(Je me nourris à toi comme au sein maternel de la continuité maudite. La beauté me fait parler. Elle est à qui obsède le blanc manteau de ma parole hantée par le clapotis de tes larmes. Ton cœur ouvert à ma pensée d’obsèques prédisposait à la souffrance muette de la vie qui s’ignore imposée, les mots avilis par les mots. Le mur alors infranchissable dans la durée du seul amour rangé, la voix du sourd, les verbes incréés, le son qui s’envisage mort...
Ta matière est un autre présent, intelligent et lourd. Notre responsabilité exige de nous, autant qu'elle te l’aura offert - d'épouser le réel qui fait exister, dans le corps et cette âme. Il est des gens qui fuient cela pour la relativité de leur monde. Cette foi mauvaise empêcha de vivre la relation unique d’un équilibre au don. Laisserions-nous un travail dévalorisé ? Admettrions-nous ce bien insigne du nouveau dieu dans l’action des vouloirs ? Le support d'une langue structurant ma pensée émane un témoignage qui suppose que j'embrase l'amour en espérance...).
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