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Cent 57

 
Attendre ici le cas d'urgence...
 
 

Commentaires

  • Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.

  • OUI, oui. Je crois que je vois ce que vous avez démontré. Une commune volonté m'est apparue inévitablement. Merci de votre grande présence ici aujourd'hui, Dharma.

  • C'est un plaisir de vous lire ! ^^
    C'est un plaisir de vous écrire !

  • dans l'urgence loin d'ici sans trop attendre souffrir tout cas
    avant de partir

  • Je ne vois qu'urgences, ne sens que cas, n'ai qu'attentes, et vous salue bien.

  • Merci pour vos présences conjointes, qui aident à sortir du trou, comme une poussée naturelle d'un extérieur qui n'est pas prison.

  • Merci aussi pour le rappel que l'extérieur n'est prison que lorsqu'on le veut bien.

  • En Taoïste... dans le non-agir...

    @)>-->--->---

  • Je sais seulement du Tao qu'il - Saint François (d'Assise) - s'en serait inspiré.
    Je me répète en disant qu'en mon jeune temps, l'idée aurait circulé qu'il fallait se montrer prudent face à la "réaction" - dans sa motivation secrète... je me rappelle cependant - un bon souvenir ? - d'une affiche plantée sur le mur de la chambre de mon frère alors que j'étais encore solitaire, sur laquelle apparaissant Marie Curie, s'inscrivaient ces mots : "il faut agir !". Elle m'a autant marquée.

  • Le non-agir chinois n'a rien à voir avec la "réaction"... du réactionnaire chinois, d'ailleurs, c'est du côté de Confucius qu'il faut le chercher... le "non-agir" Taoïste, c'est la transformation constante sur la Voie... Lao Zi... se laisser approcher par les éléments... les évènements... économiser ses forces dans la patience sereine... pour, au bon endroit, au bon moment, passer le cap qui convient... le "non-agir" Taoïste, c'est le mouvement perpétuel, la révolution permanente (à ne pas confondre avec la révolution maoïste : agitation nihiliste qui, finalement, mène au capitalisme d'État)... il faut lire et méditer le TAO TE KING... vous y trouveriez bien des resonnances avec votre poésie...

    Exemples :

    "Le Tao est vide ; si l'on en fait usage, il paraît inépuisable.
    Ô qu'il est profond ! Il semble le patriarche de tous les êtres.
    Il émousse sa subtilité, il se dégage de tous liens, il tempère sa splendeur, il s'assimile à la poussière.
    Ô qu'il est pur ! Il semble subsister éternellement.
    J'ignore de qui il est fils ; il semble avoir précédé le maître du ciel."

    "Ce qui est incomplet devient entier.
    Ce qui est courbé devient droit.
    Ce qui est creux devient plein.
    Ce qui est usé devient neuf.
    Avec peu (de désirs) on acquiert le Tao ; avec beaucoup (de désirs) on s'égare.
    De là vient que le saint homme conserve l'Unité (le Tao), et il est le modèle du monde.
    Il ne se met pas en lumière, c'est pourquoi il brille.
    Il ne s'approuve point, c'est pourquoi il jette de l'éclat.
    Il ne se vante point, c'est pourquoi il a du mérite.
    Il ne se glorifie point, c'est pourquoi il est le supérieur des autres.
    Il ne lutte point, c'est pourquoi il n'y a personne dans l'empire qui puisse lutter contre lui.
    L'axiome des anciens : Ce qui est incomplet devient entier, était-ce une expression vide de sens ?
    Quand l'homme est devenu véritablement parfait, (le monde) vient se soumettre à lui."

    "Il est un être confus qui existait avant le ciel et la terre.
    Ô qu'il est calme ! Ô qu'il est immatériel !
    Il subsiste seul et ne change point.
    Il circule partout et ne périclite point.
    Il peut être regardé comme la mère de l'univers.
    Moi, je ne sais pas son nom.
    Pour lui donner un titre, je l'appelle Voie (Tao).
    En m'efforçant de lui faire un nom, je l'appelle grand.
    De grand, je l'appelle fugace.
    De fugace, je l'appelle éloigné.
    D'éloigné, je l'appelle (l'être) qui revient.
    C'est pourquoi le Tao est grand, le ciel est grand, la terre est grande, le roi aussi est grand.
    Dans le monde, il y a quatre grandes choses, et le roi en est une.
    L'homme imite la terre ; la terre imite le ciel, le ciel imite le Tao ; le Tao imite sa nature. "

    "Le grave est la racine du léger ; le calme est le maître du mouvement.
    De là vient que le saint homme marche tout le jour (dans le Tao) et ne s'écarte point de la quiétude et de la gravité.
    Quoiqu'il possède des palais magnifiques, il reste calme et les fuit.
    Mais hélas ! les maîtres de dix mille chars se conduisent légèrement dans l'empire !
    Par une conduite légère, on perd ses ministres ; par l'emportement des passions, on perd son trône. "

    "Le Tao pratique constamment le non-agir et (pourtant) il n'y a rien qu'il ne fasse.
    Si les rois et les vassaux peuvent le conserver, tous les êtres se convertiront.
    Si, une fois convertis, ils veulent encore se mettre en mouvement, je les contiendrai à l'aide de l'être simple qui n'a pas de nom (c'est-à-dire le Tao).
    L'être simple qui n'a pas de nom, il ne faut pas même le désirer.
    L'absence de désirs procure la quiétude.
    Alors l'empire se rectifie de lui-même. "

    "Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères.
    L'homme vertueux n'est pas disert ; celui qui est disert n'est pas vertueux.
    Celui qui connaît (le Tao) n'est pas savant ; celui qui est savant ne le connaît pas.
    Le Saint n'accumule pas (les richesses).
    Plus il emploie (sa vertu) dans l'intérêt des hommes, et plus elle augmente.
    Plus il donne aux hommes et plus il s'enrichit. Telle est la voie du ciel, qu'il est utile aux êtres et ne leur nuit point. Telle est la voie du Saint, qu'il agit et ne dispute point. "

  • Etre là ... surtout sans attentes .. pas même l'urgence !

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