Panino Pianino n'avait pas rougi - les yeux pourtant braqués des angles dessinés présents repentants naïfs, à cet axe fastueux qui conduit en magie au mot simple qui meurt...
Elle, amoureuse - arrachait par poignées les cheveux tombés de main forte à la rosée qui s'éveillait homme gris - l'oreille des mots promettait le suc onctueux d'une chair égale à ce goût pimenté de la coquille Saint-Jacques...
Un coeur enchaîné, la dame embellie tambourina s'investissant de la dague encore profondément enfouie - son histoire, secrète - le ton de son amour saccadé d'un creux de la voix qui s'inonde - à la flamme tremblante de toute idée ; le verbe absent s'aimait ainsi, laissant aller ces mots : "Ecris-moi des étrennes sur la peau...".
Commentaires
C'est très très beau et plein de sucs. Amitiés.
...ça y est, j'ai fait une petite suite Ariaga. Merci du superlatif qui m'aide encore à y croire... et à bientôt... Ariaga.
L'amour souffrant et faisant souffrir... toujours très beau... Votre écriture, par contre, le dit avec une douce évidence, le sens des mots et ce rythme interne, liquide, qui a traversé les évidences que certains contournent...
Mais l'Amour devrait être autre chose... non ? Un sourire serein... un songe incarné et tranquille...
Je vous embrasse...
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Nebo > je vous découvre sybillin (voir aussi ondin)...
Le mal allié de l'amour dit souffrant d'une souffrance et de l'amour appropriés mutuellement - l'enfer encore aux autres.
Mon silence imposé par l'amour commencé de se dire souffert plutôt que souffrant, pardonné d'ailleurs partagé.
J'adore ignorant ce que devait être un amour à lire : les pages - certainement, en seraient-elle de feu ?
Je vous embrasse aussi,
Je reçois vos baisers comme des guirlandes fleuries...
De feu ? Certes. Mais d'un feu qui ne consume pas. Est-ce possible ? D'une chaleur, tout juste, qui apaise... et rassure... et offre le repos...