Mon dieu à votre offrande cupide,
imprévisible, inconstante et miséricordieuse,
vous auriez ouvert l'abîme,
sans le feu de derrière la vitre abyssale - qui avait frappé.
Il était dieu, je devais quelque chose à ses feux !
Intervenir, amoureux, se battre, tenir, fatiguant l'embrassade à son embrasement nébuleux...
Le mensonge avait fait ses oeufs - escargots mouchetés de braise - mes jeux ?
A la porte, choquée par sa laideur, la troupe entière à l'accueillir - ce dieu disant sa maladresse... paraissant deux.
Un mot de chantage presse ?
Un risque à prendre avant l'aveu ?
Et cet avent de ma détresse, précipitant parmi les dieux...
Mon dieu, je vous ai perdu sans finesse, mais le parcours est assez leste, assez targué de ma sagesse, et de vos doigts aventureux.
Mon dieu, sans la profondeur de ma nuit, vous aurez souffert ma tendresse, vos bras trop longs pour la caresse.
Mon dieu de père absent lorsque de la prise à la main de fer... je vous aime !
Eclabousssure de sang, ma mémoire entière confiée à l'abîme, mal entendant, suturant et blessant le coeur de l'autre, j'ouvrirai d'abord la plaie, pour en extraire à la pince ce jaune aventureux, vacance de l'amnésie... et ventre malchanceux...
Commentaires
Soliloque qui sème des larmes dans la mer. Je relis par ligne.
Puis par rime.
Merci Koan pour votre passage...
Pas de ça entre nous, Mg, c'est un plaisir: "Je sais comment vous profitez de cet instant où j’entends." ;)))