- Le troll s'est cru en droit d'obtenir de moi beaucoup de ce qui m'appartient, sans se montrer capable de voir ce que je lui avais donné...
- Cela est donc possible ?
- C'est bien que cela fut la loi du moins gentil.
- Et celle du plus fort ?
- Il ne la connait pas, mais il n'en sait pas d'autre...
- Vous a-t-il obéi ?
- Là n'est pas ma question.
- Alors je vais ciseler des ongles, et les unir aux miens, dans une cacophonie des plus inusitées : j'oserai étrangler dans la pudeur de fresnes, et vous condamnerez le goût charnu de mes autres lames...
- Vous verrez que vous aimez le soir - tendre étranger du fossoyeur de tombes...
- Je suis l'ombre d'un ange.
- Vous y seriez la peau ?
- Je hais les bavardages, que sont des oripeaux.
- Vous en tracez la garde... pauvre petit idiot !
- C'est que j'ai trop à faire ! Avec les oripeaux.
- Je connais mon sourire.
- Vous y seriez plus libre - qu'à cet instant précis, où je vous savais ronde...
- Vous y seriez la vie dont je serais féconde.
- Oui...
- Le plaisir assemblait mes larmes froides.
- Mon désir si intense, à vous communiquer mon texte...
- ...la cendre de vos yeux ?