L'économie des mots coûtait cher à ma flamme - ami dévot, car je serais sa dame - entendant retrancher de ce ventre fleuri plus de feuilles polies de points ailleurs du drame.
Ta poésie n'est pas, car je suis seule toujours en milieu transparent des paroles tenues par ce fond blanc du dos qui s'est tordu - Panino - toi et moi les eaux chargées d'une envie de compas de sa toise.
Les mots disaient un geste et la trame interdite à l'entrée condamnée que j'essoufflais en tête au corps un des semailles à ce voile à la face des choses de vie tracée en pauvre.
Commentaires
L'économie des mots peut couter cher au moment présent mais être très profitable pour se ressourcer et trouver d'autres mots. Bises.
A lire ou relire sur ce thème de la pauvreté des mots (l’indigence et le miracle aussi…) le très beau livre de Christiane VESCHAMBRE , les mots pauvres… Histoire de la traversée et de la sortie d’un mutisme qui n’est pas silence…
http://www.cheyne-editeur.com/grands_fonds/veschambre.htm
Ariaga > Je vais tâcher d'y croire, cela quelle que soit la durer de ce régime des mots... Il m'intéresse aussi le labs de la pensée d'après les mots échappés ; un a posteriori délicat dans la lumière qu'il porte au-delà de toute flamme, non ?
Mth P > Merci beaucoup... tu sais que cela m'intéresse autant qu'il ne m'effraie plus de le penser.