Petit Poucet des roues tranquilles
dérouté par tant de ces îles -
l'univers immense perclus de ta démentielle attirance,
l'ignorais-tu ?
Petit Poucet des ombres blanches,
conduisais-tu la nuit ces manches
au jeu de l'honnête vertu,
doux à la danse ?
Empli du sable apparu poudre blanche,
parlais-tu de chasser l'esprit
que farcissait
naturellement la transe ?
Mon train connaissait-il de ta cadence
autre chose que la triste violence
d'un sourire allangui par l'ennui
de la verte espérance de ceux qui ont trahi ?
Son tableau m'aura servi de messager... cela, je ne l'oubliai jamais - souvenir d'éternité.
Commentaires
"Doux à la danse" Houla, je l'aurais bien volée cette formule...
je réalise que Cat passe par içi... Bonne fréquentation ce blog. Je vous embrasse pour cet "autre chose que la triste violence"
qu'est la poésie.
Ah ! Marie Gabrielle ! Si tu voulais que je te dessine quelque chose, ce serait quoi ?
Jojuri > espérant ne pas (vous) décevoir, Jojuri... "doux à la danse" se rapporte, n'est-ce pas ? au "jeu de l'honnête vertu", et non pas à celui qui est - encore ici - le vilain...
Oui, j'aime bcp Cat, qui (in)augura mon entrée sur le web d'un plaisir à lire amical... et continu.
Vous dîtes bien, à propos de la poésie, qui opère... je n'en doute pas et pour le vivre - offrant de faire les petits pas et de s'ouvrir aux grands mystères.
Un grand merci pour ce nouveau passage..
O*O > ton auto-portrait ? Merci d'av.