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Panino Pianino (2)

 

 

Un coeur enchaîné, la dame embellie tambourina s'investissant de la dague encore profondément enfouie - son histoire, secrète - le ton de son amour saccadé d'un creux de la voix qui s'inonde - à la flamme tremblante de toute idée ; le verbe absent s'aimait laissant passer ces mots : "Dessine des étrennes sur ma peau...".

 

Son rêve fendit des étoiles de lune. Une amitié cultiva sa fortune observée par deux yeux otages. Ses membres balancèrent l'air du midi. La femme coupa de la présence les instants - de sa langue nantissant l'éveil...
 
 

 

Les amis du grand Oubli se droguèrent à l'oreille de l'orgueil, accusèrent à la rive des cieux le ressort de vie démente,  la nuit du deuil - et l'écueil à l'eau sculptée. Le courroux pavoisait minable...

 

 

Commentaires

  • Et dire que je vous croyais partie...
    Vous avez peut-être sous-estimé l'addiction qui vient des blogs...:)))

  • Je n'ai RIEN compris à ce que vous écrivez ici ou là.
    Croyez-vous que la poésie doit être hermétique ? Est-ce bien de la poésie que vous tentez d'écrire ?

    Voici un petit texte qui vous fera, je l'espère, réfléchir.Sujet: Et vous, qu'en pensez-vous ? Mar 01 Mai 2007, 16:06

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    Depuis des années, je lis et relis un texte de Witold Gombrowicz.
    En voici un extrait. J'aimerais votre avis sur la question. Merci de répondre !


    "Pourquoi est-ce que je n'aime pas la poésie pure ? Pour les mêmes raisons que je n'aime pas le sucre "pur". Le sucre est délicieux lorsqu'on le prend dans du café, mais personne ne mangerait une assiette de sucre : ce serait trop. Et en poésie, l'excès fatigue : excès de poésie, excès de mots poétiques, excès de métaphores, excès de noblesse, excès d'épuration et de condensation qui assimilent le vers à un produit chimique. Comment en sommes-nous arrivés là ? Lorsqu'un homme s'exprime avec naturel, c'est-à-dire en prose, son langage embrasse une gamme infinie d'éléments qui reflètent sa nature tout entière ; mais il y a des poètes qui cherchent à éliminer graduellement du langage humain tout élément a-poétique, qui veulent chanter au lieu de parler, qui se convertissent en bardes et en jongleurs, sacrifiant exclusivement au chant. Lorsqu'un tel travail d'épuration et d'élimination se maintient durant des siècles, la synthèse à laquelle il aboutit est si parfaite qu'il ne reste plus que quelques notes et que la monotonie envahit forcément le domaine du meilleur poète. Son style se déshumanise, sa référence n'est plus la sensibilité de l'homme du commun, mais celle d'un autre poète, une sensibilité "professionnelle" - et, entre professionnels, il se crée un langage tout aussi inaccessible que certains dialectes techniques ; et les uns grimpent sur les dos des autres, ils construisent une pyramide dont le sommet se perd dans les cieux, tandis que nous restons à ses pieds quelque peu déconcertés. Mais le plus intéressant est qu'ils se rendent tous esclaves de leur instrument, car ce genre est si rigide, si précis, si sacré, si reconnu, qu'il cesse d'être un mode d'expression ; on pourrait alors définir le poète professionnel comme un être qui ne s'exprime pas parce qu'il exprime des vers."

    Witold Gombrowicz

  • "Et dire que je vous croyais partie...
    Vous avez peut-être sous-estimé l'addiction qui vient des blogs...:)))"

    Elle en fait ouvertement l'expérience. Ce n'est pas si fréquent.

  • Bonjour Chloé.

    Merci pour le petit coup de fouet dont vous admonestez mon à propos - que vous savez à l'évidence aussi bien manipuler.

    J'ai un peu de mal avec les sujets, en général (je les perds...).

    Je ne tente justement pas d'écrire puisque j'écris, et dans ce que vous percevez d'hermétique, je lis plutôt le produit fini.

    Je n'ai pas souri dès le début du texte que vous soumettez à ma lecture... mais la fin m'a beaucoup plu, parce que j'y ai vu la danse des araignées. Donc, deux thèmes ici chers à mon coeur.

    Je suis fâchée avec le sucre. Toute jeune, j'ai choisi dans le cadre de l'improvisation théâtrale, de signifier le sentiment qui m'habitait alors en mettant en scène et dos à dos assis poignets liés : sucre, et sel... l'eau qui montait qui ferait la mer, et ces mots adressés au sucre lui signifiant encore qu'il avait oublié son nom, et serait bientôt vaincu.

    Donc, je ne partage pas d'emblée l'affection de votre auteur. Je trouve en revanche très amusant de penser que le sucre ressort encore de l'électicité...

    Je souhaite que ma réponse ne vous déçoive pas, et me tiens à votre disposition pour une poursuite de l'argument.

    A bientôt,

  • Joruri et "." > Salut les amis...

  • lu, vous.

    Passer d'une note de service administrative (j'ai aussi un métier) à ce texte, me donne je pense, devant mon écran, un air profondément idiot.

    Mais il faut que je me force, ca va me faire du bien. Poésie thérapeuthique (combien de "h" ?) ou thérapie poétique.

    (Joruri et moi avons pensé la même chose...).

  • Tock > je ne sais pas... je suis seulement un peu inquiète de ce que vous me dîtes de ce que je vous sers, mais je te fais confiance et tu me diras, Tock, d'accord ?

  • "Et l'écueil à l'eau sculptée". J'écume de jalousie ! :))

  • d'accord !
    Même si je ne m'en reconnais pas vraiment la capacité de t'inquiéter. Suis pas à l'aise dans cette art ...

  • Tock > Je suis quelqu'un qui court...



    Dans cette articulation ?!!!??!?
    Merci d'être passé,

  • Merci ? C'est vrai que je viens de loin...quel détour !

  • Oui, merci. Même si ce terme est toujours empli de mes soupçons.

  • ah bon...

  • Je veux dire par là que bêtement je tremble depuis quelque temps quand je pense à dire merci. Pas mal de confusion, parce que tout se trouble d'une ambiance "professionnelle" où remercier... ben, c'est remercier. Alors un peu trop romantique, la fille, tu saisis ? Sty-le... (tous les trucs qui ne se disent pas, justement, mais qui s'offrent : le thé, le couvert - enfin - le vrai, pas le vulgaire...). Donc à "toujours", il faut comprendre "encore". J'ai un peu tendance à charger les mots... tu sais ?

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