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Give

 

Mon Amour, ma treille, mon coeur tout blanc,

...give me a gift !

Oublie que je n'ai pas sommeil, le ventre plein de ton sarment,

...give me a gift !

Tu as coupé le temps, à l'ombre de doux errements,

...give me a gift !

Saigne à présent le cadre d'argent,

...give me a gift !

Phrasé hallucinant, étrangeté du sang.
 
 
 
Corps enfant sauvage blame,
 
assis sage,
 
ablation, millésime de la passion,
 
qui traça l'autre évolution...
 
celle du Sage !  
 
Je l'avais banni...
 
mis en cage. 
 
 
 

 

Dans le fourré de verbes cloisonnés se cache un lion cloîtré.
Sa parution formule un débat…
 
J’ai foi en votre auto dictée.
Je connais la voix qui stimule l’entente de nos doigts...
 
Assez naïve de croire en toi puisant dans mes ramures la force d’être à moi.
Je revêtis habit plus capiteux que la rime...
 
Un accent me tue : celui d’une rue où j’imagine en chœur tes actes de labeur auprès d’une âme sœur.
Domicilier mon cœur… 
 
Rassurer ton présent et celui de mes sœurs.
 
Je vends ! 
 
 
La lumière est à ce titre un dépôt.
Il y a la rime au crime...
 
J’ai envie d’être à vous.
Les faisceaux de lumière qui sont à ma charnière n’entreront pas...
 
Je suis l’âme errant au milieu des tourments.
Les mots d’une source, un pas bleu...
 
Questions observées grains de terre, d’orge ou de blé - pépites d’or, nous jonglons  sur des sons.
Tout n’est-il pas matière ?
 
Et nous arrivons... je n’aimerais pas vous plaire.
 
Des galons à la pierre !
 

 

Commentaires

  • SANGRE DE LUZ

    Dévergonde les villes et couvents
    Aux reins sanglés de rouille cramoisie

    Respire

    Elague les îles carcérales
    Dans des nectars de feu sans soleil

    Respire

    Brûle les cathédrales syphilitiques
    Pour bâtir des mirages en cendres de candeur

    Respire


    Respire encore



    Et meurs enfin


    Meurs pour devenir constellation
    Surfant sur l'asphalte nu des désirs

    Meurs dans les enluminures d'une alcove
    Aux sarments luisants de douceur

    Meurs à la castration lénifiante
    Des incirconcisions saugrenues

    Dans l'étreinte scintillante
    De la glace sans teint d'un feu grégeois
    Le tisonnier forge ta braise
    Sur l'enclume dénervée de l'Amour

  • Oh comme il réveille d'échos en moi ce poème
    on dirait qu'ils étaient faits pour se rencontrer...

    j'aime cette image des questions grains de terre d'orge ou de blé
    c'est ainsi que je sens une question
    de l'or en germe
    ...

    Il peut bien y avoir des glaciers des moraines
    Des quadrilles de vents
    Fripons sur la poudreuse, j’irai.
    Le temps
    le temps s'embouclera sur mes questions sans fin le temps

    Un jour
    Ma terre douce amande
    Un jour je reviendrai nourrir tes odelettes
    Et dans les grands canyons aux robes stupéfaites
    Me gorgerai de pluies
    En brouées silencieuses
    Un jour mon élixir
    Dans les chansons d'humus dont ta peau est friande
    Je trouverai enfin
    L ‘Athanor, la cendrée et la coupelle prêtes

    Un jour
    Loin des champs de récifs à la bouche cueilleuse
    J'enfin
    Pierre, sable, indéfine
    Le si près d’être dit en l'exil du creuset.

  • SANGRE DE LUZ

    Dévergonde les villes et couvents
    Aux reins sanglés de rouille cramoisie

    Respire

    Elague les îles carcérales
    Dans des nectars de feu sans soleil

    Respire

    Brûle les cathédrales syphilitiques
    Pour bâtir des mirages en cendres de candeur

    Respire


    Respire encore



    Et meurs enfin


    Meurs pour devenir constellation
    Surfant sur l'asphalte nu des désirs

    Meurs dans les enluminures d'une alcove
    Aux sarments luisants de douceur

    Meurs à la castration lénifiante
    Des incirconcisions saugrenues

    Dans l'étreinte scintillante
    De la glace sans teint d'un feu grégeois
    Le tisonnier forge ta braise
    Sur l'enclume dénervée de l'Amour

  • SANGRE DE LUZ

    Dévergonde les villes et couvents
    Aux reins sanglés de rouille cramoisie

    Respire

    Elague les îles carcérales
    Dans des nectars de feu sans soleil

    Respire

    Brûle les cathédrales syphilitiques
    Pour bâtir des mirages en cendres de candeur

    Respire


    Respire encore



    Et meurs enfin


    Meurs pour devenir constellation
    Surfant sur l'asphalte nu des désirs

    Meurs dans les enluminures d'une alcove
    Aux sarments luisants de douceur

    Meurs à la castration lénifiante
    Des incirconcisions saugrenues

    Dans l'étreinte scintillante
    De la glace sans teint d'un feu grégeois
    Le tisonnier forge ta braise
    Sur l'enclume dénervée de l'Amour

  • DE CANIVEAU EN CANIVEAU

    D'esclavage en esclavage vole l'âme migratrice qui s'est ensorcelée d'ivresse névralgique. Tenue en laisse par son nouveau seigneur, ce chien-serpent à l'haleine fétide, elle va être dévorée à petit feu, se racornissant doucement pour permettre à son suzerain de prolonger son existence de prédateur. Quand les voraces forment une caste isolée, le plus radical finit par lessiver les autres, leurs têtes annexes n'étant que nourriture et engrais pour ce polype nécrophile qui croit en sa pseudo-immortalité. Pauvre sorcière vaincue par sa propre soif d'arrogance, de chasseur furtif qui surfait sur les chevaux du néant, elle est devenue litière et fourrage pour saurien évanescent. De demi-déesse, elle devient domestique, cette cendrillon du Kali Yuga, insignifiante canine désamorcée qui mange sagement sa pâtée dans la gamelle que lui accorde son futur incinérateur. Pauvres sont les aventures des filles perdues hors la lumière!

  • SANGRE DE LUZ

    Dévergonde les villes et couvents
    Aux reins sanglés de rouille cramoisie

    Respire

    Elague les îles carcérales
    Dans des nectars de feu sans soleil

    Respire

    Brûle les cathédrales syphilitiques
    Pour bâtir des mirages en cendres de candeur

    Respire


    Respire encore



    Et meurs enfin


    Meurs pour devenir constellation
    Surfant sur l'asphalte nu des désirs

    Meurs dans les enluminures d'une alcove
    Aux sarments luisants de douceur

    Meurs à la castration lénifiante
    Des incirconcisions saugrenues

    Dans l'étreinte scintillante
    De la glace sans teint d'un feu grégeois
    Le tisonnier forge ta braise
    Sur l'enclume dénervée de l'Amour

  • DE CANIVEAU EN CANIVEAU

    D'esclavage en esclavage vole l'âme migratrice qui s'est ensorcelée d'ivresse névralgique. Tenue en laisse par son nouveau seigneur, ce chien-serpent à l'haleine fétide, elle va être dévorée à petit feu, se racornissant doucement pour permettre à son suzerain de prolonger son existence de prédateur. Quand les voraces forment une caste isolée, le plus radical finit par lessiver les autres, leurs têtes annexes n'étant que nourriture et engrais pour ce polype nécrophile qui croit en sa pseudo-immortalité. Pauvre sorcière vaincue par sa propre soif d'arrogance, de chasseur furtif qui surfait sur les chevaux du néant, elle est devenue litière et fourrage pour saurien évanescent. De demi-déesse, elle devient domestique, cette cendrillon du Kali Yuga, insignifiante canine désamorcée qui mange sagement sa pâtée dans la gamelle que lui accorde son futur incinérateur. Pauvres sont les aventures des filles perdues hors la lumière!

  • Marie-Gabrielle > Ici encore mon sentiment, ailleurs et autrement mon co-répondant ;-)
    Ne voyant point de commentaires venir, j'ai cru voir attesté là mon défaut de poésie, car, me disais-je, se peut-il que je sois le seul à aimer beaucoup ce triptyque ? Heureusement Viviane est arrivée, alors voilà.
    Merci !

  • "Le si près d'être dit en l'exil du creuset".

    J'aime cette phrase de fin, encore témoin du début, de l'errance et de la dés-errance qui est sans doute la pire des errances (quand on s'était mis à croire à l'errance, et que l'on cesse d'errer).

    "Le si près d'être dit en l'exil du creuset",

    ...et pourtant, la phrase est dite.
    Elle est ici la plus grande... elle a dit le non-dit du sacré, enfreint... enfin !

    Merci, Viviane pour cette alchimie, ce témoignage si féminin.

  • DE CANIVEAU EN CANIVEAU

    D'esclavage en esclavage vole l'âme migratrice qui s'est ensorcelée d'ivresse névralgique. Tenue en laisse par son nouveau seigneur, ce chien-serpent à l'haleine fétide, elle va être dévorée à petit feu, se racornissant doucement pour permettre à son suzerain de prolonger son existence de prédateur. Quand les voraces forment une caste isolée, le plus radical finit par lessiver les autres, leurs têtes annexes n'étant que nourriture et engrais pour ce polype nécrophile qui croit en sa pseudo-immortalité. Pauvre sorcière vaincue par sa propre soif d'arrogance, de chasseur furtif qui surfait sur les chevaux du néant, elle est devenue litière et fourrage pour saurien évanescent. De demi-déesse, elle devient domestique, cette cendrillon du Kali Yuga, insignifiante canine désamorcée qui mange sagement sa pâtée dans la gamelle que lui accorde son futur incinérateur. Pauvres sont les aventures des filles perdues hors la lumière!

  • SANGRE DE LUZ

    Dévergonde les villes et couvents
    Aux reins sanglés de rouille cramoisie

    Respire

    Elague les îles carcérales
    Dans des nectars de feu sans soleil

    Respire

    Brûle les cathédrales syphilitiques
    Pour bâtir des mirages en cendres de candeur

    Respire


    Respire encore



    Et meurs enfin


    Meurs pour devenir constellation
    Surfant sur l'asphalte nu des désirs

    Meurs dans les enluminures d'une alcove
    Aux sarments luisants de douceur

    Meurs à la castration lénifiante
    Des incirconcisions saugrenues

    Dans l'étreinte scintillante
    De la glace sans teint d'un feu grégeois
    Le tisonnier forge ta braise
    Sur l'enclume dénervée de l'Amour

  • franchement, marie-gabrielle, le "non-dit du sacré", tu abuses un minimum là; quelqu'un d'autre le dirait pourquoi pas, mais pas toi, quand même , à moins que "mon honneur s'appelle fidélité" soit aussi une maxime du sacré!!

  • Varna ! > Saluuuuuud !

    Rien que pour vous... "Oui ! je rendis à César... cet hommage clément qu'il me fit à son tour... Mage."

    car, non seulement j'apprécie la poésie toute féminine (j'ai une conception moderne de la femme) de Viviane, mais je ressens depuis votre "théorie", ce qui se passe entre nous en termes d'échanges, riches de vie et de ressentis (de la vie).
    Je suis heureuse que ce tryptique en place de voeu - vous plaise, Varna.

  • SANGRE DE LUZ

    Dévergonde les villes et couvents
    Aux reins sanglés de rouille cramoisie

    Respire

    Elague les îles carcérales
    Dans des nectars de feu sans soleil

    Respire

    Brûle les cathédrales syphilitiques
    Pour bâtir des mirages en cendres de candeur

    Respire


    Respire encore



    Et meurs enfin


    Meurs pour devenir constellation
    Surfant sur l'asphalte nu des désirs

    Meurs dans les enluminures d'une alcove
    Aux sarments luisants de douceur

    Meurs à la castration lénifiante
    Des incirconcisions saugrenues

    Dans l'étreinte scintillante
    De la glace sans teint d'un feu grégeois
    Le tisonnier forge ta braise
    Sur l'enclume dénervée de l'Amour

  • DE CANIVEAU EN CANIVEAU

    D'esclavage en esclavage vole l'âme migratrice qui s'est ensorcelée d'ivresse névralgique. Tenue en laisse par son nouveau seigneur, ce chien-serpent à l'haleine fétide, elle va être dévorée à petit feu, se racornissant doucement pour permettre à son suzerain de prolonger son existence de prédateur. Quand les voraces forment une caste isolée, le plus radical finit par lessiver les autres, leurs têtes annexes n'étant que nourriture et engrais pour ce polype nécrophile qui croit en sa pseudo-immortalité. Pauvre sorcière vaincue par sa propre soif d'arrogance, de chasseur furtif qui surfait sur les chevaux du néant, elle est devenue litière et fourrage pour saurien évanescent. De demi-déesse, elle devient domestique, cette cendrillon du Kali Yuga, insignifiante canine désamorcée qui mange sagement sa pâtée dans la gamelle que lui accorde son futur incinérateur. Pauvres sont les aventures des filles perdues hors la lumière!

  • marie-gabrielle,

    quand on se balade depuis plus de cent ans, à sauter d'âme en âme, puis ensuite qu'on devient esclave d'une hydre nauséabonde, est-on la mieux placée pour parler du sacré?

    si tu évitais ce genre de terme que tu ne fais que dévoyer, ton discours serait plus cohérent, non?

    à mon seul désir.......as-tu dit, alors assume ce que tu es!

  • Mon coeur tout blanc... Une incandescence irrisée à laquelle la cervelle qui bourine ne risque pas de comprendre quoi que ce soit...

  • Marie-Gabrielle > c'est bien connu : les garçons, parce que virils et sérieux, théorisent - et les filles, parce que "ma foi" euh..., eh bien elles poétisent ! (Mdr, humeur légère et espiègle ce souèr)

  • Varna > oui, j'aime... mais, autant j'ai fini par accepter le "e" d'auteure, autant je n'admets pas "l'enfant" qui, en langue française, semble définitivement exclure le féminin. S'agirait-il peut-être d'un petit génie propre à la langue ? J'en doute...
    L'anglais s'est pardonné ; because the child will ever be.

  • aurait-il fallu dire "exclu du féminin" ? Varna, dîtes...

  • Marie-Gabrielle > Ben moi j'ai toujours pas fini avec "auteure" ! Quand même, on dit bien UNE enfant, n'est-ce pas ? On pouvait donc dire une auteur ! Car pourquoi pas une médecine, une pasteuse, une accordeuse, une dessinateuse, une charcuteuse, tant qu'on y est ! Oui je sais y a une ière dans le lot - zont qu'a pas multiplier les formes féminines ! Pitié pour les zoms quoi ! C'est quand même nous qui avons inventé la (mauvaise ?) langue ! ;-))

  • Moi aussi, je croyais que l'on disait "...quelle belle enfant !", par ex., mais un ami qui a toute mon estime m'a dit que cela n'était pas autorisé (même oralement) ; "venez.... mon enfant", le serait ; "venez... ma si belle enfant !"... vous sentez ? Une chose "cloche". A vérifier, donc, Varna...

    Le lien qui existe à travers nous, entre langue orale (la langue des contes... d'où mon appréhension en face des conteuses - faites si nombreuses de nos jours : qui sont-elles ?), et le travail de la "mathématique du sens" en poésie (dixit Monsieur Pinson ; voir le site d'Eden qui nous propose un très bel extrait d'article portant sur la question), qui semble reconnaître à chaque phonème une "valeur" (comme on pourrait (sus)citer la "valeur absolue"... aussi quand on la dessine, d'ailleurs ?) et pourquoi pas - dire son "poids"... me semble effectivement très important, dans ce processus d'invention de la langue - comme vous dîtes.

    Quant à "auteure", c'est à ce point que la nécessité pratique aura prévalu chez moi sur la question de principe - ou l'attachement, rien de plus, pour l'instant. Laisser seul cet "auteur"... à titre d'exercice d'assouplissement de sa propre pratique de la langue (whouh !).

  • Varna > Je vous avais mal lu... tout à fait d'accord sur "une auteur" (un petit côté "retenue", astringent, lavage à 30), mais ne pas parler de pitié - à sens unique...

    Croyez-vous donc être le seul à rencontrer des difficultés à l'usage de "médecin" au féminin (non, me décarcasserai pas pour l'exemple) ? à chaque fois que je rentre dans la salle d'attente du cabinet ou presque, j'y pense, même s'il ne me viendrait pas à l'esprit de faire alors, plus : "bonjour Docteur", à une dame mais, bel et bien... "bonjour... Doctoresse (-ogresse)". BUS STOP !!

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