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Panino Pianino (24)

 

    "Tout en pleurant, il disait :

 

    "Oh ! ma chère petite Fée, pourquoi es-tu morte ?... Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place, moi qui suis méchant, alors que toi tu étais si bonne ?... Et où est mon pauvre papa ? Oh ! ma bonne Fée, dis-moi où je peux le retrouver, car je veux rester toujours avec lui et ne plus le quitter jamais, jamais, jamais !... Oh ! ma chère petite Fée, dis-moi que tu n'es pas morte !... Si vraiment tu m'aimes... si tu aimes ton petit frère, revis... reviens en vie, comme avant ! N'as-tu pas quelque peine à me voir seul, abandonné de tout le monde ?... Si les assassins revenaient, ils m'attacheraient de nouveau à la branche du Chêne... et alors je mourrais à tout jamais. Que veux-tu que je fasse maintenant, seul dans ce monde ? Maintenant que je vous ai perdus, toi et mon papa, qui me donnera à manger ? Où irai-je dormir la nuit ? Qui me fera une nouvelle veste ? Ah ! il vaudrait mieux, cent fois mieux, que je meure moi aussi ! Oui, je veux mourir. Hi ! hi ! hi !...".

    Tout en se lamentant ainsi, il fit le geste de s'arracher les cheveux ; mais, comme ses cheveux étaient de bois, il n'eut même pas la satisfaction d'y passer ses doigts."

 

 

Commentaires

  • ha, les autobiographies, ça tourne souvent au panégyrique ou à l'autojustification.

  • Ce pianino, il m'en fait voir de toutes les couleurs et je m'arrache les cheveux. Bises.

  • Bise aussi...

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