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L'érotisme féminin

 
Non,

jamais enfantin...

Overdose de prose acérée,

enveloppée d'ivresse -

le regard en phare allumé -

babille de la caresse

et onomatopée.

Libérée de la honte

d'être aimée accablante...

Prouesse et vanité

de la plante...

vous lisez ?

La bouche est apparente

bocalisée.

La suite à cette autre France que vous canalisez...

Amour, deux vérités...

Vous comprenez ?

 

 

 L'autre qui serait pour une femme autre femme...

 

 

Fuir la pluie de limites au verbe de la vie d'un usurier du désespoir aventurier de l'aujourd’hui où j'ai besoin d’aimer ériger sans philosopher ?
 
Point d’amants sans être aimée connaissant la profondeur du temps de cet atout dans la durée ?
 
Donner bouleversée ce monde inversé que vous pensiez ignorant de ce que vous pensez ?
 
Doter de faculté le seul amour connu de cet écrit distancié ?
 
Sédimenter l'aura d'une sphère d’où viendrait un renfort de mousson ?

 

Commentaires

  • l'érotisme au féminin n'est réalité que dans la soumission. là est la pure jouissance.

    ailleurs il n'est que déraison et envie de possession, volonté illusoire de pouvoir, névrose de fuyarde.

  • "vous lisez ?"
    Clopin-clopan...
    "Vous comprenez ?"
    couçi-couça...

  • Je suis touchée par votre écriture, Marie Gabrielle.

  • Koan > merci pour la balade...

    O*O > merci pour ce dessin d'étoile... et votre parole.

  • Dotter ? Doter !

    De l'autre côté du miroir est le monde inversé. Sans doute. Pourquoi pas ? Comment le rejoindre ?

  • l'autre > merci lui dit... la daughter, je vais la remettre à l'endroit... pi'tite cuiller ? (concave/convexe) et d'ôter sans dotte.

  • et la toile donne ainsi à lire d'autres toiles où l'oeil et la pensée sont capturés puis relachés
    non sans avoir vécu d'étranges aventures comme celle d'être quelque temps
    bocalisée

  • pessoa > quelle belle âme se voit cadenacée ? D'aucune aurai-je abusé ? Lasse de tisser... merci, pour la singularité du temps que vous m'offrez.

  • Les aventuriers de l'aujourd'hui aiment dans la durée ?

  • Ceux de l'aujourd'hui d'hier oui

  • Ceux et celles qui aiment dans la durée sont-ils les aventuriers d'aujourd'hui ?

    Encore faut-il savoir aimer...

    Et puis, peut-on ? pense-t-on ? organise-t-on ? vit-on l'amour ?

  • Cette question de0*0 , presque un aphorisme, est essentielle.
    Seuls les fidèles de l'amour mettent radicalement l'aujourd'hui en question, me semble-t-il .

  • Andre > je recopie la question à la base de votre affirmation :

    "Les aventuriers de l'aujourd'hui aiment dans la durée ?" (O*O)

    Alors... mettre en cause "l'aujourd'hui" : au bénéfice d'un sentiment d'éternité ? La réalité de la remise en cause me plonge dans un abîme de perplexité, puisque prétendre y opérer se fait au péril de son âme. L'aujourd'hui est tout de même essentiel à la vie...

  • J'entends en vous lisant que vous ne pouvez admettre un aujourd'hui articulé amoureusement sur l'inconnaissable mémoire, créé par elle de toute pièce par l'intervention d'une volonté supérieure mystérieuse et maitresse ... Un aujourd'hui errigé en destin qu'un aujourd'hui commun, déterminé et impuissant entraine dans une chute comme programmée ?... certes ! Mais il y aura été de la plus haute joie .

  • Sans doute.

  • "Je jouis donc je suis !" dit l'hédoniste enivré d'ÊTRE...







    Oui, ("le chuintement féminin du oui" disait Calaferte)

    toujours enfantin... et Solaire...

    pas de prose, juste l'oeil pour lequel tout est fondamental, en cet instant...

    Ivre d'être là -

    les seins dressés comme des autels -

    la nacre du coquillage

    et l'onomatopée qui vient de loin, du fond des nerfs, du fond du ventre, du fond du lieu et de la formule.

    Couronnée d'être aimée et d'aimer en retour, simplement, sans filet, sans projet, sans schémas, sans devenir, puisque tout devient de toute façon, de la nudité première à la nudité dernière, voici le chant qui se propage et s'affirme sans cesse... ce n'est qu'une continuation de soi par d'autres moyens...

    Prouesse et humilité féline

    vous lisez ?

    La bouche est apparente

    et libérée !

    La purge honnore et célèbre...

    L'amour a mille et un visages et c'est lui qui organise la danse, le feu, la guerre et la LIBERTÉ... car quand on a l'amour, disait Saint Paul, il n'y a plus de Loi...


    Bien à Vous...

    @)>-->--->---

  • Nebo > Merci de m'avoir rejointe...

    Sans cette LIBERTE, je ne vous aurais pas laissé couvrir la foi.

  • Petit passage de Nuit... Après un petit tour chez Varna...
    Puisque nous avons décidé de nous parler...
    de nous écrire plutôt...
    Pour échoïser votre note, cette trace prélevée dans un recueil en gestation :

    BAGAGE

    Sans rouge
    aux ongles
    elle partit
    un jour chenu
    dans le langage.
    Elle y croisa
    l’ Amour
    ce pilleur
    désirable


    _____________________

    Mth P Retrospective(s) Alliance(s)

  • Mth P > n'ayant pas senti l'envie assez forte de noter quelques griffons (pourtant tout prêts...) à la suite de ce langage - si, vôtre... je me trouve aujourd'hui à garder votre comm. entre mes deux mains closes...
    Merci beaucoup.

  • Oh, Mth P ! Je voulais juste vous dire et demander... l'Amour ? pas la culture ?

  • Mais encore... L'AMOUR comme la CULTURE , ensemencement, mains ouvertes... Je vous attends en voix...

  • C'est difficile à entendre... il me faudrait des oreilles de chien.
    Encore un grand merci ! (C'est peut-être le vent que je sens pousser sur mon visage ? C'est peut-être cela, l'amour aveugle ?).

    ...mais pardon d'insister :

    "Je vous attends en voix..." : ?

  • Parfois... c'est encore un peu loin... mais on reconnaît une voix, à sa tonalité familière, sans encore en discerner tous les mots... Alors, on tend davantage l'oreille en silence, ne serait-ce que pour réduire la distance d'accueil plénière de ce qui est toujours à traduire en langue intérieure. L'insistance est la clé universelle...

  • Mth P > Je m'interrogeais seulement sur ce qu'est le feu, et surtout... sur ce que c'est que d'allumer un feu. Le même feu.
    Eprouvant sérieusement le besoin réel de le confier, c'est à vous que je choisis de le faire ce matin.

    "Parfois... c'est encore un peu loin..."
    Oui, et c'est pourquoi sur le chemin, à travers les rencontres - faites encore à d'autres plans, inévitables - nous évitons de rendre folle notre attente.

    "(...) à réduire la distance d'accueil plénière"
    Un acte certainement digne de cette virilité accessible à la femme dont nous parle Thérère d'Avilla - entre autres !

    "de ce qui est toujours à traduire en langue intérieure"
    J'aime ici le "toujours" si présent.
    Il pouvait sans nul doute être un langage de la perversité harcelante qui aurait été, lui ? - cet oublié, au contraire de l'écoute - à laquelle vous vous en référez ici avec tant de belle transparence.

    Un grand merci à vous - pour la musique de votre pensée, que j'entends aussi légère.

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