Un sujet difficile que ce corps étranger où l'enfant vaque une aile endormie toute âme inassouvie le tracé droit et sage graine de pluie chantée sur l'entrée souterraine légère pente à vagabond...
Le désir sonde fonde ressent fourche-sel étranglée dès l'instant du moment retenti de la haine profonde du milieu d'arguments vaste blasphème...
Chaleureuse tendresse à l'élan du poète passait-elle de ce corps innocent-diabuleux-et-grand à ces mots inventés hagards ?
Ame de vinaigre et poids tu abolis des âges au sang sauvage la question.
A vous lire, ce coeur bat éreintante saucée la fonte de ses neiges, à planète sablée...
La mort d'un enfant assassine distribue les cartes de rêves coupés, soeur de coeur et frère volontaire ! pour qui l'heure avait pu sonner.
Commentaires
Jamais assez anéantie la reine pour que dans son royaume l'enfant surgisse, crépitant de ferveur. On n'élude pas l'attente, au pays vrai .
"Un sujet difficile"...
Un sujet ce peut être un serviteur soumis.
Le patient d'un medecin.
Le thème pricipal d'un écrit.
Emporté par ma propre lyre j'ai un peu perdu certaines frontières de vue. D'içi, j'éprouve un relative difficulté à distinguer.
Et "l'âme"; celle d'un violon ?
Chère MG; sont-ce les pièces d'un puzzle ? Par une relecture secrête, me permettriez-vous de créer mes propres figures, de dessiner des chemins de sens-entendus; comme par exemple avec ces trois analectes :
"Le désir- de ce corps innocent diabuleux-Un sujet difficile que ce corps étranger".
Ou bien y verriez-vous un crime de lèse-majesté ?
Moi j'y vois l'ombre affreuse d'une nuptialité sacrifiée à Guermantes ...
Cher André (j'ajoute l'accent que m'indique la majuscule : c'est un oui ?) > votre dédicace me donne du souffle...
Un grand merci pour cela, ainsi qu'une promesse en guise de salut - alors.
Koan > je vous le permets bien sûr a posteriori... puisque ceci expliquant cela, vous semblez avoir remarqué la forme alambiquée mais revêche d'une tuyauterie chez moi des plus solides - en réaction à (je m'explique ?).
Lèse majesté ? Comprend-on cela dans le monde matériel qui nous entoure, cher ami...
Blague à part, vos paroles et visions me font un peu peur, et je ferme un oeil seulement, c'est promis, afin de vous écouter plus loin ?
Cher SoE, étant donné le sursaut bénéfique que j'ai senti de vivre à la lecture de ton comm. j'aimerais beaucoup que tu m'en dises un peu d'avantage, à cause des trop nombreuses références possibles qui pourraient faire que je me sois déjà égarée...
Merci par avance de ton aide, ainsi que d'une conduite à toi que je ressens si naturellement et agréablement culturelle,
La voute de l'andre est parfaite sans accent, surtout tonique . Rares sont les phrases résonnantes assez de justesse, qui l'épousent . Rare la poésie .
Andre > Il est vrai que cela qui est joli et chaud éveille aussi ma curiosité : qu'est-ce que "la voute de l'andre" ? Et puis, j'ose...
Que voulez-vous dire ?
"Que voulez-vous dire ?"
Ce qui est dit . A vous de voir ou de passer . A moi de voir ou de passer .
Le fait de poser cette question écarte de la voie .
Andre... cela ne me ressemble pas, c'est vrai, et c'est plutôt ici une question que je me vois poser souvent, mais je me serai peut-être sentie agacée par la voûte ainsi décrite et presque refermée, alors d'avantage bulle intériorisée, que voûte (voyez, je m'exprime ici avec sincérité, non ?).
Alors, oui, je passe mon tour, et j'attends de voir. merci.
"C'est ouvert, on peut entrer" Jean Mambrino.
Il n'y a rien à craindre !
Koan... la symbolique de la (Tapisserie de la) Dame à la Licorne dont la présence m'accompagna longtemps dit le cran d'arrêt, dit l'au-delà de l'apparence, dit l'histoire codée d'amours interdites, et puis ne dit plus rien...
C'est ouvert ? Pourquoi ? Comment ? Par qui ? Pour qui ?
Tout semble si décousu...
...et vous si fatiguée de vouloir en découdre .
André a dit juste.
Merci à vous deux, et si vous permettez : trois... même si je sens bien que j'oublie quelque chose. Bah ! ça me reviendra si c'est important !
Un petit chant de fontaine sur votre front on dirait un peu las, partagé en toute amitié MG, pour quelques moments de zen (avec oiseaux). Ok ?
Joute ?
Les labyrinthes n'appellent pas tous sortie !... et les oiseaux s'envolent .
Poursuivez ici ou ailleurs , surtout ne pas se fixer dans les mots , pauvres témoins de nos ... coeurs dénudés .
Abandonner nos armures , baisser nos griffes , s'exposer sans défense et vivre
Koan > oui, et sans parler "baptême" (on y pense mieux ainsi que par une aube blanche...), et sans imaginer le sang menteur (le bouillon chaud n'est pas l'ardeur !), oui, le filet d'eau fait la mouche et vous loupe... à moins d'un front plus batailleur ?
Avec les oiseaux de printemps en hiver, d'ac, et pour, et par tous les temps ! Volons.
Pierre > Vous m'avez vue et lue ailleurs... mais votre "quadrature du cercle" (le "labyrinthe n'appelant pas") en mode poétique me libère d'un chant nocturne. J'aime la filature de vos mots qui semblent ne plus donner sa place au hasard, plus maintenant.
Merci pour tout cet air frais !
C'est qu'il faut retrouver le chemin de chez toi, tu ne te lies pas en commentant, anguille ... Je pensais à Marion, tout crûment, la petite Marion de Guermantes, dont l'anniversaire de la disparition a dû passer récemment...
SoE > OK. La petite Marion avec son serre-tête que l'on voit dans toutes les gares ? Sinon, Guermantes (ne me fais pas baver, stp), c'est bien pour toi une réf. litt., non ?
Me lier en commentant (sans commentaire), au démarrage ? Merci... (ou comment réussir une bonne mayonnaise).
J'envoie quand même... le temps me manque.
"j’ai parlé d’un lit à la rivière"...
C'est sexy. Se baigner tout nu dans les bras d'une rivière...
ca me rappelle un peu ma nuit d'amour sur khoan.free.
C'est cela : je n'arrive pas à croire qu'on puisse réfléchir sans une risée sur la peau...
Koan > m'y connais pas trop en anatomie masculine, mais conçois bien la chose.
Vous aimez B. Lavilliers ? (je dis ça à cause du titre... il a écrit une belle chanson qui s'appelle "nuit d'Amour" ; j'aime bcp, comme vos paroles).
Je ne le connais pas bien. en fait j'aime bien la musique mais pas souvent les chansons. L'anatomie masculine pour ce qui est de "la risée sur la peau" n'a pas l'air si différente de l'anatomie féminine.
oui, plus éloignée sans nul doute des toîts de zing, et plus proche qu'on ne le croit du sable mouillé du matin... mais nous sommes bien poètes.
La musique sans la chanson ? Les paroles dans le silence ?
Une chose titille...
Oui. C'est comme si les chansons me volaient les paroles. Quand j'entends de la musique, tout résonne en moi, des mots des émois, des élans, des couleurs. Mais si la chanson a des mots, pof, je dois passer par le langage d'un autre, et ça ne me dit plus rien.
Les paroles dans le silence ... La poésie ?
La musique me paraît se suffire à elle-même...
Ma guitare est ma confidente. Mille mots jaillissent en un seul accord. C'est une sensation d'être LA fantastique !
Sur ce bien sûr que chacun (e) aime ce qu'il aime et entende comme il entend.
Non, Koan. Les paroles DANS le silence, ou SUR le silence (c'est déjà plus effrayant, hein !). Les vôtres dans votre "Nuit d'Amour", telles que je les ai "vues, sur papier, paquet cadeau ou mise en scène ? non, non plus").
Je ne sais pas si c'est une chance que je n'ai pas eue, mais je n'ai jamais connu le "culte(s)". Idem pour l'instrument. C'est la vie...
Mon cadet est à la guitare et timidement on dirait qu'il hume, joue au chat.
Les mots ne dérangent pas toujours... prenez les Gainsbourg, par exemple, et "Black ! trombone... mo-noTone... et ré-sonne... (à genoux ?)". Quant à elle... ou bien à l'autre, il est certain que la personnalité teinte et non pas tinte...
Je trouve que la petite ne se débrouille pas mal du tout.
Il est un musicien que j'ai entendu ces jours qui m'a fait penser à vous sur le départ (il parlait miel), et c'était vraiment bien, ces paroles, parce que justement la chanson comportait une sacrée (r)évolution en cours (de route).
Ya une (nana) fille qu'a lancé un truc super osé, aussi... avec tout plein de gros mots, mais CA PASSE !
Vous m'avez hypnotisée, Koan, à me faire parler musique, mais je reprendrai le débat sur les correspondances plus tard, voulez-vous ?
On dirait du char....
Oh, mais il n'y a pas de "vérité" dans ce que je dis, rassurez-vous . Mais esssayez d'écrire en ecoutant des chansons, puis essayez ensuite en écoutant de la musique sans paroles , et dîtes-moi la différence...
L'accent de Char...Mais d'un Char sidéré... Qui se verrait contraint d'arrêter son char ?
"Ame de vinaigre et poids tu abolis des âges au sang sauvage la question."
Réfracteur > Vous trouver ici... comme une main rafraîchissante à mon front brûlant.
Merci de votre long pas - si sage, et de votre venue. Je ne saisis pas tout à fait bien ce que vous vouliez me signifier, mais vous pouvez m'expliquer seulement si bon vous semble.
Koan > J'ai corrigé les paroles de la chanson, de mémoire (déraisonne... à genoux... nu, frissonne... et résonne...) sur votre blog en me trompant (on s'arrachait alors mon ordi...), et me sens un peu aujourd'hui votre "soeur de sang" - cela à cause de mon erreur croisée.
Il n'était pas jusqu'à présent question d'écrire... l'écriture de votre musique - je vous l'avais dit - est excessivement bien adaptée pour accompagner le travail de l'autre (en l'occurence de moi), et ceci est un cadeau précieux.
Il est cependant - musique, ou pas - des personnes dont les mots cuisinés accaparent votre esprit et surtout votre intelligence, la paralysant en quelque sorte.
Remettons donc un peu les choses à leur place... d'autant qu'écrire, tant que l'on est resté à bord, s'enrichit spontanément d'une parole entendue au hasard des rencontres du jour.
Prenons ensuite un exemple comparable à l'écriture : la lecture ? Et bien : je lis mon livre un peu "grâce" à la Callas, tandis que l'émotion que suscite en moi la musique de Mozart attachée au film "L'incompreso", de Luigi Comencini - fausse encore mon "jeu" ; la musique ne s'imprègne-t-elle pas, avant de nous imprégner à son tour ?
Andre > J'aime vraiment votre élan...
Ici je lis "contraint par sa volonté", et vous ?
Impossible pour moi de lire quoi que ce soit avec la musique. (d'ailleurs je ne lis que très rarement, ça m'énerve, je préfère mille fois réfléchir avec mes nunchakus à la main, ça me calme. Je ne lis que des bribes de poésie, allez disons 25 lignes par semaine à tout casser. Il m'arrive aussi de ne lire que des dictionnaires, ça oui, lire des dictionnaires, c'est un délice.)
J'ai déplacé votre dernier commentaire sur le feu du billet numéro 14 au billet numéro 13 chez moi.
Je cherche à aborder le 14 sous un jour différent.
Koan > j'ai déjà vu manier le nunchaku et c'est pourquoi je m'étonne de les voir ici mentionner pluriels...
Vous m'étonnez vraiment, me réjouissez. Vous ne vous laissez ranger (des voitures ?) vraiment nulle part...
Oui ...Une volonté contrainte par la volonté ...n'est-ce pas bien terrible ?
Deux à la fois : un petit leger rapide et un gros lourd et plus lent...Concentration obligatoire !
"La faculté de se concentrer est la condition de la réussite en tous domaines..."
quid dixit ?
Andre > peut-être ce qu'un ancien ami disait de ma façon de brouiller les mots en même temps que de les émettre ?
lutter en tout sens ? pas possible...
Pourtant c'est bien ce que veut la volonté : une direction solaire aux sens brouillés ...Faute de la trouver elle obscurcit les leurres jusqu'à une rupture décisive et favorable à son essor heureux .
Juste pour dire que je me suis plantée, à Guermantes, outre les jeunes filles en fleurs, c'est Estelle qui a disparu. Donc ma nuptialité sacrifiée ne colle plus du tout...Bref. Pardon de cette interruption momentanée dans l'émission de vos réflexions...
mais non, mais non... SoE.
Vous créer souvent le suspense, et c'est bien ainsi.
Vous laissez même un peu sur sa faim...
La lutte s'éprouve en tout sens, ou n'a pas lieu .
"Le vaillant; c'est celui qui, lorsque l'amour l'attaque, capitule."
Djallal Od Dîn Rûmi
Le vaillant est celui qui s'arme d'amour .
C'est con hein, je ne comprends rien. Ni les textes ni les commentaires.
Cercle privé ? Esotérisme ? Frustrant à coup sûr.
C'est quoi ? Onirisme ? Divagation ? Blablaterie ?
Vanité des vanités, tout est vanité et poursuite du vent.
Paroles de l'Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem
Vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. Quel avantage revient-il à l'homme de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ? Une génération s'en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche; il soupire après le lieu d'où il se lève de nouveau. Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits. Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est point remplie; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent. Toutes choses sont en travail au-delà de ce qu'on peut dire; l'œil ne se rassasie pas de voir, et l'oreille ne se lasse pas d'entendre. Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil. S'il est une chose dont on dise : Vois ceci, c'est nouveau ! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés. On ne se souvient pas de ce qui est ancien; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard.
Moi, l'Ecclésiaste, j'ai été roi d'Israël à Jérusalem. J'ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux : c'est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l'homme. J'ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté.
J'ai dit en mon cœur : Voici, j'ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science. J'ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie; j'ai compris que cela aussi c'est la poursuite du vent. Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur.
La Bible, Ancien Testament, L'Ecclésiaste, chap. 1,
traduction
l'autre, et And(e)re > ce que fit le houx la quatrième... pourquoi "la chanson ne le dit pas" ?