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Retour du clandestin

 

Ce soir est page, elle tombe... ta rime, oesophage en papier nylon, brûle !

Admets l'imagination, construit - ou déconstruit, évite alors la démolition.

Selle !

Ignore un chagrin de peau blonde, souris de plomb, mon pain de rose !

Retour du clandestin, tu écarquilles la main sauvage, billetterie de l'âge marmoréen.

Le sexe ouvert, et à la page - choque un cheveu de verre : un peu de brume revienne !

Bouchée de mur, inoffensifs embruns : tourne - sur la platine dure...

 

 

Le plaisir est une dot...

 

 

« Bois ! » ordonnions-nous à chaque loi du souvenir de toi, humour noir jaloux de nous - rempart fou de cette phrase au triste rendez-vous de partage, hotte et houx - blanche de ces nuits fatiguées à l'adresse bonifiée - frondant, trois jours comblée. J'ignorais que tu jouisses... corsage vécu d'étranges outrages où je fus parée - cordage, orée de rivages appuyée des passés fleuris : mes premiers pas. N'ayant pu changer de lit - un obstacle - basculé de la joie, arrêté au détour de tes bras - je lis. Fini ? Réponds ! Je t'aurais prié enfui près d'un lieu qu'on interdit, dont tu condamneras l'accès, reprochant d'être laid dans l'oubli... aimé d'une pluie rapportant à la rose un outil - faisant seul à cette rose ce qu'on interdit à la prose... filières et vies d'adagi, aux pères loyaux. Ma vipère avait tremblé. A son autre prière d'aveugle dentelière, avais-tu dit oui ?

Commentaires

  • A tous ceux qui sont passés me lire - avant que ne s'inscrivent ces mots... le texte édité hier soir a changé, car il n'était pas prêt encore à ce que je le "fixe", mais désormais, il ne changera plus : c'est du moins ce que je crois.

    Merci de votre compréhension profonde de mon travail d'écoute et d'artisan de la langue.

    Bonnes lectures...

  • Mots à mots c'est ainsi qu'il faut lyre. Il y a encore de l'érotisme içi. Nous les hommes, à force, on n'ose plus en écrire, venant de nous ça semble si prévisible. Mais c'est dommage, l'érotisme nous connecte tellement au réèl... Vous le savez, rien de plus cérébral que les hommes hélas...
    "Corsage vêtu d'étranges outrages"... Moi je vois un corsage sur lequel courent des ombres, comme dans les films en noir et blanc, tout un tremblé de soie trouble...

  • Le plaisir est une dotte... ? C'est quoi une dotte ? ? ? ? ?

  • Jojuri > Just for you and me... rien de plus cérébral que les femmes aussi, pour qui la cérébralité serait : terre ferme ? fluide intense ? nage ?

    Par ailleurs, le texte aura encore bougé... avant d'arrêter de se laisser transformer ici, mais s'étant conservée la différence, la place est faite - encore ici - pour le "vécu"...

    Un grand merci pour votre éclairage, et un très bon début de semaine.


    * > Merci pour votre délicatesse à m'indiquer... car il est vrai que ces... mondes ("à Emma" ?) - dotés - me laissant profondément indifférente, j'ai laissé cette faute, et grâce à vous - l'ayant apprise et corrigée...

  • Dans son coffret de mot le bijou "la dot est une perle" je trouve ça vraiment bien trouvé

  • Pessoa > c'est joliment symétrique et je peux refermer le livre un clapet, l'autre versant précisément celui du plaisir gustatif, intellectuel, et... végétatif ; je me suis fait... plaisir à vous lire.

    Merci de votre passage, arrondi ?

    A la surface un pli,

  • La dot du plaisir fait fuir le don du désir du chasseur de perles !?...

  • Andre > je le laisserai répondre...

    Bonjour - à vous,

  • S'il est honnête il ne passera pas du constat à la réponse sans se tenir( longtemps) dans la conjonction qui ne tranche pas entre le tour impératif( du seul ) et le tour interrogatif (vers l'autre ) .

  • Andre > je me sens tout à fait d'accord et vous remercie de ces mots ré-confortants, cependant que j'observais il y a peu l'usage rare à faire pour moi, de l'impératif. C'est-à-dire que l'attitude que vous semblez décrire ici comme révélatrice du "désir du chasseur de perles"... nous concernerait aussi tous ainsi vastement en tant qu'êtres de désir ?

    La phrase est longue...

  • Si cela était "la dot du plaisir" ne poserait pas autant problème à l'être du désir . Où alors faudrait-il dire "ne se sachant pas, ne se sentant pas concernés"

  • Andre > quelle est votre vision consciente ? et d'après vous, quelle serait celle d'autrui ?

  • Une vision catastrophique de l'être du désir précipité dans un espace où ne fonctionnent plus que les principes de la "dot du plaisir" revendiquée à tous les niveaux de la société mondiale .

  • Andre > si vous le voulez bien, je vous répondrai demain, car chez moi la nuit porte conseil... mais bien sûr, j'interroge déjà - à propos du plaisir (n'y a-t-il qu'un plaisir ?), et par exemple : lui arrive-t-il de siéger au même titre que la moquerie déplacée devenant alors "mortel" pour AUTRUI ?

    Une belle soirée à vous, et merci.

  • Andre > comme vous y allez...

    Je crois que "la dot du plaisir" ferait un piètre ambassadeur terrien dans l'univers à conquérir sous ce couvert d'avoir un jour à s'y réfugier pour des raisons, d'économie-écologique ?

    En revanche, "le plaisir comme dot" (impliquant une famille structurale) serait bon conseiller au regard de l'humanité heureuse de s'évader dansante - en milieu neuf et habité peut-être - alors empli de ses anciens rêves...

    L'espace est vaste, Andre, et ce ne sont pas des lobbies de la société mondiale, comme vous sembliez l'exprimer, qui pourront y changer quoi que ce soit pour le bonheur de tous.

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