Les petites pages aussi se tournent. En me levant, je venais de décider le maigre accord commun qui fait la page humaine - prostrée - devant la place au lendemain de l’autre, dans une étreinte froide - le corps en douille - malheureuse d’aimer, en croix - la fin de sa foi. J'osais - depuis l’instant unique où son écrit s’en faut - prononcer, l’ombre blanche - prosaïque pivot :
"Le miroir est, en vie, un mot - qui ne s’efface pas… On s’adressait - ou pas, à des étrangers… L’entrée s’est trouvée, là… au milieu des chants : une ouverture en net, à cet ailleurs personnifié, qui me fait vous parler. Les mots sont encore ceux des condamnés. Une parole était, aura été - ou sera née, de la plume, toujours mobile - de l’auteur en quête des vies DU personnage - qu’il ou elle a aimé... JE sensibilise - entière, la corolle - d’une gamme, vivace - dont j’ai épié l’espace d'un propre souvenir... Quelle est donc cette voix qui m'appelle, et se troue ?
Je n'avais pas connu LA voix - qui dit, que tu es quelqu'un d'autre, en moi - refusant - toujours à MA loi d'entrer chez toi - en moi. Homme - de peu de foi, disparu de la voie tendre et blanche, et toujours inconnue - vécue, la retenue - pauvre en amour du leur, et du sien vivant des mots, qui surent - idéalement venus, les secrets de l'ascèse, au silence de mue - grand cadeau... il m'a oubliée... Cela, c'est toi - que je connais, et peux rencontrer ? Quelle est cette matière, que je peux rencontrer ? Est-il mort ? Pourquoi était-il mort ? Si je les tuais, je mourais - avec douleur contraire à lâcheté, mais douceur éphémère ? La tension n'était pas la mort : le fait de sombrer ou de tomber - si ? Sept pensées, sept enchaînements - et la mer ?
Sans donner la vie - donner la mort, donner sa vie - sans la mort... Tu n'avais pas connu cela, à l'autonomie d'un sens - en vaine plastique du manche : qui sait - avant le bien - le mal, et l'autre bien... qui voit, le mal en bien - fondant un air musicien, car sa tristesse oblige ? Et le matin...
TU SAIS : je n'aimais pas les vers. Pensas-tu donc, en moi - que tout va de travers ? A fuir mes petits pas où le néant s'est montré sûr - à dérober mon corps, à la joie - qui n'y entend pas ? Ce livre est impie ? Un rire - étrange : ma vie - ton livre - le songe, de la vie - qui se répète ? Oui. Je t’aime - infiniment paysage aux otages impartiaux, d’un autre horizon d’homme - nu parce qu’il est beau ? Un rire éclate, et mille morceaux de suite : errante ? Apprends-moi… prends-moi… rends-moi…
Nous n'étions pas parfaites - et nous fichions de l’être. Pourquoi se dirait-on qu’il n’y avait pas d’histoires ? Saisis ton temps - précieux, puisque - sans l'avoir plus - c'est TA MORT qui sera venue. Tandis qu’un rouleau - blanc de mer - arriverait sur toi, obligeant à plonger - sous la dentelle - une pratique indemne, à l'abri de mon souvenir : j'épargnais du rêve... Ainsi, quand la question posée était... la vocation de tuer, je répondais - tantôt, par une défiguration soudaine... Culture - douce de l'âge : ma tendresse expliquait, le moins fragile, et le plus vrai - adaptation, lucide - aux supports de couronne, qualifiant - de ce mot, l'autre réalité : un seul me touche - et tous ont froid... Vous traversiez l'épaisseur de mes pensées, mais votre musique absentait.
Je crois, à ce simple miroir : pas au forum, car il empêche le temps de se flétrir - de s’oublier - à son effet jouissif, de la déduction ; ce sont NOS chairs - qui lissent - ambres d'un jour, osé… La mer a des rondeurs viriles.
Tout bien considéré, la colonisation de planètes d'eau : leurs dimensions, nouvelles - attribuables à l'esprit patriote, ouvrent au vaste espace, dont la toile infinie a servi de passerelle, conduisant à l'espace interplanétaire, par la mort - cruellement défiée : une intelligence vive conservée dans ce dialogue sauf ? Nous sommes en train de faire l’amour, nous faisons l’amour, nous nous aimons...".
(Je me nourris en toi, comme au sein maternel d'une continuité maudite. La beauté me fait parler. Elle est à qui obsède le blanc manteau de ma parole - hantée par le clapotis de tes larmes. Ton cœur ouvert à ma pensée d’obsèques, prédisposait - à la souffrance muette - la vie - qui s’ignore imposée, les mots avilis par les mots. Le mur alors infranchissable, dans la durée du seul amour rangé, la voix du sourd - les verbes incréés - le son, qui s’envisage mort...
Ta matière est un autre présent, intelligent et lourd. Nos responsabilités exigent de nous - autant qu'elles te l’auraient offert - d'épouser le réel qui fait exister, dans ce corps - et cette âme. Il est des gens qui fuient cela, pour une relativité des mondes… Cette foi - mauvaise, empêcha de vivre la relation - unique, de l’équilibre au don... Laissions-nous le travail se dévaloriser ? Admettions-nous ce "bien" - insigne, de nouveaux dieux - SANS L'ACTION DES VOULOIRS ? Le support d'une langue - structurant ma pensée - émane un témoignage : qui suppose, que j'embrase TON amour - alors en sa Folle espérance...).