du train de notre évolution, la beauté d’un corps mort trouble, étrennée par l’ami ; il est percutant de voir le corps édifiant, dissident peu vertueux, ventre creux - les tentacules vertes - moment cloîtré, infime paysage - courageuse jouissance vertu aux amoureux… ce conte merveilleux.

Je veux me souvenir des seins en bois incapables d’aimer vidés de  leur sève !

La reine fossoyée - squelette envenimé, tortillant affamée son emblème !

Je déclare la guerre du vin, du verbe et du vous ; on m’encercle les mains, allonge mes bras vers le bas - enferme, derrière la porte en bois…

D’autres gardiens - penseurs ou musiciens - l’autre porte - assassin de mes lendemains.

J’allais être une porte et ne le savais point, mais j’allais être morte et ne l’ignorais pas : entre deux - je suis porte, entre deux… je suis morte !  

Commentaires

  • Décidément non, je ne comprends pas ce que vous dîtes.
    Je voudrais VOUS trouver dans vos mots, mais perdue dans une abstraction "rivière à des gonds de chats", je ne vous vois plus.
    A qui devons-nous ce mal incurable d'une poésie qui devrait être abstruse pour être poétique ? A des scolaires j'en suis sûr...

  • Koan > vous avez peut-être raison à la tristesse ressentie à ce mot (scolaires = manuels ?). Merci de ce passage...

  • Marie-Gabrielle > Puisqu'à parler d'amour on n'est jamais très loin, je crois, du sujet de ce blog : cette réflexion qui m'est venue tout à l'heure à l'esprit, brut de décoffrage (donc à soumettre aux tenant(e)s du coeur), relativement à la similitude de risque pris dans l'amour et dans certaine pensée :
    Ce n'est pas d'être aimable qui fait qu'on est aimé, c'est la qualité d'amour de celui qui aime.
    (Ce n'est pas d'être pensable qui fait qu'une pensée est pensée, c'est la qualité de penser de celui qui la pense).
    Voilà peut-être qui répond aussi, du coup, à la fidèlité.

    Bon, une fois n'est pas coutume, j'ai fait "spontex". C'est qu'à parler au mieux du risque il faut forcément le courir sans tarder...

  • Varna : je me suis sauvée dans la constance d'un pourquoi... aujourd'hui, c'est un vote en rappel qui conduit ma dérive.
    Jusqu'ici, je vous suis... mais vous avez bien fait de passer voir.
    Aux larmes de citoyens...

  • L'amour forcément appelle tous les phonêmes. Les hiéroglyphes en couleur qui s'inscrivent içi me grattent le front...
    Je me questionne devant ces images de porcelaine rompue...
    "rivière a des gonds de chat modeste"...
    Envoyez les trilles svp.

  • ...modeste émanation des pierres que nous désunissons"

    koan > je ne sais pas bien à quel genre de trilles vous vous en référez, koan. Je vous remercie de reconnaître la question dont je ressens avec vous qu'elle s'est posée.

  • Aux trilles que j'aimerais entendre. Les mots, tous les mots, me semblent parfois des éclats grinçants de l'agression desquels un chant d'oiseau me guérit mieux que n'importe quel livre.

  • koan > oui... il n'est pas d'homéopathie à l'envers. Je pensais comme vous que le jour où je n'entendrais plus les oiseaux, ce jour-là, je serais devenue folle. A porter disparue.
    Bonne journée ! Il fait beau ! Il va faire chaud !

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