L'abus du maître
met à l'envers ce corps.
Tu sieds, tu ne sais pas.
Tu dois, ne le dis pas.
La blessure est ce qui te sauve d'un nouvel aurevoir.
Je sais où dans ton coeur puiser la dime faisant régner l'erreur,
dirait-il, magnanime - le maître en foi !
Seul, est un maître nu,
cratère de mue sans âge
sevrage de nos rues...
A la question qui suis-je je répondais comment il servirait de le savoir sans connaître mon nom...
Grande paresse de qui s'en est allé quêter l'Amour...
Passer par le plaisir pour accéder à l'être...
Commencer d'écrire un poème à travailler, en traduire les idées maîtresses...
Plus besoin de coussins, ni de parade, la porte refermée, il cède là où l’appréhension physique masquait la peur plus spirituelle : sa nature… Embrasse-moi, emmène-moi - embrasse-moi - aux mains sales - écoeurée, l’amour brassé, regard poilu, sourcil félin exorbité de singe, désir moribond - meurtrière - vague et trépas anguleux blasphémant tes pas... Ne m’oblige pas, mais sauve-toi : ils viendront protéger ton souffle... Il ne voit pas. J’oublie, face à l’amplitude couvrant gêne bourgeoise et vers éjaculés quadrillés des faits mal armés de notre courage des mots malhonnêtes. Ouvrage catin, experte en lendemains de femmes assorties utérines : paradoxal, amical, oral, peureux, moral - amour au féminin désireux du lien. Plus bas : au romarin épris de repentir : « reviens, reviens, demain… ». Cet amour - au pré des verbes mensongers épargnait le regard sulfureux du seul amoureux combattant l’heure duelle - d’une plainte et sosie - chantant, quand vous parlementiez - riant, quand vous émerveilliez, égoïstement travestie… sa maison faille au plébiscite.
Commentaires
"Sevrage de nos rues.." , parrain conséquent mais visible..
LES FILLES DU DOCTEUR MARSH
Cinq sont les filles du docteur Marsh dans leurs historiettes amoureuses. L'ainée organise et communique, elle s'occupe des facteurs logistiques, tandis que la plus jeune dort du sommeil de la juste, inutile de la réveiller, son sommeil la pérennise de tous les tracas des atmosphères nocturnes. C'est la troisième qui peut décrocher la lune en antigonant son revers pour illuminer le désert d'une extase sans artifice dans les bras illustres où tout s'émerveille de contemplation sereine. Dans la jouissance de l'absence, les trains se réconcilient avec leur nature verte de mandorles transparentes, rayonnantes de clarté harmonieuse, dérecluses dans la perclusion amoureuse, omniscientes dans leur symphonie souriante. La caresse d'un trait solitaire d'étoile aux yeux clos embrume les pénombres outragées et revitalise le parfum d'éther neutre qui imprègne les sens de l'aurore. La Vie sourit aux innocentes, s'infiltrant jusqu'au coeur insomniaque pour le border de tendresse et lui rappeler sa nature féminine d'odalisque pâmée et énamourée qui se prive des mille et un atours de sa parure angélique.
COMME ELLE VIENT (paroles et musique: NOIR DESIR)
A se changer en Roi
A hurler à la lune
A traquer la fortune
Tout ça pour trainer son poids
Au risque de s'y plaire
Au moment de s'y croire
Sonnez les courants d'air
Faites donner l'exutoire
Il faudrait qu'on s'élève
Au fond il a d'la classe
Ou alors qu'on prenne la sève
Comme elle vient
encore et encore
Tu vois la belle bleue
Des feux de l'artifice
Et tu la sens même un peu mieux
A la faveur d'une éclipse
On voit du jour au lendemain
Que ça ne s'invente pas
Instantanément comme ça
Reprendre de volée d'aussi loin
Comme elle vient
encore et encore
Comme elle vient
Comme on peut
C'est cruel et sans fard
Ca choisit pas, merci pour eux
Comme une flèche
Comme un pieu
C'est bon pour la mémoire
Ca vous fait quoi d'être au milieu?
Hé camarade
Si les jeux sont faits
Au son des mascarades
On pourra toujours se marrer
Et dans tout le long des courants d'air
On voit des amoureux
Qui savent encore changer leurs nerfs
En un bouquet délicieux
On en aura des saisons
Des torrides et des blèmes
Je peux encore garder ton nom
Je peux aussi dire que j'l'aime
http://www.dailymotion.com/video/xlhrn_noir-desir-comme-elle-vient
nb: c'était la recette pour écrire un poème
C'est marrant, quand quelqu'un écrit un poème, les commentateurs répondent par du poême...
4x4=16.
Voilà un commentaire qui détone, dénote !
Un maître, un m'être nu n'a que faire de par-être...
bonsoir.
Seul et nu,
le maître sans mue
perdu aux cratères de l'absence ...
merci
cat
"Les grandeurs d'or" ? Mais c'est l'aurore, MG ! Bonne journée à vous.
Esclave est le maître lié à la quête de l'esclave.
A la seule sa solitude
Etoile jetée
dans le grand cercle du retour .
Hoctus est Mort, Vive Hoctus !
Cat > Un mot de vous, Cat, un seul...
Merci...
Koan, je ne suis pas d'accord du tout avec vous. Les grandeurs d'or fondent certainement aussi la durée ! Peut-être l'auriez-vous signifié (je vais aller vous relire) ? Je ne suis pas du tout fâchée.
Anonoyme > "Etoile jetée dans le grand cercle du retour" : quelle belle image ! On jette le gant... pour un instant, on crache, au ring... et puis, l'on se sourit, heureux, si heureux...
s'il te plait, marie-gabrielle, tu n'es pas obligée de te montrer désagréable avec l'anonyme en employant un concept fumeux comme bonheur; si cette chose existait réellement dans ton monde en dehors de ce mot, tu n'aurais aucun mal à faire un poème l'illustrant à la seconde même où tes yeux liraient ces lignes....or, tu ne le feras pas, n'est-ce-pas?
Hoctus est mort ? ciel, quelle horreur... C'est un vrai plaisir de ne rien comprendre comme je le fais, les choses passent, se dissolvent, les billets volent-vont-viennent, on dirait une scène de ménage sous un crâne...Je vais vous faire un aveu : Je ne comprends rien, ou si peu, y compris les commentaires, tout cela est si...poreux (?) Est-ce la condition normale du poète que de devoir vivre dans le mystère et le clair-obscur de sous-entendus gigognes qui se répondent sous des voutes trop vastes ? Dîtes-le moi, ce me sera la confirmation une fois pour toute que décidément, je n'ai rien d'un poète.
Au fait, Hoctus comment ?
NOTA A L'ATTENTION DES NOUVEAUX COMMENTATEURS/LECTEURS : la troisième couleur de l'article a été introduite aujourd'hui : les comm. ci-dessus en sont le préalable...
Merci de votre écoute compréhensive...
Joie ! Je continue à ne rien comprendre ! Je suis par conséquent obligé de vous faire confiance...
RACINE D'ENCRE
Le romarin est fruit et parfum du venin, sa fragrance pousse dans tous les chemins et seins, même dans le satin carmin des catins. Son odeur s'épanouit dans les tunnels ouverts dont les filtres opacifiés ne cloisonnent plus les atmosphères. Quand l'élue désuture les ligatures, les boutures sans luxure assurent aux devantures une masure sans blessure et, dans un élan immobile, l'harmonie repoétise de son indigence infertile les luxurieux terrils des équilibristes graciles. Jamais n'est parti le sens du merveilleux, la couleur de l'oléagineux onctueux, l'emprise ouverte du berceau malicieux. Dans le câlin d'un bain sans oursins, l'aurore ensemence les embruns d'un chagrin défunt, sans un regard, sans un retard, pas besoin de rencard ni de brancard, rien ne s'égare dans cette gare sans fard d'où fulgurent les éclairs noirs des sarments d'ivoire.
C'est bien ce que je disais...
...vous m'faites p,peur, Koan... mais je suis (bien) heureuse de vous savoir avec môa, dans le reflux des mots (- en bois ?!)...
J'entends bien là langue de bois rejetée d'un naufrage ...
Vous avez peur de quoi ? Quel naufrage ? Quelle langue de bois ? d'habitude, ce sont les jmabes de bois qui sont rejettées lors d'un naufrage !!! Mon Dieu, quel KO... je n'y pige que couic...:)))
Sérieusement, la poésie ne consiste pas pour moi en jeux de mots ou en inventaires, mais en transmissions de perceptions affinées...
Koan> c'est ici le cas, grâce aux lumières d'anonyme,, auquel va bien sûr toute ma reconnaissance...
Au "manège" le cheval pouvait se demander qui de son maître ou de sa jeune carcasse avait dominé l'autre bout de la corde...
Ici, où nous étant trouvés avoir amerri, la question était certainement toute autre...
(Proseguiamo, con la poesia dantesca, caro Koan...
Io sono tropo emotionoticato cara Maria-Gabriella...
Si, Tesoro, facciamola breve... THE END ?!
Aussitôt dit, aussitôt fée...
Je m'y perd à partir de "désir moribond", si le début me semblait une scène d'amour, je ne vois plus très bien sur quoi elle enchaîne. Une forme de violence ?
oh, non ! koan, le désir est vraiment moribond, étant celui qui s'est éprouvé pour "le seul amoureux" ; quant à la meurtrière, il s'agit bien de cette petite fenêtre en fente... rien à voir avec un meurtre, donc.
Pourquoi moribond est donc la question.
il n'existe pas de "désir pour", il existe le désir sous différentes formes et expressions, mais le ressort est le même; s'il est définitivement mort, tu le constateras sous peu.
langue orpheline d'un désir qu'un naufrage lui arracha . Mais nommer ce naufrage ...
Et parmi ses différentes formes et expresisons il y a le désir pour...
merci anonyme pour vos paroles de baume...
mais nommer ce naufrage ? J'ai écrit cette série de textes (à paraître en orangé, sur ce blog) il y a plus d'un an, tandis que je "raccrochais" professionnellement, post philosophe... avec le "choc en retour" d'une trop longue absence, sur le terrain.
Ces textes sont paradoxalement le fruit de cette démarche d'engagement.
Cependant, il est vrai que je me fiche totalement de savoir si j'ai confondu amour (pour) et désir (de ?).
Ainsi, avais-je pour refuge parisien, dans le temps - à faire ici écho, le Musée de Cluny, "autour" du tableau V de la (tapisserie de la ) Dame à la Licorne intitulé : "A mon seul Désir".
Parfois, il suffit de savoir qu'une oeuvre véritable existe.. pour contourner le lieu du naufrage.
Merci Koan, j'écrivais tandis que vous transmettiez votre comm.
Apollon pour vous sauverait Dionysos ?
Marie gabrielle, c'est vrai, s'exprimer par un langage poétique
quand on est philosophe, c'est une forme d'hérésie ! Mais ma foi, du moment que ça fonctionne...Votre phrase (si vous permettez, c'est içi un retour de béotien, et non une "critique") a un je ne sais quoi de syncopé qui trahit un désir de rigueur (exactitude ?)
mêlé à un désir de se lâcher la bride. Je dis cela à postériori.
J'ai de mon coté un souci avec la fluidité. Un souci de transport musical. Je butte sur les mots exacts, je prends mon essor dans une inexactitude, à condition qu'elle soit rythmique. C'est étonnant de voir combien est riche la créativité des hommes ! C'est cela qui me laisse pantois, toutes ces variantes, ces chamarures de l'expression d'un être à l'autre.. Vous ne trouvez pas cela merveilleux ? Qu'à t'on à faire du compa- ratif ? Laissons les voix aller leur voie et les pensées cheminer.
Je vous laisse, j'ai suffisament envahi votre espace comme cela.
> vous signifiez le désir d'aimer ou désir pour celui qui est aimé ?
Alors, oui, mais sans établir de rapport avec des dieux qui ne me soient inconnus...
...oh que non, koan ! Vos paroles ne trouveront pas ici à s'oublier...
Bonne soirée à vous, et merci de la visite.
Non je pensais à la consolation par l'esthétisme (ce que j'ai cru lire dans votre com) du naufragé du désir . Le désir est toujours désir d'un autre, non ?
> vous a-t-on déjà dit que vous étiez amoureux de l'amour ?
Je sais que ce n'est pas agréable à entendre, et c'est pourquoi je vous pose la question. Non pas pour vous faire mal, et cherchant pas non plus à vous déplaire.
Oui . On m'a déjà dit que je n'aimais que moi, et, quand je cherchais à répondre à tant d'énormité assénée On ajoutait que j'étais de mauvaise foi !
Il n'y a pas de naufrage si quelquepart , à l'insu même, ( et c'est le centre du mystère) le désir est relayé par quelqu'un à son oeuvre .
Le désir est une extension de soi, l'amour un extension de l'autre en soi, et lorsque ces deux marchent ensembles, je le dis tout net: slurp ! J'ai déjà dis à la suite d'une expérience spirituelle indicible : "Je suis éperduement amoureux de l'amour" oui. Mais cet amour n'était pas de ce monde; est-ce que ça vaut quand même ?
Je ne vous entends pas toujours Koan . Là par exemple je ne vous entends pas .
Salut Koan, j'ai grignoté votre comm., détournant même les yeux, pour que ça n'aille pas trop vite. (Le temps du mouvement, du détour).
Je vous écrirai plus tard mon point de vue (si je le trouve). J'ai besoin que "ça" fasse son chemin.
ps, remarquable effet surprise...
Anonyme : merci pour votre grande sincérité, qui accrédite complètement votre dire. Il rend la situation plus simplement intelligente. Merci... à vous.
Dans le désir, il y a une part (me semble t'il !!!) d'inflation du moi qui souhaite s'accroître en possédant l'autre, en s'étendant jusqu'à l'autre. L'amour (me semble t-il !!!) est le désir au contraire d'amener l'autre en soi, à se laisser envahir pas lui, à l'embrasser au sens de la saisie qui cherche à se l'incorporer.
C'est très maladroit... désolé...Cependant, si ces deux mouvements coincident à la fois dans les deux personnes, quel amour ce ne sera pas ! Vous voyez ce que je veux dire ?
Quant à l'expérience spirituelle à laquelle je fais allusion, les mots n'existent pas, il est donc vain de s'étendre là-dessus...
Merci Koan. Ceci est un "conseil de l'ami", sans plus la connotation à l'incisive ultra bright, et pas non plus celle du clan des loups du père adoptif de Mowgli, et encore moins du Carpe Diem au Cercle des Poètes disparus. Non, il s'agirait plutôt sans doute de la nébuleuse atmosphérique qui jusqu'à présent les avait tous en son sein vaporeux réunis...
Un conseil de l'ami pluriel, donc au rapport attisant les regards - sachant du bout d'une pointe y servir un met (et non ce mais qui tue bien souvent).
Vous savez dresser des paysages, (je connais bien vos sites), et maintenant vous révélez un talent à les faire correspondre avec nos expériences humaines, les rattacher, éclairant et donnant la vie. C'est mon sentiment. (!!!)
En d'autre termes, il me semble que vous avez ramené et "reporté" quelque chose de votre expérience, à nous transmettre, pour notre plus grand plaisir...*
Briser cette harmonie serait-il d'iavoir introduit la confusion (désir/amour) en donnée objective, alors qu'elle ne serait que la manifestation d'un flux et reflux on ne peut plus naturels un peu à la façon d'un métronome, et de ce "à la une, à la deux à la trois", ou de ce nez que l'on pince pour plonger ?
Voyez Koan, je suis peut-être maladroite.
koan,
juste une vue sur votre dernier commentaire: les deux mouvements que vous décrivez - qui n'en sont qu'un sous deux angles différents - parlent tous deux de "prendre" ou "saisir", donc d'avoir; essayez de reformuler en abandonnant cette idée, par exemple en introduisant la notion de se laisser prendre...
Koan > perso, j'aurais bien compris une saisie de texte, et dans la prise, j'aurais bien vu la petite bande de mosaïques vertes que l'on attend de voir courir quand on espère que notre comm. va passer...
Testez, voir... faîtes cela pur nous.
Koan > Je le fais moi d'abord.... avant de boire mon café, tranquille. Je vous souhaite un bon post méridien, sincèrement...
mg
...à vrai dire, je cherchais à montrer plus qu'à dire. Sans trop de souci de concision. mais se laisser aimer oui, c'est encore une façon d'aimer l'autre, sans aucun doute.
Ce thème de l'amour est inépuisable... Si ce n'était pas le cas, depuis le temps, ça se saurait !
"La nébuleuse atmosphérique qui réunit tous dans son sein vaporeux " (dans sa chaleur ? ) ... l'Amour Majuscule... C'est la vie même ! Je n'ai qu'un mot à dire : Miam !