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  • Grands souvenirs

     

    Recluse en un temps décis, pour y avoir cousu sa rose à ses vertus, j'allais encore devoir sa vie à d'autres lois, si c'était toi ce divin visage mortifié par ses grands souvenirs pâlissant de quelle arme enfantine en rabattant sur moi quelle autre, chevaline ?

     

     

  • Joies concubines

     

    Ouverte à l'élégance de l'aura,

    je te dois cet amour des miens,

    un retour du bien et la colère infame...

     

    Tu as trahi l'envie d'aimer,

    anéanti tous ses secrets,

    dégoûté le corps...

     

    Hurlé ta peur,

    abandonné l'ardeur,

    et condamné ma foi...

     

    Ecarte-toi de moi,

    de nos tendres misères,

    retourne en enfer...

     

    Garde en souvenir,

    d'autres joies concubines,

    par cet amour de soi...

     

     

  • Main...

     

    Au vent salé de mon désir, j'attends une île, sur l'autre allée de mon plaisir, au grain de peau bleue, le sable du désert des Gueux...

     

    Je ne crois pas mes sens endormis, qui me disent à l'ombre d'aller dormir en fleur abrutie, malheureuse encore à l'autre orée du coeur...

     

    La lumière orange d'une aurore océane a fait venir au monde un rêve de nous deux, qui dit tout, ne dit rien, entoure tous les siens de ses bras chaleureux, la main encore dans la mienne...

     

     

  • La page

     

    La page est blanche, un vieil ami m'attend. Je suis en carré de bonheur assis devant ses jours, à l'autre partie de mon coeur, il a trouvé l'amour... Je sais les mots emplis de vide, son vide à lui, le mien de moi...

     

    Au cadran de l'honneur à se voir en vie, nous saluons à cette heure le coeur de son oubli - le mien, parti.

     

    La page est blanche...

     

     

  • Association pour la sauvegarde et l'expansion de la langue française...

     

    L’ASSELAF communique...

     

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    ’EST UN APPEL A L’AIDE que nous lançons, une fois encore, à nos lecteurs et à nos adhérents. Nous vous avons déjà beaucoup sollicités, et vous nous avez déjà beaucoup aidés, mais notre combat pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française nous demande à tous, à vous comme à nous, des efforts continuels et continus. L’air du temps ne souffle pas dans notre direction, c’est le moins que l’on puisse dire, et nous avons du mal à tenir vent debout ! Chaque jour de nouvelles menaces, chaque jour de nouvelles attaques : hier les brevets, aujourd’hui les droits bafoués du consommateur, et les dérives européennes tous les jours sont autant de coups portés sans relâche au français, à sa qualité et à son emploi. Il nous faut chaque fois dénoncer ces mauvais coups, mobiliser nos amis pour tenter d’y parer et ne pas céder au découragement.

     

    Nous ne menons pas un combat d’arrière-garde, nous ne menons pas un simple combat pour notre identité, nous menons un combat pour le droit à la différence linguistique et à la différence tout court, dans un monde d’un totalitarisme, à l’échelle planétaire, sans précédent ; nous menons un combat pour la liberté, pour autant qu’il soit vrai qu’ « il y a un pacte vingt fois séculaire entre la voix de la France et la liberté du monde » ! Notre combat pour la liberté d’une parole française, c’est le combat pour la liberté de parole, elle-même face visible du combat pour la liberté de penser.

     

    Nous n’avons pas, réduits à nos seules forces d’aujourd’hui, les moyens nécessaires à ce combat pour la langue française et la survie de l’esprit, mais nous ne nous reconnaissons pas le droit de renoncer. La mondialisation à l’américaine déconstruit beaucoup et propose peu ; dire le monde en français peut, de cette façon alternative plus humaniste, séduire encore bien des gens qui peuvent nous rejoindre si nous prenons la peine d’aller à leur rencontre. Nous ne pouvons qu’élargir nos rangs, car il n’est pas possible qu’il n’y ait plus personne aujourd’hui à se revendiquer de cette liberté, y compris et surtout dans les nouvelles générations.

     

    Aidez-nous, nous vous en conjurons, à identifier des lecteurs et des adhérents nouveaux ! Osons les chercher aussi bien parmi nos proches que dans des milieux inattendus ! Un de nos lecteurs, professeur de russe, ne nous écrivait-il pas l’année dernière qu’il distribuait et faisait lire Lettre(s) à ses élèves ? C’est cette voie qui est la bonne : faire lire Lettre(s) à qui mieux mieux. Il y a également des voix arabes qui expriment publiquement la nécessité de leur relation au français : nous avons besoin de tous !

     

    Nous vous en prions : abonnez vos amis et connaissances ! Que chacun de nos adhérents et de nos lecteurs, que chacun de vous, abonne, dans un avenir proche, au moins trois personnes de ses relations. Pour nous, c’est vital !

     

    Faire boule de neige est notre seule issue ; elle ne dépend que des efforts de chacun. Nous sommes à votre merci. Merci.

     

     



    Philippe LOUBIERE

     

     

    http://asselaf.neuf.fr/

     

     

     

     

  • Dieu

     

    Reconnaissance en toi à ce devin d'amour...

    Appartenance en moi à ce triste détour...
     

    Ton alphabet croisé

    sonde sans le chasser

    son désir

    enchanté

    par l'attrait de la nuit

    préservant

    ce regard absent

    transfiguré

    par l'intimité du lieu

    de l'ensemble de vie

    fait encore de matières...

    ton corps, sa triste affaire,

    Dieu... 

     

     

  • Panino Pianino (4)

     

    Ce fil et ce courant à la page encore blanche où le conduisaient-ils, à part en souvenir ? Sa forme encore hostile était donc illettrée, comparaissant jamais devant sa dame sans ce très long baiser...

     

    "Mon coeur" - disait son âme, "ton battement s'éteint à mesure que je parle à celle qui voila ces baisers comme des papillons noirs à l'entité d'amour aux armoiries d'un soir espérant à ce jour en voie castrée des flammes !".

     

    Aux soins d'une parade à la dague d'un tout de l'enclave au courage à se manipuler : son corps à elle, dans un enfer de bien - révélait son désir de lien à celui qu'à cette heure on enlève à la hargne de vivre...

     

     

  • Fibule

     

    Un cadeau

    minuscule

    avait rouvert la plaie...

    de mon écueil en verre

    et du tendre secret...

    crédule de ces mots

    tout cassés...

    misérable fibule

    au vêtement usé...

     

    L'amour se répétait

    comme en glaise

    un miracle...

    voulu

    par les dieux-mêmes

    qui jugèrent

     

    la Lune... 

    à ses chaussons de bois

    de ne savoir en dé...

    rouler sous leurs patois

    la gamme

    de ses serres...

     

    L'oiseau et pas de proie

    alors en toi et moi... 

     

     

  • SALTIMBANQUE

     
     
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    du 28 juin au 6 juillet - Saltimbanque
     
    du substantif Italien saltimbanco, de saltare, sauter, in, en, et banco, banc. - “saute sur le banc...” La tribu envoie l’un des siens dans la lumière pour se risquer au nom de tous. Telle est l’origine du jeu au théâtre.
     
    Spectacle itinérant de  théâtre, musique et poésie avec la troupe de l’Arc-en-Ciel. Une sorte de son et lumière du Château et de ses habitants.
     
    Lumière et nuit, silence et cris, or et guenilles, passions humaines et histoires sacrées ….sur le chemin du saltimbanque tout s'appelle et se répond ..… écoutons-le !
     
     
     
     
    7 et 8 juillet - l'Or d'après le roman de Blaise Cendrars
     
    mise en scène Ian Contreras Pratt assisté d'Iris Aguettant par la troupe de Fra Angelico (Paris)

    Suter, ou l'homme que l'or a ruiné. Epopée d'un homme dont la vie fut un voyage et un risque permanent !
     
     
     
     
    Tarifs de la Soirée :  Tarif plein 30 euros - Chasselois, adhérents 27 euros  - Etudiants, chômeurs 20 euros
     
    Spectacles à 20h45 sauf le dimanche 8 juillet à 17h30
    “repas” inclus dans le spectacle. (pas de spectacle le dimanche 1er juillet)
    Venir avec de bonnes chaussures et vêtements chauds pour Saltimbanque
    prolongation le 9 et 10 juillet en cas de pluie.
    Rés. 04 78 47 36 13 -  compagnie@theatrearcenciel.com   
     
    A 15km au Nord de Lyon, bus n°21, A6 sortie Limonest-bourg, de Paris : sortie Anse
    THEATRE DE L’ARC-EN-CIEL - Machy 69380 Chasselay
     
     
     
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  • Courmaline

     

    Comme un printemps de pousses ou le sourire du vent dans les branches qui moussent à vos courbes d'airain mes dents de courmaline en train du joli jour où nous irons demain croquent tous vos atours dont il ne reste rien que le rire poète qui vous est allé bien...

     

     

  • Grand

     
     
    Mon amour dément du grand détour de soi fusait à l'amont de ce jour dernier en parade à des maux de grand émoi...
     
     
     

  • Amour de cour

     

    Tu aspires, aspires sans nulle envie de résister d'une part de désir enfoui du tréfonds de mon âme embellie par ta caresse sylvestre des embruns de l'amour de cour où tu aimes qu'un trou fleure là-bas, comme ce point...

     

     

  • Caillou urbain

     
    Caillou urbain, à dix doigts câlins je tiens une aventure et l'engelure en crin de l'endurance à l'errance des reins mais n'ai juré en rien que tu ne sois ce musicien !
     
     
     

  • Frêle désir

     

    Un frêle désir s'entourait d'aubépine, lorsque dans cet asile on incarcéra Dieu - ce que dans une idylle on entrevoyait peu en publiant les voeux par ce nouvel orage où tu sentiras mieux - mon amour et mon dieu dans la peine qui était encore deux...

      

  • Cet argent mort

     

    Cet argent mort tue tous mes mystères et cet argent qui dort s'enfuit avec mon père...

     

    Cet argent fort peut effacer l'enfer mais peut-il sans effort éliminer la Terre ?

     

    Cet or de pauvre que sont pour moi tes yeux... auront-ils sans ma rose la couleur de tes cieux ?

     

    Ce pain que je chante avait dans sa misère enterré ma chemise à l'envers de la France...

     

    Mon seul argent mort tuera tous ces mystères quand cet autre qui dort s'enfuira sans un père...

     

     

  • Rangée de mon amour

     

    Trois mots par jour...

    Un de trop déjà !

     

    Etroit détour du jour...

    On s'en va ?

      

    Rangée de mon amour...

    D'un seul pas...

      

    Devance un autre pour...

    Pourquoi pas ?