Je ne l'avais pas vu...
lui, l'oiseau plat.
Je le prends avec moi, et me pose sur lui,
main d'en-haut - corps du bas...
Ficelle à mon doigt...
Son adieu précipite ses pas, s'envole et couronne...
Il émet libre, vrai...
cru d'entière filière amoureuse d'un oui
fier et d'hier et d'aujourd'hui...
Parti...
Commentaires
Les mots... et la voix, maintenant. COmme un manque, déjà.
Le geste qui la recompose, consolait-il des mots...
Il consolait de tout dans le bleu du ciel.
Où le recul au mieux du saut...
Là c'est moi qui ne vous suis pas. Ce n'est qu'à l'extrême bord du vide que l'on saute.
Fondu ?
Ce qui entre en fusion est alors inconnaissable. Après, longtemps après l'éclair, au retour non cherché de la voix , quand tombe la foudre à son heure et lieu, on apprend...
Sait-on...
oui. D'un savoir trop sûr.
A deux le dialogue est sûr...
Ce qui manque alors: le dialogue. Une voix qui revient c'est trop et trop peu. C'est comme une dissonnance dans la divine symphonie.
Et le rire et le pleur...
Qui passent par la terreur, la gorge nouée d'angoisse.
Rockrose...
Le rose de la chair offerte...
Non... celle de l'émotion face à cela, qui est.