Un poison de la vie conduisant l'enfant travesti à ma mort donnée sans amitié - j’aurais fini d’aimer, penché - mort sans cœur - une enveloppe à la froidure glacée, mais elle - qui n'aurait pas été lue, qu'allait-elle faire - dans cet au-delà ?
Le peuple des capitaux soignait son doux visage lorsque, prenant une plume à l’oracle du liquide opaque - j'écrivis, pour ma ville fantôme, qu'une ombre de menace nouvelle assistait au temps, n'ayant encore pas pu y lire...
Dès lors, ces fervents d'une action contraire et solidaire - par le pont des vivants et des morts, ambitionnèrent cette raison féline à l’hypnose, transfigurèrnt leur fatigue de blanche extase à la rose, affirmèrent rien - d'un capital nu, frelaté d'omnivores aériens, seul au monde à l'instant basculé sensible - en gravité de charretier fredonnée, par ses chemins lus - à d'autres pas dominés... Ainsi reconduiraient-ils la demi-morte sur la terre qu'elle ne devrait alors plus quitter.
Néanmoins, donnerait-elle sa réponse de sphinx - à un homme - donnée, reçue, ponctuée, vive, vague et déserte : « aimez-vous ? ».
La lourde porte - tournée, la page - salie de poussières dormantes - j'aurais peut-être entendu la Lune hurler, sans briser ce silence, où j’allais me lover : son regard apparu intense, mais sa voix d’enfantin plaidoyer... repliée, dans l'espace : "...choisissez-vous... de... blesser... notre... étrange... atmosphère ?".
M'étant soudain trouvé à la barre de cette insolvable menace, j'aurais alors senti la pluie - touchée du souffle des gris - s'entortiller autour de nous : sa quête évoquant la mémoire foetale y fécondant ce long refrain de notre épopée sauvage : "...la mort nous sépare... sans assiduité... et je pars… la mort... nous sépare... loin du port... et de la jetée…".
* * *
Dans cette maille, que j'aurais assortie - pour elle - aux cabrioles ouatées des mots qu'elle écoutait oisive afin que le jour aille sans peine - mon chevalet vivait très tôt la tempête absente des écorces et l’espoir d'un milieu transi des cendres...
- ...j'ai eu besoin d'aller dans le mur...
- et maintenant, vous sentez-vous mieux ?
- oui, parce que j'ai cru à la "via ferrata" !
- notre avancée intuitive n'avait-elle encore pas eu lieu ?
- si, justement...
- vous m'effrayez, un peu !
- et pourquoi donc ?
- ignoriez-vous...
- d'enfreindre la loi des dieux ?
- l'adoration est nécessaire !
- ...elle paie si peu !
La sincérité bâchant son ami d’enfance au fil rouge d'une vie maudite, on m'aurait cherché, à son dernier jour - offrant au cliquetis d’épée - au lacet dégonflé, de mouette - au plein ciel - quand elle s'y serait exprimée, ainsi : "...encouragez... notre... peuple !".
Ici serait gâchée mon enfance... parce que des fenêtres ouvertes - j'aurais gardé l’océan - sans y contempler ce regard prédateur, empli de larmes cabrées, riche - à l'inquisition - ou l'amant - des raideurs obligées de la danse : nous ne serions pas tous - engagés... sur la voie du mur.
Ici serait gâchée mon enfance... parce que des fenêtres ouvertes - j'aurais gardé l’océan - sans y contempler ce regard prédateur, empli de larmes cabrées, riche - à l'inquisition - ou l'amant - des raideurs obligées de la danse : nous ne serions pas tous - engagés... sur la voie du mur.
Au lendemain du son étrange, au for étrange et nauséabond de son réflexe d'entrailles - je ne pensais qu'au feu brûlant puisque adepte, et l'otage de ses quatre saisons, la Terre n'y existait plus déroutante, mais... l'enfant y serait mort, grâce aux larmes sablées, qui auraient éclaté - du tronc de son oeil - le désert - d'une libre tangente - à son visage d'excavée...
Oui ! - que son livre vous ramène en arrière, pour aller de l'avant et qu'assumé, il vous conduise... à l'indicible, offert à interprétation - qu'il soit un désert qui gronde, freinant l'ombre de l'envie... que de la force de nos écritures - et pesée constante des correspondances, renaisse enfin la vague d'assaut - décrivant sa maison sur la tombe du vivant - où nous irions enfin libres - pionniers de modestes rencontres là où, partout ! la mère aurait survécu à son enfant dépendant.
Le dieu père l'aurait encore trahie, par l'image, à son effet pervers, inscrit sur l'autre page - mais elle trouvait le courage de confier à la vie son passage, transi : "...à vie... je confie à mon lecteur que ce livre tient du défi et de la première fois... quand la langue me manque j'en invente une autre... la première fois je prends à la vague sa démarche floue... mon livre exprimant brutalement la différence s'attache sincèrement au don... temps du verbe dans l'exagération du manifeste il arrête... je confie à son fil mon lecteur... je n'ai pas regretté sur la braise la touche que vous trouviez bien... câlins...".
La croix signait l'ensemble de sa provation sereine, au souffle retenu choqué : "Vous irez loin - entendait-on déjà, car ce livre - que nous tiendrons pour reconnaissable en son débit évoque en votre chemin notre rose...".
La croix signait l'ensemble de sa provation sereine, au souffle retenu choqué : "Vous irez loin - entendait-on déjà, car ce livre - que nous tiendrons pour reconnaissable en son débit évoque en votre chemin notre rose...".
* * *
"Etait-on quelque chose ?" - se serait inquiété, soudain - notre peuple des capitaux, fort de la signature patentée, tout à son effrayant parcours souterrain - incapable d'abolir et la sphère et le sourire éteint par la seule voix auguste et parfumée du vautour... Sourdait de sa mémoire enfouie un désir vain, du sexe féminin déchiqueté au balancier d'un geste orange, de lièvre poésie.
Nous ? Le souffle court, subitement las d'être observé, il avait entendu les bruits du foin d'un enfer, au matin - à la rose cloaque, on aurait donné un ordre, pour que tout l'argent la cloue, sec : "...avance... à l'identique !" - sauf si son amour avait pu valoir, d'avantage que ce regard - au trait rapide, ou mécanique...
Elle avait pourtant su garder l'espoir de la conquête vivante - s'étant rappelé, prestement, les mots qu'on leur adressait, jadis : "chiens de Terriens !". Sur ma plaquette, alors apparue mobile à ses yeux microscopiques, ma vie aurait pu se trouver réduite à ses mots d'un vert encore si tendrement écru : "...une verge combat en Mikado...".
"Simple travail d'allumeuse..." - d'autres mots m'étaient parvenus abreuvés à son verbe ouvragé - au temps fleuri, de la fontaine à ses sourires : sa folie montrerait au monde des habitacles que je vivais pour la rose noire, pour qui ce n'était pas d'avoir été profonde...
Mon corps, tremblait - de son aimable fredaine... maquillait l'émotion de son découragement... ma tête, immergée - froide, où tout semblait encore passer par la voix de son renouveau, restait pourtant ignorée. Son coeur battu s'orientait aux vents, tandis que mon changement d'identité restait impossible à lui avouer sans briser notre réalité...
"Simple travail d'allumeuse..." - d'autres mots m'étaient parvenus abreuvés à son verbe ouvragé - au temps fleuri, de la fontaine à ses sourires : sa folie montrerait au monde des habitacles que je vivais pour la rose noire, pour qui ce n'était pas d'avoir été profonde...
Mon corps, tremblait - de son aimable fredaine... maquillait l'émotion de son découragement... ma tête, immergée - froide, où tout semblait encore passer par la voix de son renouveau, restait pourtant ignorée. Son coeur battu s'orientait aux vents, tandis que mon changement d'identité restait impossible à lui avouer sans briser notre réalité...
Auparavant, j'aurais pu décrire - à ce peuple des capitaux - le récit d'une légende à faire alterner ses courants avec ceux de l'être verbalisé, compatissant, mitigeant, et coupant...
- la mer et le désert... deux âtres !
- comment ne pas s'y perdre ?
- n'y aurions-nous pas vu d'histoires ?
- ne les avons-nous pas vécues ?
- ...nos voix...
- comme étrangères, alors passées...
- et ce voyage, que nous faisions sans en garder la mémoire ?
- le souvenir absent des atmosphères...
- le souvenir absent des atmosphères...
- ne me quittez pas, surtout !
- auriez-vous peur - de tout ?
- seulement du noir... et vous ?
- je suis pétrifié !
Elle décidait de mettre fin, dans sa folie - aux origines alliées qui m'avaient cadenassé au crime d'élégant, son peuple commettant son idole au pavillon des ayant droit à mon élocution - laissant sa rose noire se percevoir malade, désespérée, en érection, rose des sables - frontière passagère à la définition des sections mensongères ?
Ainsi vivrait-elle au coeur d'un destin creux des lendemains - existant pour moi seul à travers les yeux d'une autre - à l'envers de ce grossissement qu'elle avait su analyser pour moi. Rendu à ses couleurs, j'avais serré des mains - introduit à la cause minime son destin paru jamais insensé - transformé l'ampleur de ma question caressante mais pénétrante, en pain.
Créer un dialogue entre le moi d'aujourd'hui et celui d'hier - entre toi et moi, et ceux qui n'auront pas connu d'autre aventure que celle d'une seule sphère inconséquente...
Demeurant dans sa triste solitude, je tenais les ingrédients d'une potion solide que le désaveu de ma castration balayait, avec ce que je gardais d'ambition : malgré tout je ne respirais pas la confusion en mourant déjà - d'un face à face avec son incompréhension.
(à suivre ?)
Commentaires
J'attends la suite ... il y un suspense intéressant et l'écriture me semble t'il plus pointue dans l'émotion ... ce n'est qu'un ressenti personnel
merci Marie Gabrielle
cat
il serait surprenant qu'il vienne une suite....les mots semblent en panne....le flux s'est interrompu; pourquoi? excellente question, n'est-ce-pas?
Salut Cat ! J'ai à filer (comm. DAB), mais merci du passage...
Oui, comme je l'ai précisé dans PC (0), (PC = Peuple des capitaux), ce travail de très longue haleine est déjà prioritaire sur le temps que j'accorderai, d'ici à quelques mois, à ce très jeune blog... qui s'acclimate à l'apparente lenteur de la vie des bassins... pour le bonheur de ma famille, au moins.
Je t'embrasse,
Je ne passerai "chez moi" (sur le net) que de temps en temps, mais répondrai toujours.
CIAO !
Absolument illisible ! Donc très ennuyeux.
Les commentaires négatifs n'apparaissent pas. Peur du regard des autres, MG ?
C'est illisible ce que vous avez écrit là, illisible et donc très ennuyeux. Masturbation mentale.
dans les bassins de décantation digestifs, se perd la clarté de l'expression; c'est un phénomène normal, nul raison de s'inquiéter outre-mesure
Bonjour, autre point...
Si je rencontrais des négatifs, je les remarquerais... et la peur est d'abord affaire de rangement, ou d'ordonnancement.
Illisible ou indigeste ? ce qui serait effectivement ennuyeux pour le commun, mais il s'agit là seulement d'un cours des choses.
Je vous remercie d'une remarque vraissemblablement à desciller, mais je n'ai pas eu beaucoup de visites, ces derniers temps : cela répondit-il à la question ?
(en réponse à "peur du regard des autres", je vous dis : non, peur de l'attraction que d'autres pourraient exercer sur mon propre regard, sans que je le veuille, ou ressente d'aucune heureuse façon).
Je vous remercie donc également de vous préoccuper de ce qui serait ennuyeux pour moi, ainsi que pour d'autres lecteurs... c'est toujours utile de se savoir aimé.
Bonne journée, à vous !
la peur est ta peur, elle est une affaire entre toi et toi; il est vrai que seuls ont disparu des commentaires neutres.
alors plus de textes maintenant?
> michel, j'espère que vous ne serez pas le dernier à vous exprimer de la sorte... parce que ce que je reçois des comm. est toujours différent étant propre à chacun dans une situation éclairée par tous.
C'est un peu compliqué, mais la pierre aussi s'osculte - la feuille encore laminée par l'encre du passé...
Best regards,
Il est inadmissible de déposer des commentaires sous le peudo d'un autre !
Bonjour Simone ! J'ai à faire urgemment, mais repasserai plus tard. Vous lire... peut-être...
Buona giornata,
Si c'est vous qui vous amusez à ce jeu là mg , c'est encore pire qu'inadmissible .
Non, ce n'est pas moi.
Si vous vous en référiez à l'autre point (que je ne nomme pas (2) pour des raisons de langage informatique)...
Je reviens tout à l'heure.
Bonne journée,
mg
Toutes mes excuses à Mme Simone (.). Je ne savais pas qu'elle avait l'exclusivité du (.) Je n'ai encore lu aucun de ses commentaires.
Pourquoi ne pas signer Simone simplement? Mon message d'hier n'était pas passé donc je n'ai pas répété mon pseudo. Je croyais mon nouveau message ne passerait pas non plus.
MG n'est pour rien dans cette confusion, Mme Simone, faut pas vous énerver ainsi, c'est mauvais pour la santé.
Merci pour les sels monsieur Michel mais s'ils guérissent les nerfs(que j'ai solides merci) ils ne sont d'aucune utilité à la colère .
michel > si vous levez les yeux sur la colonne de comm., on comprend qu'il y a du y avoir un bug, puisque votre message du 6 (j'ai été vérifier dans la liste : il date de 19h25) est apparu seulement à la date du 7, et ne se lisait pas ce matin ici même (sauf en marge - d'où mon incompréhension béate).
J'en suis désolée, d'autant que ma présence est assez régulière sur ce blog, dans la mesure où le temps ne m'est pas vraiment compté, bien sûr...
D'autant plus désoléE, que j'allais finir par apparenter cet "endroit" au mirage, et à l'oasis ! Sans votre clarté.
Merci...
Mme Simone, l'objet ou le sujet de votre colère me dépasse. C'est une erreur soyez-en assurée. D'habitudeje signe, là j'étais persuadé être censuré. Un point anonyme me semblait convenir.
Le point est un signe communément utilisé, vous n'en avez pas l'exclusivité que je sache. Si j'avais signé de votre pseudo (simone) là vous pouviez être fâchée. Vous avez les nerfs solides? etrange.
Quand bien même je me serais trompée le problème , ne le saviez vous pas ? du parasitage et de la manipulation de la parole sur le lieu virtuel se pose . Comme si tout ,là, serait enfin permis au commun des mortels...
Je sais. Mais aussi pourquoi ne pas signer de votre prénom? C'est une erreur, rien d'intentionnel et je vous prie de m'excuser. J'étais persuadé que mon commentaire ne passerait pas. Je serai plus vigilant à l'avenir.
michel > mes déductions à vous lire me disent aveugle, et qu'à défaut d'âtre kinéstésique, je poserais en base l'olfactif ; ce en quoi vous n'auriez pas entièrement tort - même un peu vexant...
Sachez en préalable que je ne mache pas mes mots tant qu'à parler odeur et specimen...
Vous me faites songer aux soldat dans leurs vêtementsd de camouflage, tout pleins de graisse noire au visage. Seulement à ceux-là, alors... pas d'inquiétude pour l'avenir ? C'est promis ?
Simone, grâce à vous, je ne me sens plus seule pensante.
Marie Gabrielle, le même message décodé, c'est possible? Celui-ci est crypté, je n'y comprends rien. Réservé aux initiés ou à moi adressé?
Merci de comprendre.
michel > merci pour la poigne que j'ai sentie chez vous potentielle.
Que l'on ait effectivement eu à pratiquer (jeune ?) le brouillage de carte, ou bien (plus tard ?) le codage, il s'agit en tout cas d'une parade/stratégie visant plus ou moins efficacement à protéger : du regard de l'autre et de son action, ou bien des mêmes, chez soi...
Une question demeure alors centrale : qui est à "protéger", comment, pourquoi, et pour combien de temps ?
Familièrement, la question se résume à : qui "s'amène"... mais de manière futuriste (spirituelle ?), elle expose : qui vient ?
Le décodage serait donc possible, mais serait-il souhaitable dans le cours de la "création" ? Ma visée est avant tout poétique (atmosphérique ?).
Ce que je "trouve" forme d'infimes passages, d'un plan de la réalité à un autre équivalent, ou d'une "personne" à l'autre, à l'intérieur de soi. Ici, en l'occurence : un jeu du féminin au masculin, avec cette réciproque constante...
Je crois profondément que le terrain de nos vies fait la taille d'un mouchoir de poche et ressemble à une tête d'épingle...
Si vous saisissez cette dimension, vous recevez ce texte comme un linge plié, repassé, amidonné, propre.
Merci de me comprendre,
CASSE-NOISETTES
Par un passage au gré du vent
Volent les fleurs du printemps vif
Comme un navire ébouriffant
Dans un sourire infinitif
Portant le parfum de l'amant
Un trait d'azur indicatif
Dans les rivières du néant
D'un pas nonchalant et hâtif
Il dévergonde les enfants
Sans souci d'un impératif
A quoi et à qui destinez-vous ce texte, Marie Gabrielle? Que voulez-vous en faire, l'écrire pour vous seulement, le faire lire, espérer le voir publié?
Placez-vous de l'autre côté à la place d'un lecteur -non initié- comme le sont la plupart de vos lecteurs. Que va-t-il comprendre?
A quoi sert un blog sinon à communiquer avec d'autres –inconnus ou pas? A quoi servent tous ces textes mis en ligne sinon à partager idées, émotions, ressentis? Derrière tous ces mots, que peut-on lire si on ne comprend pas?
L'accumulation de mots est-ce de la poésie? Quelle trame suivez-vous? Quelle est votre recherche? Le lecteur peut se poser pas mal de questions et comme nous en sommes à une sale époque de pure consommation –même en lecture- il se peut qu'il ne se pose aucune question et qu'il passe son chemin. Sauf s'il éprouve de l'amitié pour vous ou s'il poursuit un autre but plus ou moins masqué.
Le soldat maquillé de noir gras que je suis (pourquoi cette image MG?) va à contre courant de certains adulateurs. Il me semble qu'il faut toujours se méfier de ceux qui vous adulent.
noir gras veut dire partie intégrante d'une hydre dont marie-gabrielle n'est plus qu'une tête auxiliaire; pour vous qui souhaiteriez jouer, il faut trouver la tête principale et la trancher, ceci au cas où vous seriez un compétiteur.
Venue deux foix vingt fois
et puis ai accepté que parfois
un texte soit comme une pierre dont on ne peut que saisir de loin
des yeux
les ingrédients cachés
le regard acceptant d'être heurté caressé enclos
le mental acceptant d'embarquer pour s'y taire
accueillant
accueillant
...
certains passages m'ont laissée vierge de résonances
d'autres comme celui-ci m'ont parlé
"Ici serait gâchée mon enfance... parce que des fenêtres ouvertes - j'aurais gardé l’océan - sans y contempler ce regard prédateur, empli de larmes cabrées, riche - à l'inquisition - ou l'amant - des raideurs obligées de la danse : nous ne serions pas tous - engagés... sur la voie du mur."
mais j'y sens comme ce matériau que l'on dispose dans sa totalité en puissance
pas encore tout à fait là et pourtant
tout là
dont va surgir ce qui doit en surgir
rien ne surgira plus, à moins qu'un éclair...
Au regard aveuglé la joie de l'éclair .
Aux yeux aveugles une lueur cépusculaire
crépusculaire
c'est nul comme censure, regarde, les commentaires de simone ne veulent plus rien dire maintenant....
il était donc écrit : "rien ne viendra jamais plus, à moins qu'un éclair..."
le rayon vert, Simone...
sépultulaire, mg...
vous venez d'inventer un mot, Simone... il me va bien !
Bonjour...
Viviane > un grand merci pour ton "choix" : il m'encre...
Michel > je ne veux pas qu'il comprenne... je veux qu'il sente. Je ne veux pas qu'il sente qu'il comprend, mais qu'il comprenne qu'il sent.
Question de priorités...
Je crois que comme une douille de patissier, le langage permet d'assumer sa condition humaine en régalant le "geste auguste"...
Si vous croyez qu'une chose à l'intérieur de vous ayant été confectionnée avec amour devient digne de se donner - plusieurs moyens s'offrent à vous de le faire. Le langage en est un.
C'est pourquoi je nourris pour lui une reconnaissance infinie, reconnaissant des droits à la syntaxe - la ponctuation... ainsi qu'à une poésie de la palette des sons - obligation pour le lecteur de rester connecté au parc de ses références, ceci afin de voyager dans l'espace et le temps, comme il lui est encore proposé de vivre - alors virtuellement ?
Une amie religieuse me confia un jour qu'il ne faudrait pas laisser la France se déchristianier (?), et que le pire serait sans doute à lire dans la virtualité...
Je partage son avis.
Le monde virtuel est ce que je perçois de plus beau.
Infini.
Il serait atroce pour l'humain de le laisser envahir nos vies.
Bonne semaine à vous.
(PS : la suie est symbolique et signifie pour moi la traversée d'une "zone à risque" en termes de "pollution" émotionnelle...).
Michel > Je crois que le lecteur a intérêt à dissocier le motif d'écriture de la compréhension du texte. Au fond, celle-ci doit surplomber celui-là, au point même, peut-être, de devoir l'étouffer -- sans quoi on entre dans une analyse (psy?) qui entache à coup sûr la compréhension. "Méfiez-vous d'un homme qui interprète une blague au lieu d'en rire".
Il m'arrive aussi de ne pas comprendre (pardon, de ne pas sentir) Marie-GAbrielle, ou au contraire d'y sentir un érotisme constant dont je ne peux faire étalage sans étaler le mien ;-)
Quand je me ressaisis, je sens alors que Marie-Gabrielle n'écrit pas mais peint ! Nous faisons partie des lentement compris. Une touche par çi, une forme par là, et petit à petit on prend une habitude, l'habitude d'un style qui nous ouvre sa porte.
Quand je comprends donc pas, eh bien je lis lex coms de celles (et ceux?) qui ont.
Cordialement, Varna
"Il m'arrive aussi de ne pas comprendre (pardon, de ne pas sentir) Marie-GAbrielle, ou au contraire d'y sentir un érotisme constant dont je ne peux faire étalage sans étaler le mien ;-)"
Et pour cause !
;-)
Simone se dévoile donc... ;-)))))
Je veux parler du voile qui recouvrait jusqu'ici son nom.
Et chez moi, elle enlève aussi.... ?
Allons Varna ! vous vous écartez du texte ...
Vous avez sans doute raison Varna.
Mais sentir un texte, me laisser porter par quelque chose d'indicible, passer outre de la compréhension (secondaire puisque j'aime des poèmes que je ne comprends pas vraiment, pas tout à fait) suppose que le texte soit "envolé", que j'y sente une ardeur, un rythme, un vertige que je ne sens pas dans les textes de MG.
Ceci n'est pas dit pour lui nuire. Au contraire. Il y a des choses qui naissent de ses mots mais elles sont aussitôt étouffées par un vocabulaire trop abstrait ou trop recherché. Ou par une volonté manifeste de rompre le sens commun, de fabriquer quelque chose. A vouloir être trop original, on devient illisible et lourd.
Voilà ce que je sens en lisant ces textes.
Si les grands mots faisaient les grands poèmes, la plus œuvre serait le dictionnaire. Qui a dit cela?
Globalement je vous rejoins tous, je ne comprends pas toujours ce qu'écrit Marie-Gabrielle mais j'ai opté pour l'idée que plutôt de combattre cela je laisse les mots me porter et je découvre avec une joie non dissimulée que le mental dans ce cas cède pour ouvrir un espace de compréhension autre ... peu importe que ce soit ce que Marie-Gabrielle a voulu dire car au fond l'écrivain même le plus clair dans ses écrits est-il perçu très exactement et tel qu'en lui-même, non bien évidemment ! seulement nous avons cette manie très humaine moi compris naturellement de toujours vouloir tout expliquer, rationnaliser, disséquer, trancher, juger ... bref, nous dualisons en permanence, sans doute est-ce dommage ... or là l'écrit est hermétique à souhait et suffisamment me semble t'il pour laisser justement tous les champs possibles de la pure créativité offerte aux lecteurs ...
la plus grande oeuvre et pas "la plus œuvre" ;-)
Simone > mais s'il y a érotisme, je ne m'écarte pas du sexe ! ;-)))
Michel > Notre incompréhension personnelle le plus souvent nous agace, et le plus souvent aussi nous fait nous en prendre à l'autre, que l'on ne comprend pas. Perso, je la prends comme un défi de penser autre, peut-être même tellement "autre" que ça n'est plus "du penser".
Ca n'exclue cependant pas, je suis de votre avis, que MG puisse avoir encore des efforts à faire.
Cat > "... pour laisser justement tous les champs possibles de la pure créativité offerte aux lecteurs". On ne saurait mieux dire la part créative de l'autre, sa part, celle-là même qui dit merci à qui l'a inspirée. Mais je ne partage pas votre idée selon laquelle au fond importe peu ce que l'auteur a voulu dire (sous prétexte que de toute façon chacun comprend selon ce qu'il est) : ça me semble un dérapage et une pure exploitation. Sans compter que le contact se perd et que dans ces conditions il n'y a plus de "part de l'autre" que trop belle pour être honnête (de la part de l'auteur) et véritable (de la part du lecteur - créateur à son tour).
c'est du n'importe quoi, varna, ça n'a toujours pour but que de brasser de la stérilité pure et dure, motivée par des intentions minables.
cat,
si mg écrit de manière cryptique, au sens propre comme au figuré, c'est volontaire; elle sait très bien ce qui lui arriverait si elle écrivait de manière ouverte et lisible.
même topo pour varna, l'ecriture des prédateurs est toujours ainsi, sclérosée, enfermée sur elle-même, sans aucune vie autre que la misère à vendre qu'il propose aux naïfs etaux indigents qui peinent à tenir debout; l'écriture de l'arnaque en quelque sorte...
Max Ok pour la part créative de l'autre bien qu'il me semblait dire la même chose, pas de problème... ensuite je précise ici que bien entendu nous avons toujours le choix, soit de demander plus amples explications pour établir la relation au plus près et si l'auteur est d'ailleurs prêt à fournir cette explication car il y a parfois nécessité à écrire de manière ésotérique pour des tas de raisons ou interprêter à sa façon et faire des écrits offert son propre schéma d'interprêtation et donc son propre cheminement.
Il ne s'agit ni d'un dérapage ni d'une exploitation quoi que ne sommes nous pas toujours dans l'exploitation d'un autre dans une relation ? mais juste une façon toute personnelle de réagir. J'ai le droit de demander, j'ai le droit aussi d'interprêter et de commenter selon ma compréhension du sujet. Les libertés dans ces cas et de part et d'autre sont respectées et la relation peut perdurer non ? et d'ailleurs comprenons-nous toujours et même après explications ce que l'autre a voulu dire ? Il n'y a là aucun autre objectif sous-jacent qui relèverait d'une perversité quelconque.
Michel > "Si les grands mots faisaient les grands poèmes, la plus grande oeuvre serait le dictionnaire. Qui a dit cela ?"
Ben le dernier c'est vous, ci-dessus. ;-) (On dirait du Coluche, non ?)
Sinon le dictionnaire se consulte, tandis que nous tous ici aimerions lire vos poèmes !
MAis si, mais si ! Allez, c'est bientôt Noël quoi ! Juste un, pour la route... du s'entredire !
[Oups, Simone va me rappeler à l'ordre. Euh... bon j'improviserai).
Varna, qui a dit que j'écrivais ? Pas moi.
Je me souviens
il y a longtemps de cela
je décortiquais les textes d'un ami très cher
j'y retrouvais mille canyons où me perdre
je creusais sans répit
jusqu'au jour où il me dit
"ne sculpte pas mes mots ne les ouvre pas au scalpel
laisse les mystérieux chercher leur eau
et si leur eau c'est toi
tu le sauras
ne force pas"
je n'ai jamais oublié...
Superbe Viviane, je suis si pleinement d'accord avec vous et avec votre ami ...
merci
cat
Joyeux noël Varna...Je passe en coup de vent, pas le temps ni l'envie de lire, trop tirebouchonné pour moi...
Oups... ai-je bien lu ? Mais oui, pas d'erreur ! Merci Koan, merci ! Joyeuses fêtes à vous aussi ! Alors on efface tout et on...? Je veux dire : vous avez le tire-bouchon ? - J'ai la bouteille !
Euh... est-ce bien Koan qui a écrit là ? L'est pas en bleu comme quand c'est vrai :-(
Bon, alors je poste, mais sans hypostase, juste comme hypothèse !
Vous tenez tant que ça à vous encombrer d'un caractériel ? Je veux dire techniquement reconnu tel ? Mais ciel, je ne bois pas d'alcool... Et j'ai tant de peine à vous lire; mais au vrai, est-ce cela qui compte, n'est-ce pas la main que je vous tends qui compte, et que je vous présente mes excuses pour mes emportements inopportuns ? Oui, je vous le redis, passez de bonnes fêtes.
Ca devrait être en bleu maintenant...Mais vous allez être déçu...
Re-oups ! Oups puissance V (non, cinq) ! Déçu ? Comment pourrais-je être déçu d'être rassuré ? Vous êtes bien en bleu, c'était donc bien vous ! Votre geste vous honore, Koan, et ma dent contre vous n'était pas assez longue pour désirer vous mordre. J'ai été maladroit envers vous, je l'ai confessé, et je souris à l'idée plaisante qu'aimant comme moi faire plaisir vous auriez pu attendre Noël pour me faire ce cadeau (mais je ne le prétends pas !). Oui, je prends votre main tendue comme un cadeau et vous en remercie donc chaleureusement ! A part me faire mieux comprendre sur mon blog, que puis-je vous offrir en retour qui soit dans mes capacités ?
Varna in blue
Merci Varna, sincérement.
Comme vous le savez Varna, je ne me regarde pas comme capable d'intervenir dans votre travail içi. J'en fus jaloux, et c'est très bête. De mon coté, je flirte avec le sensible, le frissonnant; je n'ai pas la facilité ni la rigueur qui m'autoriseraient d'y aller de mon commentaire dans ce que vous présentez. Mais vous, l'homme dérrière les mots , je vous crois; je crois vraiment à une vraie démarche. C'est d'ailleurs peut-être parce que précisément je vous prends au sérieux que votre avis m'importait assez pour que j'en devienne désagréable. C'est une affaire réglée pour moi. J'ai lu régulièrement le déroulement de tout ce travail, et c'en est un, et je me suis félicité de ne pas m'être emberlucoqué (ancien mot=entêté) à vouloir à tout prix poser mon pauvre grain de sel au bas de vos questionnements. Et lecture faite, une interjection a fusé à mes lêvres : Plaise à Dieu que je ne sois pas le seul dans ce cas ! :)))
Koan > Je vous ai répondu en partie sur votre blog. Si je vous comprends bien, plaise à dieu que personne ne vienne plus s'emberlificoter dans mon questionnement ? Je vous rassure, il est en train d'exausser vos voeux ! ;-)
Mais avant que Dieu n'intervienne, je pensais bien que le point III de ma note inspirerait quelque réaction ! Mais non. Tout le monde (nombreux, sans nul doute) est arrivé trop tard. Plaise aux Muses, une prochaine fois, de mettre tout le monde à l'heure d'été !
Je n'ai pas dis cela du tout.
Eh !! C'était de l'espièglerie !
Cat >
"et d'ailleurs comprenons-nous toujours et même après explications ce que l'autre a voulu dire ?"
Cet extrait me touche autant qu'il m'interpelle. Il s'adresse en effet à chacun d'entre nous face à soi-même...
Entendre ce qui s'est dit, lire ce qui s'est écrit dans la sonorité, permet une liberté toute particulière qui est celle de s'échapper...
"Il n'y a là aucun autre objectif sous-jacent qui relèverait d'une perversité quelconque".
Ici l'oreille est devenue le seul objectif du photographe de scènes vécues de la vie, c'est ainsi.
Merci Cat, pour ta venue.
Viviane > "...tu le sauras",
Merci pour ton encouragement singulier... je suis troublée que ce témoignage se rapporte à un homme et cela me donne encore à réfléchir, ce qui explique le passage que j'ai choisi plus haut de souligner.
Merci de ta patience à me lire aussi, et encore une heureuse année à toi !
Koan et Varna > la lecture des commentaires... je m'y atèle, comme vous ?
Avec un très grand plaisir,
Michel > merci pour votre poème... merci pour vous.
Simone > vous connaissiez Varna... et je l'avais oublié.
Merci pour votre spontanéité qui éveille à un profond respect...