J'ai cherché la lumière : elle est en l'autre - qui me regarde, ou bien effraie... Ma pensée absente confond les mots qui s'isolent - en frottant pour durer, comme - à ce flux des vies - la menace de mort - automate nourrissant la confiance parfaite en l'outil de sa face, assuré d'un retour à l'objet de sa peur. Aux deux extrémités de la matière, se trouvait l'épaisseur jalouse de la fièvre d'exister - indifférente, à la chaleur humaine d'une aussi simple matérialité...
Commentaires
Libre transposition :
La lumière de l'autre éclaire sa fièvre matérielle d'exister.
Ma pensée s'interdit de conglomérer ses mots, préférant les isoler, de sorte qu'à retrouver la peur /substantielle /, je sois du moins assuré(e) de retrouver sa présence, sa chaleur.
Pensée jalouse de la lumière qui me regarde, ou bien (m') effraie.
Varna > Je reviendrai lire.
Un grand merci ici pour cette belle articulation...
C'est vrai: Bravo à tous les deux!
. > Il faudrait vous associer... au baillon de nos joies...
Vos avez déjà essayé mg de baillonner une source jaillissante?
Pas vraiment.
Lumière dressée/adressée mais qui s'absente , non compétitive, addictive et complétive plutôt. Apparentement à ce reflux mélancolique que Gide définissait comme "ferveur retombée". Que peut la lumière sur une fièvre ou sur une indifférence . Peut-on recoudre le sens avec ses particules à mains nues ? Pour moi , elle n'est que l'apprêt d'un tableau sur le point d'advenir ou le laqué fragile et neuf d'un qui est voué à être exposé. Qui décide cette irruption sous les regards ? Moi j'aime toucher les sous-couches de nos pensées diurnes. Tant pis pour les traces de doigts...
Mthp > Je crois que nous n'entendons pas tout de ce que nous entendons...