Un vent violent avait couvert l'enfer de mon âme
bradée
pour un recueil de terre sans sel amidonnée contrefaite l'idée que j'avais de nous taire...
J'avais nourri l'idée méritant cet enfer,
élimé mon service aux mots,
abusé des oiseaux de pierre
fondant la neige en un précieux mystère facile,
hostile
et sans manière
passé
la tangible lisière
sous la rime d'hier...
Effacer... commencer, se mettre en marche, face à l'ingratitude... un peuple ? mais non, soi-même - nous.
Pour vous, tout était cour d’orangé contre jour - en position ennemie... Nous étions deux à écrire un chemin à ce rythme indien - d'où je pêchais alors l’essence de mots qu'accompagnait le peu de pluie nomade. Oublier ce monde où tout survit sans entrer dans l’Histoire ? Sommes-nous donc ce fruit de notre castration ? La femme qui accompagne - comme je l'aurais pu faire : comment brise-t-on ses entrailles ? Je n’oublie donc jamais sa rivalité d’enfant déplacée incorrectement muette... celle qui rogna des ailes par nature innocentes... isolante... distante…
Commentaires
On mérite toujours son enfer... son purgatoire... son paradis...
L'enfer (comme le reste) ce n'est pas les autres... c'est toujours soi-même... Sartre fut absurde jusque dans ses postulats...
Ce n'est pourtant plus à l'ordre du jour... un peu comme si l'on avait pu longtemps dans les rangs nier la maille tombée lâchée...