Endormir un relai de fatigue.
Au désir, une porte fermée - coulissante des ombres.
Et puis la fille, qui s'élance bienheureuse.
Ressentie se balance.
On n'y croit pas, ce pas feutré entendu - de l'espérance, disait qu'il n'y avait que moi - de vérité soudaine - à celui - vivifiant - de l'aubaine...
Je ne crois pas l'écoulement du feu doux, chaleureux, écourte les ondes pour sentir mieux - que moi - j'écarte les mondes.
Qui voulait LE vivant ?
Qui LE voulait vivant ?
Avec qui parlais-tu ?
A quel ange obscur cachais-tu ton sein ? montre-le moi bien !
Poisson d’eau douce ! va... c’est ma divine erreur.
Je suis de trop - la moitié d’un noyau protégé de mes sœurs - et tournoie, bâillon à ma foi - écriture absconde... corbeau mon amour, libère d’un jour, où je fuirais ton bras ?
La honte ferait alors voler en éclat ma place utérine contraire à la rime - câline idée qu’on assassine...
Un sentiment m’ignore, auquel je mens !
Vivre ? accepter ce retour dénaturé pour y noyer de coulis mon histoire...
Mouvement circulaire, de civière, et d'atypique maquis militaire, un concert prend feu gentiment, poudrière...
On l’éteint, c’est l’argent, celui qu’on donne au visionnaire, un recul est imminent ; le mot bravé - gravant.
Commentaires
DEBARQUEMENT
Comme un nuage de Troie cancérigène, l'argent s'est déposé dans la forteresse multicéphale et son harmonieux rayonnement poétique et incolore remonte maintenant les travées obscures. Ses molécules amoureuses ravivent leurs soeurs éparpillées et lentement le virus incendiaire se propage, caressant les embruns noirâtres, revitalisant les issues condamnées, réinjectant de la substance dans les chairs nécrosées. Insidieusement, la Vie reprend ses droits, des fleurs de tendresse s'éveillent, armées de torches vivaces et de syntaxes étranges. Les larmes deviennent sources desquelles s'envolent de charmants filaments de titane évanescent, commandos de la douceur spécialisés dans l'infiltration des marécages surabondants. Dans l'étreinte d'une délicate double spirale verte, l'inversion des polarités commence, préparant le terrain à l'invasion de l'harmonie.
quelle aubaine ce pas feutré et pourtant bien entendu juste au seuil ... à lui ouvrir !!!
merci Marie-Gabrielle
cat
ça crisse... n'est-ce pas ?
Merci de ton pas sage, Cat.
Vacances de neige mg ?
Bel erotisme, bel élan vital. Il n'est même plus nécéssaire de passer par la pensée...Il me semble voir cette jeune fille élancée, (par le plaisir ?) élancée/enlacée. C'est ainsi que je reçois la partie bleue. Une beauté de bouquet. Marie-Gabrielle, quand vous réussissez à vous "couper la tête", votre lisible devient enfin visible. En espérant que ma remarque soit reçue comme elle est donnée : amicale.
Simone > comment vous dire... sans faire de mystère ? Comment vous raconter, sans risquer la précision ?
Comment vous inviter à passer une heureuse, nouvelle année ?
Je vous embrasse et remercie de l'intérêt que vous semblez porter à cet "autre" si naturellement... je me trompe ?
Hihi > merci... mais ne me saviez-vous pas aveugle à la beauté bleue de bouquet ?
(Vouliez-vous parler d'un bouquet final ? J'y lisais volontiers de la pensée sur la sirène...).
"votre lisible devient enfin visible" : je dois réfléchir à cela. Dans le temps, si j'écrivais à l'encre de Chine, au moins, je le disais !
Plus aujourd'hui,
...
Marie Gabrielle ,
(curieux prénom où l'ange se mêle ...) ,
répondre ici à vos interrogations chez Cat ?
J'ai suivi votre élan et votre jeunesse car j'aime Cat libre et libérée de ses pesanteurs ( autant que j'aime ses "pesanteurs" , espace fragile , désespéré , vivant ) .
Nous avons du nous en expliquer !!
Il n'y a pas de frontière entre l'amour et la mort , ni perméabilité , c'est la même chose , c'est à dire c'est la vie .
Et le dernier moment , sans cesse recommencé ,n'est que l'echo à l'infini d'un espoir ( desespoir ) qui palpite au rythme de votre coeur .
Gentille mère musicienne ces rives sont ardues et les risques sont grands ... prenez soin de vos enfants .
Pierre
Pierre > bonjour. J'aime beaucoup ce tableau que vous dressez où cette ombre se confond, avec la profondeur... vôtre sans doute, et celle de Cat.
J'aime imaginer votre explication à plus d'une face...
Concernant cette frontière inexistante, inapparente - j'y pense encore s'agissant de la pratique dite amoureuse quand elle ne s'arrêtera pas à la subtilité - qui fait, ou ne fait pas - pourtant, son appartenance au registre vrai - de l'amour - vécu, cad ne prétendant pas contrôler la personnalité de l'autre.
Le geste n'est pas la prolongation du mouvement en cours.
L'acte libre ne s'abuse pas lui-même.
Ainsi, à l'aune d'un seul mètre : celui-ci peut sauver - au passage d'une frontière amie, celui-là - tuer, au passage d'une frontière invisible qui - pénétrée du territoire intime de l'autre, réclamait la parole échangée...
Je veux donc bien vous croire en ces termes, mais pourquoi ?
Parce que je garde le souvenir scolaire d'une définition de l'espoir néfaste au regard de la véritable espérance. Espoir poison, donc. Est-ce là aussi votre conclusion ? Faudrait-il sans cesse contrôler notre langage et l'usage des mots ? Eviter à tout prix l'espoir ou bien le cantonner ? Je croirais cela aussi fatiguant (désespérant ?) que probable.
A mes enfants j'ai résumé la situation en les rappelant au choix constant dans toute relation de "construire ou détruire" (ne confondons pas avec le bâtiment, ni même avec les nécessaires "cassures" de nos vies...). Et je m'étonne du flux qui les habite à nous accompagner dans une "vie de couples"... merci pour la musique, Pierre.