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Marie Gabrielle - Page 17

  • Réjouissante patrie

     

     
    Colère du dieu d'un temps dans l'apparence paternelle pour moi Ange déchu des trois mots sus réjouissante patrie et pitance éminente carence polie du dieu gentil auquel elle n'aura pas dit oui.

     

     

     Ce ne sont que des mots... des mots.

     

     

    Plumes jouvencelles au mimétisme d'arceaux clos de l'écho du mot où la sirène chante cette petite vertu quittant les animaux de suie d'une galaxie aux autres mots violés de pluie jugés à l'orée bleue isolée de la poésie.

     

     

  • Mon chant du Cygne...

    A tout ceux qui passeront ici, je confie ma lassitude au travail incomplet... et mon désir - de le voir compléter. 

     

     

     

    Il s'agit de mon livre, paru aux éditions du Cygne il y a maintenant un an, et pour lequel je n'ai pas pris le temps, comme on le dit aussi d'un enfant.

     

     

     

    Aujourd'hui, c'est son-heure-à-présent... son heure - et, main tenant.

     

     

     

    C'est pourquoi je suis déjà très reconnaissante à ceux et celles qui voudront bien s'essayer à me lire, se faisant l'écho de la vie qui se trouve... attendue.

     

     

     

    Je vais m'absenter un peu de ce blog en cours de travail... n'oubliant pas ceux des autres où je volète en transe, ni ce travail en cour... autour des chiffres, pairs et impairs... ni ma réalité.

     

     

     

    Merci de vous laisser porter,

     

     

     

    A bientôt. Je reviendrai.

     

     

     

    A vous lire et répondre, en TOUT  cas.

     

     

     

    Très amicalement,

     

     

     

    Marie

  • A l'heure de Xybê...

     

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    La Galerie Thuillier présente

     

    XYBÊ

     

    Vernissage le Mardi 20 mars 2007 de 18 à 21h

     

    EXPOSITION du 17 au 29 mars 2007

     

    13, rue de Thoigny

    75003 PARIS

    Tél. : 01 42 77 33 24

    web : www.galeriethuillier.com

     

    ouvert tous les jours sauf dimanche et jours fériés de 12h à 19h

     

    métro : St Sébastien Frossard ou St Paul 

     

  • Conception de l'habitat narcissique

     

    L'habitat narcissique est pièce de musée insensible qu'alluime au parfum du train suffisant le siège en floraison de rien courbure ombrée secrète embouche et conception du bien.

     

     

    La femme espérait la  mystique sexuelle désirée et non la mystification d'un sexe subi.

     

     

    Le mensonge pénètre acidulé ténor et retenue passée ses lames blanches endeuillées un cerveau demeuré le départ encerclé de sa flamme ! Un profil politisé poétisé par d'autres armes ? J'aurais connu le bagne et vous liriez féconde l'animalité seconde assise une île hostile face à l'océan de bile à l'Ouest...  un phare à l'Est prenant le champ nourri du Sud un fagot du grand galop regagné par l'Est... au miroir emmuré dans l'eau la dune au phare trop haut du sceau des deux horizontaux.
  • Confort

     
    Confort fiévreux de l'intelligence...

    attendu qu'à ce dos de l'homme pur...

    sa pluie briserait en secret le courant que la lumière évide...

    réprouvant sa caresse puissante à ce premier baiser de pierre...

     

     

     La Terre est ronde - on naît d'accord.

     

     
     
    Envenimé, vos questions tranchantes sont-elles pensées ? Vous réduisez mon ventre à quelque vers rythmé par des larmes sanglantes… ponts ébroués - petits cadavres, hantés - valeureuses denrées acheminées - violées. Immunisées... Les cadences pleurées au sec à la froidure d'un bel été. Eternuées... mes mots, généreux : suis-je pauvre, sans eux ? Je te désire... météore juteux.  Ce silence est de mort - patient et vertueux. Fâchée - je suis pour deux... tu couplais, dans ton or la source de mes cieux… courageux petit corps qui combattait pour deux. Tu n'étais donc pas mort ? Insigne, et malheureux... déployant d'autres ports, avisant d'autres cieux - étranglant l’autre mort soumise à d'autres dieux. Chouette enceinte... au corps chaud de mes larmes, admiration d'une sérénissime déloyauté, mortelle sevrée : sourire anesthésié… aviez-vous des idées ?

     

  • Le Théâtre de l'Arc-en-Ciel

     

     

    Au théâtre, tout est sacré : la lumière, la parole, le public. Tout est signe, sym-bole. Dans les grandes choses comme dans les petites, dans les questionnements sur le destin de l'homme comme dans la mort du petit chat ; c'est l'inexpliqué, l'inexplicable qui nous est révélé... en fait, la poésie du monde.

     


    Au théâtre le spectateur est invité à goûter à sa propre sacralité. C'est lui-même qu'il reconnaît sur la scène, lui-même sous les multiples aspects de sa nature complexe. Par son talent et par son travail, l'acteur, en s'exposant, en se livrant à lui comme à son double, lui ouvre la porte de son mystère ; les aspérités, les infractuosités, les déficiences même de la nature sont la matière première indispensable à l'art dramatique : traversées par la lumière, elles révèlent l'ineffable grandeur de l'être humain.

     

     

     

    L'émotion véritable qui naît de cette prise de contact avec l'Infini est la seule quête du théâtre. C'est cette même émotion qui déclenche le rire, les frissons ou les larmes. Qu'il pleure, qu'il rie, qu'il dorme, qu'il prie, qu'il souffre, l'homme n'est-il pas toujours le même ? Sa véritable grandeur, c'est dans quelqu'état qu'il se trouve de se laisser regarder, sauver par le regard d'un autre.

  • Ma pause

    Ma pause, en ce courant des trois saisons n'est pas orchestration du songe.

    Elle admire un matin, perdue dans d'autres rondes, assujettie au bien de notre mappemonde.

    Sa bouche en arc tombe, grisée par le chagrin des mondes... sans cause.

     

     

    Je connais la soif de cet absolu qui me ferait vivre... et m'applique, par mon écriture, à contacter le vivant habité des mots. Ma création me fait découvrir l'univers littéraire empli des humains qui peuplent la Terre. Alors parmi leurs différences, je suis heureuse d'exister, et le fais savoir en poésie propre des choses.

     

      

    Tout à fait catastrophique - antenne honorifique, recevant le  facteur confiant sans vérité (confiance en vérité - un terme adjugé fantoche), cette petite fille avait pu servir d'appât - de fruit... une ascension rapide, puis - patatras ? Parcourir l'arbre de vie quand des corps se parlent endormis articulant leurs mots, qui entachèrent son corps. Du milieu de la vie - sentir, imaginer ce trait qui nous relèvera, tracé qui nous désunissait ? Un lent retard - hasard et querelle à ce point hautaine, faufilée parmi les veines - elle ne lâchera pas trois hommes de sa vie - phares ou luthiers. Le premier remplace Dieu, quand le second le devance, pour ce dernier -  toi : l'héritier ? Elle sera attrapée, trahie, émancipée, un corps émasculé dans sa divinité - enfin dépossédée de la virginité antidatée par ses passions courantes, puissantes, ascendantes, ou aimantes.

     

  • Mes deux voir...

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    Tout doucement, je laisse un blog se refermer : mien.

    J'ai beaucoup de travail à faire ailleurs - dans un ailleurs...

    Je ne répondrai pas aux commentaires et communiquerai par mail, le temps de revenir, un jour lointain.

    Je pense à tous mes compagnons - d'une Sphère !

    A bientôt ?

    Marie

  • Retour du clandestin

     

    Ce soir est page, elle tombe... ta rime, oesophage en papier nylon, brûle !

    Admets l'imagination, construit - ou déconstruit, évite alors la démolition.

    Selle !

    Ignore un chagrin de peau blonde, souris de plomb, mon pain de rose !

    Retour du clandestin, tu écarquilles la main sauvage, billetterie de l'âge marmoréen.

    Le sexe ouvert, et à la page - choque un cheveu de verre : un peu de brume revienne !

    Bouchée de mur, inoffensifs embruns : tourne - sur la platine dure...

     

     

    Le plaisir est une dot...

     

     

    « Bois ! » ordonnions-nous à chaque loi du souvenir de toi, humour noir jaloux de nous - rempart fou de cette phrase au triste rendez-vous de partage, hotte et houx - blanche de ces nuits fatiguées à l'adresse bonifiée - frondant, trois jours comblée. J'ignorais que tu jouisses... corsage vécu d'étranges outrages où je fus parée - cordage, orée de rivages appuyée des passés fleuris : mes premiers pas. N'ayant pu changer de lit - un obstacle - basculé de la joie, arrêté au détour de tes bras - je lis. Fini ? Réponds ! Je t'aurais prié enfui près d'un lieu qu'on interdit, dont tu condamneras l'accès, reprochant d'être laid dans l'oubli... aimé d'une pluie rapportant à la rose un outil - faisant seul à cette rose ce qu'on interdit à la prose... filières et vies d'adagi, aux pères loyaux. Ma vipère avait tremblé. A son autre prière d'aveugle dentelière, avais-tu dit oui ?

  • Petit Poucet

    Petit Poucet des roues tranquilles

    dérouté par tant de ces îles -

    l'univers immense perclus de ta démentielle attirance,

    l'ignorais-tu ?

     

    Petit Poucet des ombres blanches,

    conduisais-tu la nuit ces manches

    au jeu de l'honnête vertu,

    doux à la danse ?

     

    Empli du sable apparu poudre blanche,

    parlais-tu de chasser l'esprit

    que farcissait

    naturellement la transe ?

     

    Mon train connaissait-il de ta cadence

    autre chose que la triste violence

    d'un sourire allangui par l'ennui

    de la verte espérance de ceux qui ont trahi ?

     

     

    Son tableau  m'aura servi de messager... cela, je ne l'oubliai jamais - souvenir d'éternité.

      

      

    Vinicole arborescence à la danse, jouissant d’une articulation des sens, indécence, je me suis fait violence pour te quitter.  Je cherche, transhumance fondée - habilitée à la cadence… Frôler la hanche… par chance les lèvres penchent. Emasculées ! Enveloppez, relisez, étreignez, jouissez. Décontractez ! Reconnaissez, niez, renvoyez, blessez, développez, broyez mais jamais, jamais... jamais aimez. Soudoyez - offusquez - blessez... A midi neuve - minuit veuve ? Aveugle accoutumance - où m’avais-tu amenée ? A quel journal immense m’avais-tu abonnée ? Et le tourment ? Te souvenais-tu de moi t’ayant aimée ?