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  • Parution et... ma sortie ?

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    Toutes et tous, je vous salue... et informe d'une nouvelle.
     
    Ce blog ferme ses portes aux notes jusqu'en Septembre. 
     

    Je nous invite à des échanges par mail ou commentaires... et d'abord pour d'heureuses surprises. 

     
    Je ferai une toute dernière note pour vous annoncer... la naissance d'ici à quelques semaines sous le titre de "A mi-parcours" d'un livre regroupant les textes que vous connaissiez à travers la catégorie "Pair et Impair", complétés par des haïkus qui nous sont familiers...
     

    Je suis très heureuse que ces textes soient appelés à vivre "dehors" - emplis de nombreux souvenirs, et bien sûr aussi de pages tournées...

    Pour l'instant, la catégorie "Pair et Impair" a donc été réduite à une seule mais réelle introduction et puis, elle change de nom...

    Je n'oublie rien et garde tout de nos échanges, sachant aussi très sincèrement avoir besoin de vous à ce carrefour de la vie... que fait la quarantaine.

    Pour vous encore, beaucoup de vitalité en ces longues saisons... encore et à très bientôt j'espère,

     

    Marie Gabrielle 

  • La seconde résurrection

      
     
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     « Les apparences nous habillent d’épines et de roses.

    Que croire

    de nos croyances ? »
     

     

    Dans ce recueil une voix se lève, en quête de l’origine. Les mots jettent ici un oeil au-delà de la cendre. Le poème se fait étincelle, complice d’une aube fragile qui rejaillit, comme pour la toute première fois.

     

    Christophe Condello vit à Laval où il a été membre du conseil d’administration de la société littéraire et aussi assistant
    à la direction, chargé du volet poésie, de la revue « Brèves littéraires ».

    Après « Les jours fragiles » (Le Noroît, 1997), « L’ailleurs éparpillé » (Le loup de Gouttière, 2005), « La seconde
    résurrection » est son troisième recueil d’initiation poétique.

     

     

    Illustration de couverture : d’après une peinture de Claude Latour

     

     

     

     

    Éditions du Cygne
    4, rue Vulpian
    75013 Paris
    t/f : 01 55 43 83 92
    editionsducygne@club-internet.fr
    www.editionsducygne.com

     

     

  • Panino Pianino

     

    Extrait :

    Panino Pianino n'avait pas rougi - les yeux pourtant braqués des angles dessinés présents repentants naïfs à cet axe fastueux qui conduit en magie au mot simple qui meurt...

     

    Elle amoureuse arrachait par poignées les cheveux tombés de main forte à la rosée qui s'éveillait homme gris - l'oreille des mots promettait le suc onctueux d'une chair égale à ce goût pimenté de la coquille Saint-Jacques...

     

     

     
  • Introduction

     

    Prise un jour, jouant l'eau de la rivière de peau qu'un glissant serpent d'acier vert à ce puissant amant martela d'étoiles - à ce front d'ivoire... je décrivis, par son aspect - la couverture triangulaire de ce brillant de foi qui a fait l'eau.

     

     

     

    La loi venue d'ailleurs s'épandait encore en des bras que j'aimais, tandis que l'amour d'un jour fuyait son tour, une gorge nouée douloureuse et sa note tenue d'infinies paroles amères...

     

     

     

    J'aurais pénétré l'endroit plaisant au dieu rallongeant notre ciel de quelque décennie, sans le sourire envieux de la mort joyeuse  jaloux de la séquence à deux tressant des peines comme amoureux du parler doux de duveteuses soies animales.

     

     

     

    Je choisis au caillou du trois de lier secousse et tendre émoi, puisque ce barbare édenté - courant des bois à sa perte - la mienne absente, je buvais au courant des trois ajouté - succédant à cet autre détroit...

     

     

     

    La danse longue, ronde - j'applaudis pour toi, et toi seul - le dieu pour l'homme, et pour celui que j'aime... l'une des pierres qui grondent sous ce jeu d'eaux miséricordieuses.

     

     

     

    A nous, donc - aux autres,

     

     

     

     

     

      

     

     

     

     

     

    note pour les passants : les 40 feuillets de "Pair et impair" sont à lire dans un ordre chronologique...

  • Un feu d'Helvétius

     

    Vêtu du bleu d'orange, à votre peau grainée, que je malaxerai humide, étage en transition du mot sauvage, à l'ex voto maussade d'une histoire debout, tendresse aux à côtés, feux vos miroirs à mon salut courtois, ma main soumise à ma jouissance en vous règne là-bas.

    La bouche au coeur, vos paroles à moi soufflent de leur voix double l'erreur. Contraint par vos doigts, le feu en loi frigorifiée, fort du songe qui vit en moi, partage déjà scarifié ce nuage d'amour sublimé me laissant dévoré, mais sucé par la goût ambré d'un jour à la vedette aux quatre tours d'éternité.

    Combien est lourd celui qui te porte à mon Amour à ce détour d'une rue, je le vois qui t'emporte à cet enfant de suie calibré par l'ennui aux lenteurs océanes, qu'une idole de buis écartèle en quartiers tandis que moi, je me demande à le suivre comment l'adopter.

    La course des baisers volés, à son écart chevaleresque, j'entraine ma bride vers sa vague désenclavée, pour un visage à la crinière de ligne d'eau transpercée. Mon âme de silence, sa parole de trame, sa guise de semence à la mienne de lame, au fond, serions-nous flamme ?

    Temps éteint du jour ancien, bénédiction des tombes, rape, lape, flèche, lèche, feu du nom d'indigène vertu à l'arbre de couronne une enseigne échancrée de l'arbitre au blasphème qui vient.

    Le recueil étanche étouffe la voile éclaircie de leurs angles, ancrage à la plume admirable où je pends immondice effaçant le sable qui servait au vice, oubliant le monde et le fils sans que jamais glisse à ma gorge le collier qui se tisse en calice.

    Un sexe qui pénètre ronge et range édifice d'audace requise à de nouveaux supplices. Mes peurs auront séché son oeil rougi par la brise des cieux, corsettant le dieu sincère que j'étais en colère du dessein des adieux au choc maléfique.

    Accouplée à mon chemin de trève, sa vie espère en d'autres temps que des mots la révèlent au coeur de mon amant. Je n'ai rien à dire, rien à montrer, ni à aimer, tout à donner.

     

     
        

    Je m'interroge à ce paradoxal échange où d'aucuns seront autistes... et ne l'apparaîtront pas.

    Je ne comprends, ni ne conçois que d'autres - ou certains... aient à supporter l'héritage de quelque trou dans l'atmosphère - et du langage humain ?

     
    Je crois bien que cela est très lourd à porter !




     

    Depuis quand l'enfant vivait-il sa nuit ?  Une nuit le jour ? Ce capricieux enfant qui n’attendrissait pas dérobait des anneaux. Ses vœux trop tendres seraient agneaux sacrifiés à l'orifice ouvert des mots factices… Les mots qui ressuscitent - plus jeunes encore ? - légitimes - légaux - nous feraient faire le tour de leur doux hémicycle maintenant  son niveau...  Je ne pourrai porter une charge à l'épaule ayant su exprimer le placenta du sans courage - ignorant la raison à aimer une vie habitée du sens de ton effort vivant de l’intérieur ta douleur crue unique. Ignorait-on seulement l’heure advenue qu’on avait attendue taisant alors l’erreur vécue ? La rencontre de l'homme exilé, blessé, imposé, n’est pas le mensonge d'une parturience à la vérité peu voilée, mais bien souvent l'absence d'une femme qui tut le rêve de la fée frôlant sa médisance...



  • Impair en pair

     
    Un vent violent avait couvert l'enfer de mon âme
     
    bradée

    pour un recueil de terre sans sel amidonnée contrefaite l'idée que j'avais de nous taire...

    J'avais nourri l'idée méritant cet enfer,
     
    élimé mon service aux mots,

    abusé des oiseaux de pierre

    fondant la neige en un précieux mystère facile,

    hostile

    et sans manière

    passé

    la tangible lisière

    sous la rime d'hier...

     




    Effacer... commencer, se mettre en marche, face à l'ingratitude... un peuple ? mais non, soi-même - nous.

     

     
    Pour vous, tout était cour d’orangé contre jour - en position ennemie... Nous étions deux à écrire un chemin à ce rythme indien - d'où je pêchais alors l’essence de mots qu'accompagnait le peu de pluie nomade. Oublier ce monde où tout survit sans entrer dans l’Histoire ? Sommes-nous donc ce fruit de notre castration ? La femme qui accompagne - comme je l'aurais pu faire : comment brise-t-on ses entrailles ?  Je n’oublie donc jamais sa rivalité d’enfant déplacée incorrectement muette... celle qui rogna des ailes par nature innocentes... isolante... distante…

     

     

     

  • Si galamment...

     

    Si galammant égale amant, le cri du gal en Gaule à l'idéal vaincu épars du go, go, go, imagine ce vers bigot, jalousant l'organiste de ses fèves, à demi rond quand fidèle à la selle fêlée des cadences, un concert de ficelles lève à la phalange l'étincelle galante.
     
     
     
     

    Ce tracas qui m'habite depuis toujours provient précisément des visages dans l'expression des goûts... et de leur impossible mariage.

     

     

    Vous maquillez, pourquoi ? - la tendre audace… parlez peu. Je n’ai rien à vous dire qu’un petit sourire. J’ai travaillé. Nous avons fait l’amour sauvagement. Fauchage indiscret. Il semblait que je sois tueuse en série et vertueuse au couperet. Nous avons fait semblant. Usagers de tous les mots croisés aux utiles publics ! La rime à son tour un sentiment du jour revenue inviolable… Tout fut dit à midi... le lien - l’orage fort, la fumée alourdie. Je luttai à l’instar… tarie de la matière du mot en sa tonalité du sot. Pourtant, ne nous fallut-il pas mentir ! Et dire et ressentir, l’ordre de ce chaos des musiciens quand vous aviez tout dit mais qu’il ne restait rien ?

     

  • Pauvre ami


    Pauvre ami désabusé par ton âme désenchantée,

    ta querelle nouée par l'abscence,

    ton désir s'enflait alors d'espérance et ta main s'usait de baisers.

    Tu octroyais à tes dires les mensonges derniers,

    chagrinais mes sourires des caresses cernées,

    épouvantais de poésie cet azur du soir à condamner.

    Semblé vivant,

    ton principe amer

    à l'hiver des mots tendres

    apprivoisait l'animalité dévorante

    par les mots du hasard de la chance.

    Ta blessure infirme ou intensément diurne

    méprisa les feux éteints recouvrant de ton bras mon ampleur

    et notre désuétude

    du courage lâche et feint.

     

     

    J'admets et admire les mots et la démarche, s'ils sont précis et segmentaires même si, ce qu'il m'intéresserait de savoir - concerne bien leur importance, et le choix que chacun en fait...


      

     

    Dans le calme absolu des saisons empoisonnées, je suis à la recherche de ma dernière onction - abandonnée... le mot est faible en voix du féminin - par quel étrange destin ! Vous parliez ? Je moque un peu vos seins, qui sont festin à qui sait roucouler mes sens et qui d’avance obtient. Une larme rosée... vous serez mort demain - mon cadeau de la prose offert aux lettres closes. Vous imaginez bien… qu'à l’ouest… on aimait bien qu’elle ose ! Car l’avarie des sots est le seul geste idiot don des mots. Vous étiez revenu - retenue d’un coupable menu et je n’étais pas crue - immonde chevelue.

     

  • Castrateur

     

     
    Le secret d'un titre est chose mal gardée...

    Son secours étrange est celui de l'ange au devoir loyal, courtisan et partial !

    Un peuple fendu en rumeurs, il en éclabousse les peurs dont il ne reste rien.

    Ce barbare armateur caresse l'esprit vengeur au sillage de fleurs...

    Pourpre est son oraison d'un horizon bizarre !

    Oblige-t-il cruel, associant aux jumelles de sa faim de loup ?

    La charrue tire encore, ivre de ses douleurs, habile castrateur de mes rêves rêveurs...

    Un tiers aura dit non à l'aveu du meilleur, sa tombe et mon autel.

     

     


    Il était encore un facteur dialogue... perdu au fond d'une tirelire de porc...

     

     

    Mon écriture est blâme qui sent condamner qui osait parler du souterrain au ressort de la mer démontée... je pense à toi, tiens bon résistante de l’amont des images à la page éteinte pour notre amour idiot. Tu m’oublies... Ma maison est un lion donné au lien qui coordonne. Tu es la loi qu’on m'interdit, et je cache ma fuite... tu fourmilles d’idées - fendillant. Je ne ferai pas l’amour avec toi mentis-tu bas à la circulaire attention du creux d'un doigt dans cet appât....

     

  • Manquer des mots

     

    Manquer des mots pour dire à la police où loge cet amant qui passe, au caniveau charriant des mégôts bâtards, l'oeil d'un phare animé par son dard en fayence... et leur accoutumance aux fragiles hosties arrivée air de chance, blanche !

    Manquant de mots dire l'appât rance obéi par la transe souriante logeant mes errances, adressant à celui qui vient sa couleur folle à ce point d'outre tombe, tournée affollée sole blanche ou corolle longue épiée par le soleil repentant.

     

     

    Je fonds et l'eau du bain est propre, limpide et claire : elle coule de source, comme ce filet à la patte en salvateur des dieux de notre poème...  

     

     

    L’oracle est un sabre. Nous convertissons maudits. Autorisant, soulageons les faibles. Diffamons. Roucoulons. Sifflons. Dissimulons. Violons.  Piégeons. Lâchons. Dévoilons. Enfermons. Finissons. Evoluons. Dictons. Générons. Le vide est notre malédiction. Plantations d’arbres reconnaissables à l’urinoir des donations... pardon, continuation du cycle des trahisons qui associe la mère au moins dans l’inversion. Le corps et l’esprit trop souvent créent des interférences créatives. Que met-on au monde et pour quel type d’oblitération ? Des sexes croisés serrés noués ? Je voulais l’amour, rien que l’amour du seul amour, et nous perdions hantés par l’armée des indiscrets payés d'êtres animés... le chemin immense resté à parcourir intense. Ce débile âtre en bois des rencontres valables, disais-tu ?

     

  • Entêter

     

    Entêter en des lettres closes notre adresse inchangée.

    Ebaucher ce visage, pour l'amie de ses atouts contacts.

    Apprivoiser notre ennemi dont l'avenir tressaille.

    Lire, à demi mot une enveloppe d'or.

    Citrouilles et gonds aigüs, catastrophismes crus à d'imminentes vues, rondeurs aéroplanes, éternumenents intrus, fraîcheur de gamme aux amalgames du nu ?

     

     

    Non, je n'analyse pas ce qu'à d'autres ferait craqueler la voix et racler le regard...  

     
     

     

     

    Ma maison fut offerte à mon père, où s’il ne devait point y avoir pris son repos, je serais morte, en fantaisie critique d'amnésie laconique... Prédisons sa bénédiction prévenant d'une action l'enfer au paradis de la pluralité des dons dans ce mélange des inactions. Ma maison vivante ne craint ni sa corruption, ni sa corrosion... braquerait-on le désespoir de notre être profond ouvert à la rencontre du triangle des bois de sa confusion ?

     

  • Plus profond

     

    Profonde s'attrappe l'antenne où se draine une absence de mes rimes lassées d'habitudes.

    Un silence affectueux de l'opprobre exprime l'élément fédérateur caressant les reins de plumes.

    Tant d'armes ! mais bien peu de ces résistances...

    La méchante âme rivait des yeux gardés ouverts sur cette lune !

    Remerciez, cloches et clochers abandonnés à ces mains appropriées.

     

     

    La mathématique de l'äme est celle de mon coeur malade. 

     

     

    Leçon d’aborigène - entendue de ce gène attendu par la reine au long train du carnage et veuvage à son immensité... comment défendait-on la vie de ceux qui connaissaient leur peur alors partis certains d’avoir haï ? Face aux vents d'une histoire barrée créant nauséabonde la clé du ministère, pour l’infante adultère à des cécités noires portées par ses colombes - un sexe se récrie, par une mortelle féconde... ma tentation retrouve là son silence, pendu au si petit matin des yeux de ton ramage à dessiner en gerbes l'antenne de mes seins durs - verticale caresse au mur du drap de musiciens à ce vitrail de lendemains obscurs… Tu es donc beau. Reconnais ce destin chevauchant tes chemins à mon corps ! Nourris-moi... Achevons la rencontre... Tu ne seras jamais, comme moi - l'impie de tes sens, et pourtant je t'assemble à l'idylle étourneau de mots - seule force du pas de ta pensée. Je ne crois pas tes lèvres en sang identifiables, gardant à ma vision l'espace entouré de notre aura psychique livrée à son secret. 

     

  • A Macao

     

    Les élans qui se tuent ont de l'avenir dans le bouddha honni en ces termes pourtant assemblés quand ils se ressemblent puisqu'il en va des loups que l'on croise...

    A Macao, le mot dit l'étincelle quêtant, baisant, ramant, ourdissant cette oreille hostile au souffleur disant l'eau.

     

     

    Je crois que sur mes jambes il était un travers de bois, et qu'au-dessus d'un astre se traînait la loi, pauvre tournesol en colère, et triste maladroit ? 

     

     

    Débranche… la réalité n’est pas ce qu’on en dit. L'on dit à bouche que veux-tu n’être jamais lu - et c’est vrai, et cela - personne ne l'aurait su ? Je me tais. Article d'une mort, et distant et blanc, franc et présent. Poliment jouir et vertueusement partir et jamais seul : qui l’a dit ? C’est lui - c’est elle blanchie qui remonte - un filet déchiré... mélodie qui s'arpente des cieux écartés, repentants - du ventre, traçant vers d’autres lieux ce trait cadenassé d’horizons. Vos vertes conquêtes ne sont ni floraison... ni mes pensées secrètes. A la fenêtre, un point condamne la liberté d’un âne... Le silence de trop vallait-il à la faux l'action guerrière ? Une courte paille - courtisant d'affreux tenanciers, dirait encore mieux que volaille : poulailler. La boîte à idées d'un dédale d’emmurés fut la logique du chiqué...

     

  • Cent 21 à... cent 40...

     

     

     

    UN DESIR D'ECRIRE SON HISTOIRE...

    DESESPéRé DE TANT DE DESESPOIR...

    AVEC L'ENVIE DU PETIT PEU DE PAIN...

    FUYAIT L'ENVERS DU MOT QUI S'EN ALLAIT

    ENVIE DE MOURIR BESOIN D'ECRIRE

    BESOIN DE MOURIR ENVIE D'ECRIRE

    CHERIE DOUCE AMANDE AMERE

    ATTENTION A LA MARCHE CADUQUE

    AUX AMOURS ENTIERES JE DIRAI MAL 

     MON TEMPS COMPTE DES AVATARS ANCIENS

     ANCRAGE A LA SAISON SYLVESTRE

     ECRIRE ET D'AVANTAGE A SOI

     DE NOS MOTS PARFOIS SI CALAMITEUX...

     J'AIME EN VAIN CE QUI N'EST JAMAIS RIEN

     NOS REINS D'ECORCE SONT A MON REFRAIN

     DESIR DE MON INFINITé BLANCHE

     JE NE VEUX PAS TOUCHER SON CORPS SANS LUI

     AVENTURE ESPRIT DES RENCONTRES...

     A MOI LES AMIS MES FRERES ET SOEURS

     J'AIME ICI SA FAIM DE LUI EN MOI

     

     

  • Domino

     

    Un domino s'attribuait les hommages d'un tigre idiot :

     

    - Arrh ! que faire des troubles oripeaux ? ruminait-il crapeau, dardant trois vers de peau sous la lune arrangeante... 

    - Domino, si peux là, chuchota la crevasse à l'envers de ses bas...

    - Joli jeu... quel troupeau ! bina-t-il dodelinant ses ailes de feu à l'azur de ses yeux. 

    - Increvable !

    - Minuscule étrangère, alors que faire de vos hivers ? pensait-il fort haut, pauvre idiot !

     

     

    ...plutôt contre son corps... épouser la vague très longue sans forcer la matière douce et concentrée de son île à s'éclipser impatientée de vos mots envolés ou posés sur la tombe balancée au gré de ses soupirs étouffés. 

     

      

    Je fuis - seule, imagine la gueule à son oubli plagiant une mémoire d'araignée, buvant la page demeurée blanche, d'une féminité jumelle et de gémellités femelles... rappelle-toi donc la page écrite en blanc : Carthaaaage ! Une ligne pensa la transhumance carencée par ta joie contemplée - pour cette vie qui rétablit l'oubli d'un interdit... Toi, tu comptais - en dessinant aussi, mais de ta voix la honte était à la merci miraculée des tombes qui t'avaient saisi. D'où vint que je souris au partage de blanches noires engloutissant alors piano les branches parmi lesquelles je fis encore un petit nid ?