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Peuple des capitaux

  • Peuple des capitaux (1)

     

        Un poison de la vie conduisant l'enfant travesti à ma mort donnée sans amitié - j’aurais fini d’aimer, penché - mort sans cœur - une enveloppe à la froidure glacée, mais elle - qui n'aurait pas été lue, qu'allait-elle faire - dans cet au-delà ?

        Le peuple des capitaux soignait son doux visage lorsque, prenant une plume à l’oracle du liquide opaque - j'écrivis, pour ma ville fantôme, qu'une ombre de menace nouvelle assistait au temps, n'ayant encore pas pu y lire...

        Dès lors, ces fervents d'une action contraire et solidaire - par le pont des vivants et des morts, ambitionnèrent cette raison féline à l’hypnose, transfigurèrnt leur fatigue de blanche extase à la rose, affirmèrent rien - d'un capital nu, frelaté d'omnivores aériens, seul au monde à l'instant basculé sensible - en gravité de charretier fredonnée, par ses chemins lus - à d'autres pas dominés... Ainsi reconduiraient-ils la demi-morte sur la terre qu'elle ne devrait alors plus quitter.
        Néanmoins, donnerait-elle sa réponse de sphinx - à un homme - donnée, reçue, ponctuée, vive, vague et déserte : « aimez-vous ? ».
     
       La lourde porte - tournée, la page - salie de poussières dormantes - j'aurais peut-être entendu la Lune hurler, sans briser ce silence, où j’allais me lover : son regard apparu intense, mais sa voix d’enfantin plaidoyer... repliée, dans l'espace : "...choisissez-vous... de... blesser... notre... étrange... atmosphère ?".
        M'étant soudain trouvé à la barre de cette insolvable menace, j'aurais alors senti la pluie - touchée du souffle des gris - s'entortiller  autour de nous : sa quête évoquant la mémoire foetale y fécondant ce long refrain de notre épopée sauvage :  "...la mort nous sépare... sans assiduité... et je pars… la mort... nous sépare... loin du port... et de la jetée…".
     
     
    * * *  
     

        Dans cette maille, que j'aurais assortie - pour elle - aux cabrioles ouatées des mots qu'elle écoutait oisive afin que le jour aille sans peine - mon chevalet vivait très tôt la tempête absente des écorces et l’espoir d'un milieu transi des cendres...     
     
    -    ...j'ai eu besoin d'aller dans le mur...     
    -    et maintenant, vous sentez-vous mieux ?     
    -    oui, parce que j'ai cru à la "via ferrata" !     
    -    notre avancée intuitive n'avait-elle encore pas eu lieu ?     
    -    si, justement...
    -    vous m'effrayez, un peu !     
    -    et pourquoi donc ?     
    -    ignoriez-vous...     
    -    d'enfreindre la loi des dieux ?     
    -    l'adoration est nécessaire !   
    -    ...elle paie si peu !      
     
        La sincérité bâchant son ami d’enfance au fil rouge d'une vie maudite, on m'aurait cherché, à son dernier jour - offrant au cliquetis d’épée - au lacet dégonflé, de mouette - au plein ciel - quand elle s'y serait exprimée, ainsi : "...encouragez... notre... peuple !".
        Ici serait gâchée mon enfance... parce que des fenêtres ouvertes - j'aurais gardé l’océan - sans y contempler ce regard prédateur, empli de larmes cabrées, riche - à l'inquisition - ou l'amant - des raideurs obligées de la danse : nous ne serions pas tous - engagés... sur la voie du mur.

        Au lendemain du son étrange, au for étrange et nauséabond de son réflexe d'entrailles - je ne pensais qu'au feu brûlant puisque adepte, et l'otage de ses quatre saisons, la Terre n'y existait plus déroutante, mais... l'enfant y serait mort, grâce aux larmes sablées, qui auraient éclaté - du tronc de son oeil - le désert - d'une libre tangente - à son visage d'excavée...     
        Oui ! - que son livre vous ramène en arrière, pour aller de l'avant et qu'assumé, il vous conduise... à l'indicible, offert à interprétation - qu'il soit un désert qui gronde, freinant l'ombre de l'envie... que de la force de nos écritures - et pesée constante des correspondances, renaisse enfin la vague d'assaut - décrivant sa maison sur la tombe du vivant - où nous irions enfin libres - pionniers de modestes rencontres là où, partout ! la mère aurait survécu à son enfant dépendant.     
     
        Le dieu père l'aurait encore trahie, par l'image, à son effet pervers, inscrit sur l'autre page - mais elle trouvait le courage de confier à la vie son passage, transi : "...à vie... je confie à mon lecteur que ce livre tient du défi et de la première fois... quand la langue me manque j'en invente une autre... la première fois je prends à la vague sa démarche floue... mon livre exprimant brutalement la différence s'attache sincèrement au don... temps du verbe dans l'exagération du manifeste il arrête... je confie à son fil mon lecteur... je n'ai pas regretté sur la braise la touche que vous trouviez bien... câlins...".
        La croix signait l'ensemble de sa provation sereine, au souffle retenu choqué : "Vous irez loin - entendait-on déjà, car ce livre - que nous tiendrons pour reconnaissable en son débit évoque en votre chemin notre rose...".


    * * *


        "Etait-on quelque chose ?" - se serait inquiété, soudain - notre peuple des capitaux, fort de la signature patentée, tout à son effrayant parcours souterrain - incapable d'abolir et la sphère et le sourire éteint par la seule voix auguste et parfumée du vautour... Sourdait de sa mémoire enfouie un désir vain, du sexe féminin déchiqueté au balancier d'un geste orange, de lièvre poésie.     
        Nous ? Le souffle court, subitement las d'être observé, il avait entendu les bruits du foin d'un enfer, au matin - à la rose cloaque, on aurait donné un ordre, pour que tout l'argent la cloue, sec : "...avance... à l'identique !" - sauf si son amour avait pu valoir, d'avantage que ce regard - au trait rapide, ou mécanique...     
     
        Elle avait pourtant su garder l'espoir de la conquête vivante - s'étant rappelé, prestement, les mots qu'on leur adressait, jadis : "chiens de Terriens !". Sur ma plaquette, alors apparue mobile à ses yeux microscopiques, ma vie aurait pu se trouver réduite à ses mots d'un vert encore si tendrement écru : "...une verge combat en Mikado...".
        "Simple travail d'allumeuse..." - d'autres mots m'étaient parvenus abreuvés à son verbe ouvragé - au temps fleuri, de la fontaine à ses sourires : sa folie montrerait au monde des habitacles que je vivais pour la rose noire, pour qui ce n'était pas d'avoir été profonde...

        Mon corps, tremblait - de son aimable fredaine... maquillait l'émotion de son découragement... ma tête, immergée  - froide, où tout semblait encore passer par la voix de son renouveau, restait pourtant ignorée. Son coeur battu s'orientait aux vents, tandis que mon changement d'identité restait impossible à lui avouer sans briser notre réalité...  
        Auparavant, j'aurais pu décrire - à ce peuple des capitaux - le récit d'une légende à faire alterner ses courants avec ceux de l'être verbalisé, compatissant, mitigeant, et coupant...     
     
    -    la mer et le désert... deux âtres !     
    -    comment ne pas s'y perdre ?     
    -    n'y aurions-nous pas vu d'histoires ?     
    -    ne les avons-nous pas vécues ?     
    -    ...nos voix...     
    -    comme étrangères, alors passées...     
    -    et ce voyage, que nous faisions sans en garder la mémoire ?
    -    le souvenir absent des atmosphères...     
    -    ne me quittez pas, surtout !     
    -    auriez-vous peur - de tout ?     
    -    seulement du noir... et vous ?     
    -    je suis pétrifié !     
     
        Elle décidait de mettre fin, dans sa folie - aux origines alliées qui m'avaient cadenassé au crime d'élégant, son peuple commettant son idole au pavillon des ayant droit à mon élocution - laissant sa rose noire se percevoir malade, désespérée, en érection, rose des sables - frontière passagère à la définition des sections mensongères ?
        Ainsi vivrait-elle au coeur d'un destin creux des lendemains - existant pour moi seul à travers les yeux d'une autre - à l'envers de ce grossissement qu'elle avait su analyser pour moi. Rendu à ses couleurs, j'avais serré des mains - introduit à la cause minime son destin paru jamais insensé - transformé l'ampleur de ma question caressante mais pénétrante, en pain.     
     
        Créer un dialogue entre le moi d'aujourd'hui et celui d'hier - entre toi et moi, et ceux qui n'auront pas connu d'autre aventure que celle d'une seule sphère inconséquente...     
       Demeurant dans sa triste solitude, je tenais les ingrédients d'une potion solide que le désaveu de ma castration balayait, avec ce que je gardais d'ambition : malgré tout je ne respirais pas la confusion en mourant déjà - d'un face à face avec son incompréhension.    
     
    (à suivre ?)
  • Peuple des capitaux (0)

    UN TEXTE A PASSER LES FêTES... JE VOUS LE CONFIE JUSQU'A L'éPIPHANIE, et puis il restera dans sa "catégorie"... 

     

     

     

    CE TEXTE EN FORME DE MèRE (autre mot pour levain) ATTEND DEPUIS LA FIN DU PRINTEMPS DERNIER...

     

     

     

    EN DéCOUVRANT LA BLOGOSPHèRE - CET éTé, J'AI COMPRIS QU'IL S'Y RAPPORTERAIT, 

     

     

     

    MYSTERE D'UN HUMAIN QU'ELLE AIMERAIT VRAIMENT BIEN...

     

     

     

    BRISé OU CONSERVé, IL SERVIRA DE BASE A L'éCRITURE D'UN ROMAN POUR LEQUEL J'AURAI(S) BESOIN DE TEMPS...

     

     

     

    MERCI DE LUI OFFRIR VOS éCHOS ET IDéES !

     

     

     

    VOILA... ça vient.