Pauvre ami désabusé par ton âme désenchantée,
ta querelle nouée par l'abscence,
ton désir s'enflait alors d'espérance et ta main s'usait de baisers.
Tu octroyais à tes dires les mensonges derniers,
chagrinais mes sourires des caresses cernées,
épouvantais de poésie cet azur du soir à condamner.
Semblé vivant,
ton principe amer
à l'hiver des mots tendres
apprivoisait l'animalité dévorante
par les mots du hasard de la chance.
Ta blessure infirme ou intensément diurne
méprisa les feux éteints recouvrant de ton bras mon ampleur
et notre désuétude
du courage lâche et feint.
J'admets et admire les mots et la démarche, s'ils sont précis et segmentaires même si, ce qu'il m'intéresserait de savoir - concerne bien leur importance, et le choix que chacun en fait...
Dans le calme absolu des saisons empoisonnées, je suis à la recherche de ma dernière onction - abandonnée... le mot est faible en voix du féminin - par quel étrange destin ! Vous parliez ? Je moque un peu vos seins, qui sont festin à qui sait roucouler mes sens et qui d’avance obtient. Une larme rosée... vous serez mort demain - mon cadeau de la prose offert aux lettres closes. Vous imaginez bien… qu'à l’ouest… on aimait bien qu’elle ose ! Car l’avarie des sots est le seul geste idiot don des mots. Vous étiez revenu - retenue d’un coupable menu et je n’étais pas crue - immonde chevelue.
Commentaires
Ma blessure intime et certainement nocturne y
croise parfois le mépris des rires diurnes qui
toutes faux étreintes s'en long chemin
rondent à parcouvrir le ton bas de tes rigueurs,
alors oui du cou
la rage doit jaillir dans les torrents vifs de
"l'affolance" de nos mots.
doit ?
oui...
"abandonnée... le mot est faible en voix du féminin -"
pas mal mais que donne "abandonnée...en voix du masculin"?
Du "courage lâche et feint"... peut-être... mais... et si ce n'était que du bon sens ?
Baisers hardis...